Tout d'abord un immense merci à Patrice Gross, le spécialiste de ce cas extraordinaire .
Marius Dewilde 34 ans, habite Quarouble, dans le nord de la France, il y habite avec sa femme une petite maison sur la ligne de chemin de fer. Ce vendredi soir du 10 septembre 1954, Marius lit auprès du feu alors que sa femme va se coucher dans la chambre voisine.
À 22 heures 30, Marius entend son chien Kiki hurler à la mort. Il s'en étonne et sort une lampe électrique à la main voir s'il ne s'agit pas d'un rôdeur :
J'aperçus alors, à six mètres environ, une forme sombre, que je pris pour un chariot de cultivateurs abandonné dans les champs. Tandis que ma bête continuait à aboyer, je vis de petits êtres déboucher d'un sentier voisin. Ils couraient vers le passage à niveau. Le faisceau de ma lampe éclaira la tête de l'un d'eux. Je fus ébloui par un reflet pareil à celui que peut émettre un objet en verre. Presque aussitôt la porte de l'engin s'entrouvrit, se ferma, puis ce dernier s'éleva d'une dizaine de mètres après avoir oscillé un instant. Une lumière très vive jaillit, tel un éclair de magnésium, et la soucoupe, pareille à une boule de feu, prit la direction de l'Ouest".
C'est au commissariat d'Onnaing que Marius raconte son observation : D'après la description qu'il donna de l'engin, on put estimer que la hauteur de la machine volante était de l'ordre de trois mètres, son diamètre de six mètres, sa forme ronde ou conique. Quant aux petits hommes, ils ne dépassaient pas un mètre et semblaient porter un scaphandre métallique.
Cette histoire à fait le tour des rédactions européennes. Des croquis, des photos illustres cette aventure.
La police de l'air s'en mêle :
Journal La Croix du nord :
A Quarouble Un mystérieux engin se serait bien posé sur la voie ferrée Des traces suspectes ont été relevés sur la voie de chemin de fer désaffectée, à l'endroit où M. Marius Dewilde affirme avoir aperçu une soucoupe volante, posée au cours de la nuit de vendredi à samedi. Après avoir minutieusement examiné les traverses près du P. N. 79, les inspecteurs de la police de l'air ont remarqué que l'une d'entre elles portait des marques symétriquement disposées, des espèces de "griffes", nous a-t-on précisé au commissariat d'Onnaing. Le bois a reçu des empreintes profondes en cinq endroits différents et les enquêteurs pensent qu'elles peuvent avoir été causées lors de l'atterrissage de l'engin. Par ailleurs certaines des pierres du ballast ont été prélevées. Leur aspect et leur disposition anormale a [sic] retenu l'attention des inspecteurs. Aucune empreinte de pas n'a été par contre remarquée à l'entour de la maisonnette. Mais il se peut que les chemins durcis en cet endroit par le passage de nombreux bestiaux n'aient pas gardé trace des petits êtres étranges entrevus par M. Dewilde. Ajoutons que plusieurs personnes, dont un jeune homme d'Onnaing, ont déclaré avoir vu vendredi, vers 22 h. 30, une boule lumineuse se déplaçant vers l'Ouest.
Dossier complet :
Ça fait 25 ans qu'on me prend pour un dingue alors....
Lien Vimeo : https://dai.ly/x7bjxe
Tiré du livre : Ne résistez pas aux extraterrestres :
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Nous sommes le vendredi 10 septembre 1954, il est environ 22 h 30. J'habite
une petite maison a Quarouble, dans le nord de la France. C'est une maison
de garde-barrière, donc très proche de la voie ferrée. Les "soucoupes
volantes"? Connais pas ou plutôt, j'en entends parler comme tout le monde,
mais pour moi, c'est de la foutaise.
