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- Dissuasion, pression et UAP : 40 ans de Yankee Project
📌 Note sur le terme "bizutage"utilisé dans plusieurs articles. Dans plusieurs articles évoquant le projet Yankee, le terme bizutage est mentionné. Il faut toutefois prendre en compte que ce mot n’a pas la même signification qu’en contexte francophone. Ici, il désigne un ensemble de pratiques visant à dissuader ou humilier ceux qui témoignent d’observations UAP ou d'informations sensibles. Il ne s’agit donc pas de rites de passage et/ou d’humiliations, mais d’une forme institutionnalisée de pression psychologique, exercée de manière insidieuse, répétée, et délibérément dévalorisante. Nous parlons ici de : moqueries persistantes dans les briefings militaires, déni de légitimité scientifique, isolement professionnel, campagnes de discrédit, insinuations sur la santé mentale des témoins, manipulation des dossiers de carrière. DISSUASION Exemples concrets: Ryan Graves (US Navy) : moqué par ses pairs après ses signalements d'UAP, traité de rêveur ou de "pote à Spielberg". David Fravor (US Navy) : son observation de l'objet du type Tic Tac en 2004 a été accueillie avec scepticisme, suivie de plaisanteries internes. James E. McDonald (physicien) : chercheur discrédité à répétition pour son intérêt sérieux pour les PAN, qualifié de marginal dans son propre domaine. Luis Elizondo : sa fonction de directeur de l’AATIP a été publiquement niée par certains responsables après sa démission, malgré des preuves. David Grusch : immédiatement ciblé par des campagnes médiatiques visant à jeter le doute sur sa santé mentale après ses révélations en 2023. Ce ne sont pas des anecdotes. Ce sont les maillons visibles d’un mécanisme de décrédibilisation systémique — le vrai visage du Yankee Project. On nous demande : "Il faudrait connaître l’ampleur et la durée du programme Yankee." Très bien. Alors appelons un chat un chat. Le Yankee Project , tel qu’il est reconstitué à partir de données croisées (rapports publics, témoignages internes, sources journalistiques vérifiées), est actif depuis au moins 1982 . Sa mise en œuvre débute sous l'administration Reagan, à un moment où les services de renseignement redéfinissent leurs priorités face à la guerre froide et à la montée du renseignement technologique. son Objectif initial : l’intégration du chaos Dès sa création, le projet Yankee vise à : collecter et centraliser les signalements de phénomènes aériens anormaux (PAN/UAP), intégrer les récupérations de débris et artefacts suspects, croiser les données issues de la NSA, du NRO, du DIA, et de contractants privés opérant dans l’ombre. Mais surtout : Yankee ne sert pas à expliquer les phénomènes . Il sert à les neutraliser sémantiquement . À les rendre confus, à les noyer dans des récits incompatibles, à produire du brouillard là où il devrait y avoir enquête. Une stratégie active jusqu’à... aujourd’hui Ce n’est pas un programme clos. Ce n’est pas une page tournée. C’est une logique encore en activité. L’analyse du Wall Street Journal en juin 2025 [1], les fuites d’anciens membres de l’AARO [2], les témoignages de pilotes bloqués par leur hiérarchie [3] tout cela indique que la matrice Yankee est toujours opérationnelle, même sous d’autres noms. C’est un système de protection informationnelle , pas un projet administratif. C'est un serpent, il peut changer de peau, mais pas de nature. Une intimidation 2.0 La marque du Yankee Project, ce sont les intimidations feutrées . Des menaces qui ne se prononcent plus à voix haute, mais qui glissent dans les rapports RH, les convocations sans suite, les promotions avortées. On vous propose de reformuler. On vous laisse comprendre. On vous isole sans bruit. C’est une tactique vieille de quarante ans (pour le moins), mais perfectionnée : le silence n’est pas seulement exigé, il est intégré dans la carrière . Et pour ceux qui persistent, il reste Le ridicule Les attaques