Je suis un homme simple, un ouvrier métallurgiste qui ne pense qu'a
améliorer son confort. J'ai pu acheter une television: en 1954, ce n'est
déjà pas si mal. Ma femme est d'ailleurs en train de la regarder tandis que
moi, je préfére lire mon journal: en tant qu'ancien marin un article me
passionne, il s'agit du drame de l'Abeille.
Soudain, Kiki, mon chien, se met a aboyer d'une façon anormale depuis sa
niche qui est a l’extérieur de la maison.
- Qu'est-ce qui lui prend ? questionne ma femme.
- Je n'en sais rien, je vais aller voir.
Je pose mon journal, prends une torche électrique et sors de la maison ou ma
femme demeure assise devant le poste de television.
Dehors, la nuit est sombre. Je ne vois qu'un écran noir. Je braque ma torche
électrique sur Kiki, littéralement terrorise, levant le museau vers le ciel
pour "hurler a la mort".
Je ne suis pas superstitieux, mais ce hurlement me colle un mauvais frisson
sur la peau:
-Tais-toi!
Kiki obéit, mais en gémissant, comme s'il souffrait. J'observe les alentours
que je balaie de ma torche électrique: rien de particulier! Je me dirige
alors vers la droite de la maison qui est entourée par une palissade de 1
mètre 20 de hauteur, je l'ai construite moi-même pour empêcher les enfants
et le chien d'aller trainer sur la voie ferrée.
En arrivant près de la barrière, j’éteins la torche et satisfais un besoin
naturel. C'est alors que j’aperçois, sur ma gauche, une masse sombre posee
sur les rails, a environ six ou sept mètres de moi.
Je pense tout d'abord a un wagon mais, rapidement, je me rends compte que
l'engin ressemble a tout ce que l'on pourrait imaginer sauf a un wagon
ferroviaire.
Brusquement, derrière moi, près de la maison des bruits de pas...
Je ne m'affole pas outre mesure car, souvent, des contrebandiers empruntent
ce chemin, près de la maison, pour passer en Belgique.
Le chien recommence a s'exciter, allant en tous sens, tirant sur sa chaine.
Des ombres se profilent et avancent vers moi.
J'ai trente-trois ans, ma taille est bien au-dessus de la moyenne, je pese
soixante-quinze kilos, je suis tout a fait sur de ma force; ce sont
probablement des gamins en maraude des chapardeurs de poulailler.
Pourquoi songerais-je a des gamins? Pour deux raisons: ils en ont la taille
et cherchent a fuir - sans précipitation d'ailleurs - en se dirigeant vers
la porte de la palissade.
D'un bond, je leur barre le chemin et braque sur eux le faisceau lumineux de
ma torche. Stupéfaction! La lumière que je projette se réfléchit sur leur
tete comme sur du verre. Ils sont vêtus d'une sorte de combinaison sombre
qui semble être de la matière très souple. Ma première idée: en ceinturer
un.
On dirait alors que cette pensée agressive (probablement captée) déclenche
un rayon de lumière qui jaillit de la masse sombre posée sur les rails. Ce
rayon m'enveloppe en me paralysant de la tête aux pieds. Je voudrais crier,
bouger, impossible. Seul mon cerveau fonctionne d'une manière on ne peut
plus lucide. Je ressens des picotements dans tout le corps tandis que je
vois et entends parfaitement.
Ils marchent sur la dalle de ciment, franchissent la porte de la palissade,
se fondent dans la nuit, rejoignent la masse sombre posée sur la voie.
Un bruit de porte a glissière me parvient et, bientôt, un sifflement qui
s'intensifie. Je perçois un souffle tiède, très agréable a respirer, comme
l'odeur des foins fraichement coupes.
Le rayon lumineux disparait et je retrouve, instantanément, l'usage de mes
membres. Je vois alors l'engin - toujours une masse sombre - qui monte dans
le ciel: peut-être a la verticale, a trente ou quarante mètres. L'engin
s'illumine peu a peu, devient fluorescent, orange, presque rouge. C'est
fini. Il a disparu ...