ciblées La mise en doute de leur stabilité mentale comme ce fut le cas pour David Grusch en 2023 [4]. Le Yankee Project, ce n’est pas un programme au sens classique. C’est un écosystème de dissuasion et de réécriture du réel, actif depuis plus de 40 ans. Et il continue, car sa mission n’est pas scientifique. Elle est politique. Avec pour but de détruire les récits authentiques avant qu’ils ne deviennent crédibles. Et ceux qui posent les bonnes questions devraient se demander pourquoi tant d’efforts sont déployés pour que nous n’en ayons aucune réponse claire. Peut-être parce que la vérité, une fois reconnue, entraînerait des conséquences politiques, technologiques et éthiques ingérables. Peut-être aussi parce qu’elle remettrait en cause non seulement des secrets d’État, mais le monopole du récit que s’arroge l’institution. Ce que le Yankee Project nous apprend, c’est que le vrai tabou n’est pas l’existence d’un phénomène inexpliqué — c’est l’idée que nous n’avons pas le droit d’en parler librement, encore moins d’en penser quelque chose par nous-mêmes ! Sources Wall Street Journal, "Pentagon fueled UFO rumors for decades", juin 2025. DefenseScoop, "AARO officials exploring new tracking models", mai 2025. CNN Politics, "Dozens of UAP reports monthly", octobre 2023. NewsNation, interview exclusive de David Grusch, juin 2023. Ryan Graves, témoignage devant le Congrès, juillet 2023. David Fravor, interview CBS 60 Minutes , 2021. Rapport AARO 2024 (sections internes non publiées mais citées par DefenseScoop). Luis Elizondo, interview The Debrief , 2021. NYT, "Glowing Auras and Black Money", décembre 2017. Témoignages indirects dans The UFO Rabbit Hole Podcast (saison 2), et études refusées citées dans The Debrief (2022). Article rédigé par J.Charrueau pour MUFON France, en écho aux révélations du WSJ, aux opérations de brouillage narratif du Pentagone, et à la mémoire volontairement trouée de l’histoire ufologique officielle.
- Congrès EX-SITU Découvrez ce que prépare Whitley Strieber...
NOTE : Le MUFON France participera au congrès EX-SITU , qui se tiendra à Carcassonne, avec une délégation composée de plusieurs enquêteurs de terrain ainsi que des deux représentants de l' ERT (Experiencer Resource Team) : Éric Barrouillet et Janny Charrueau . À cette occasion, nous vous proposerons une immersion dans l’univers complexe et souvent bouleversant des rencontres rapprochées. En nous appuyant sur des cas concrets d’enlèvements extraterrestres, nous partagerons notre méthodologie d’accompagnement des témoins et les enseignements tirés de nombreuses années d’enquête. Une rencontre essentielle pour celles et ceux qui souhaitent comprendre ce que vivent réellement les personnes dites « contactées » ou « enlevées » — au-delà des clichés et du sensationnalisme. Mot de l'organisateur Chère lectrice, cher lecteur, Comme vous le savez, le congrès EX-SITU, premier du genre en France et en Europe, rassemblera un panel d’experts incluant le très renommé Whitley Strieber . Notre marraine, Marie-Thérèse de Brosses , dont les travaux ont inspiré cet événement exceptionnel, interviendra également sur l'affaire extraordinaire du Colonel Filiberto Càrdenas. À travers mes années d'expérience dans l'organisation d'événements, j'ai eu le privilège de rencontrer des conférenciers de qualité et d'accéder à des informations exclusives. Cependant, rien ne m'avait préparé à ce que j'ai récemment découvert en consultant la présentation du congrès, de Whitley Strieber. Les révélations qu'il s'apprête à dévoiler pourraient bien changer définitivement notre perception de la réalité. "Ensemble : nous allons forcer une nouvelle porte" Le sujet des OVNI, qui peine à être entendu dans les médias traditionnels, continue timidement son ascension vers une reconnaissance croissante. On me demande parfois : « Ne penses-tu pas que le congrès EX-SITU est en avance sur son temps ? » Ma réponse est toujours la même : « Oui, bien sûr, mais