CHAPITRE 4 (le lendemain quelques heures après la déposition a la police) ..... Cela commence par une voix d'homme derrière moi. - Monsieur Dewilde?
Je me retourne - Oui, c'est moi - C'est pour la Voix du Nord. Pourriez-vous m'accorder une interview, s'il vous plais? Après avoir pris des notes sur son carnet, le journaliste me scrute - Vous devriez rentrer chez vous, monsieur Dewilde, il y a beaucoup de monde... Beaucoup de monde: bel euphémisme! Un cordon de police empêche une foule de curieux d'envahir le terrain qui entoure la maison. Dans celle-ci ma femme reçoit le commissaire Gouchet tandis que, dans le meme instant, arrivent la gendarmerie de l'Air et la D.S.T. Et ce n'est pas fini, les "envahisseurs" ne sont pas les extraterrestres d'un mauvais feuilleton televise mais bien plutôt toutes les polices, y compris la police de l'Air de Lille et de Paris munies d'appareillages. Ce qui se passe alors dépasse l'entendement humain et j'ai l'impression d’être transporte dans un monde démentiel ou les ordres fusent de toutes parts, ou chacun réclame une priorité d'action: a cet égard, ce sont des militaires revêtus d'une combinaison antiradiations qui s'imposent en tout premier lieu: mon locataire, toute ma famille et moi-même sommes soumis a la détection des compteurs Geiger, ensuite c'est le tour des animaux et du terrain. Résultat de l’opération: "La radioactivité est supportable pour l’être humain et les animaux". La preuve est faite: L'ENDROIT OU L'ENGIN S'EST POSE EST RADIOACTIF! Je ne devrais pas trop me réjouir de cette "preuve", elle va entrainer des conséquences désastreuses pour moi.
L’enquête sur les lieux est brusquement interrompue par une rumeur houleuse venant de la foule maintenue par le cordon de police. A cette rumeur s'ajoute un grincement strident suivi d'un grondement lourd. Le premier moment de surprise passe, la police et l’armée tirent les conclusions de ce nouveau phénomène, plus "rationnel" que l'atterrissage dont j'ai été témoin: un train, en passant lentement pour ne pas provoquer d'accident parmi l'attroupement, a provoque un affaissement de la voie (le grondement sourd) tandis que ses roues patinaient sur les rails (le grincement strident). L'affaissement s'est produit a l'endroit meme ou l'astronef s'etait pose quelques heures plus tot. Le machiniste immobilise sa locomotive, met pied a terre pour aller telephoner tandis que les enquêteurs, stupéfaits, constate une friabilité anormale de la voie et du ballast. Quelques instants plus tard , le machiniste s 'écrie: - Le telephone ne fonctionne pas - Je sais, dis-je, il ne fonctionne plus depuis l'atterrissage. - Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire? gronde une voix aux mâles accents militaires. Cette voix ne dira plus rien des que celui qui en a l'usage constatera que les piles sont neuves et paradoxalement videes. Je ne peux alors resister au plaisir de lui montrer ma torche electrique et mon poste transistors! Il compare, rumine, tente de ne rien laisser paraitre sur un front soucieux et qui se voudrait intelligent, mais derrière lequel il n'y a que le vide de l’incompréhension. Pres de la voie, un officier attire l'attention de tous: -
Venez voir ici! Il y a un creux, une sorte de cuvette sur une longueur d'au moins six mètres, il y a également des traces sur le travers du ballast et des entailles sur les traverses des rails. Les preuves s'accumulent et, bizarrement, chaque fois qu'un nouvel élément accrédite mes déclarations, j'ai la désagréable sensation de poser le pied sur les marches d'un escalier qui descendrait aux enfers. Je sais, désormais, que la précognition n'est pas un vain mot!.
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Dossier PDF : Histoire d'un jour
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