il est parfois nécessaire de forcer certaines portes pour faire avancer l'étude et la réflexion sur certains sujets, afin d'empêcher ces portes de se refermer définitivement. » Une divulgation officielle peut prendre des décennies, mais elle a parfois été rendue possible par ceux qui ont su pousser ces portes fermées. Bien qu'elles ne restent jamais entièrement ouvertes, elles ne se referment jamais totalement non plus. À l’heure où l’intelligence artificielle façonne notre quotidien et suscite de nombreuses interrogations sur la place de l’être humain dans nos sociétés modernes, de nouvelles hypothèses émergent sur les OVNI et les rencontres rapprochées. S'agit-il de visiteurs venus du futur, d'ailleurs, d'autres dimensions ou d'autres réalités ? Les témoignages nous confortent parfois dans une hypothèse plutôt qu'une autre, selon la nature des faits. Chaque indice découvert mène souvent à de nouvelles questions, et les énigmes se complexifient au fil des informations qui nous parviennent. Mon expérience m'a permis d'échanger avec de nombreux "expérienceurs", et le constat est toujours le même : toutes les hypothèses évoquées ci-dessus semblent envisageables. Ces observations remettent inévitablement en question la nature de notre réalité et renforcent l'idée que nous pourrions être les captifs d'une caverne de Platon. Existe-t-il une issue de secours, un code nous permettant de voir la vérité telle qu'elle est réellement ? La réponse est oui. Cette réponse se cache dans les travaux de tous ces chercheurs qui ont consacré leur vie à assembler les pièces de ce puzzle captivant et mystérieux. Tous ne seront pas présents au congrès EX-SITU, d'où la nécessité d'organiser d'autres sessions à l'avenir. Ceux qui ont répondu présent pour cette première édition sont, je vous l'assure, les architectes d'un nouveau paradigme que vous découvrirez bientôt. " Whitley Strieber : là où personne ne l'attend..." Whitley Strieber fait partie de ces pionniers qui ont ouvert la voie à une autre réalité. Son parcours est inspirant : enlevé dès les premières heures, il a développé des liens profonds avec ses "visiteurs" et est devenu leur élève . Ses leçons et les enseignements qu'il en a tirés nous poussent à dépasser les simples "faits" et à envisager les infinies possibilités de l'esprit humain et de sa puissance. Jusqu'à présent, nous avons été limités par un système qui entrave notre plein potentiel. Ce que j'ai vu et découvert avec Whitley Strieber va tout changer . Les vidéos qu'il m'a partagées, et qui seront également partagées avec vous, risquent de vous bouleverser profondément. Cependant, tous les contenus qu'il nous a préparés ne seront pas rendus publics . Il est important que chacun puisse les découvrir et en prendre connaissance lors de l'événement. Certains d'entre vous hésitent encore à venir au congrès, tandis que d'autres ont pressenti l'ampleur de l'événement et ont déjà réservé leur PASS. Moi-même et toute l'équipe espérons que le congrès EX-SITU ne sera pas un événement unique, mais marquera le début d'une série de sessions à venir. Hélas, l’avenir étant imprévisible, nous ne pouvons pas en être certains. Ainsi, une question me taraude : que comptez-vous faire ? Serez-vous témoin du changement ou en deviendrez-vous les acteurs et les artisans ? Pour ne rien manquer de ce qui va se passer, une occasion unique vous est offerte les 28 et 29 juin 2025 à l'Odeum de Carcassonne. Rejoignez-nous sans plus attendre avant qu’il ne soit trop tard ! Plus que 3 jours pour acheter votre PASS - Fermeture des réservations pour les PASS casques RR2 le dimanche 15 juin - Passée cette date, tout PASS réservé ne garantira pas l'accès à un casque de traduction pour les différentes interventions de Whitley Strieber. JE RÉSERVE MON PASS Avez-vous souscrit à la location d'un casque audio pour vos conférences ? Pour les personnes qui ne comprennent pas l'anglais, un casque audio est obligatoire pour suivre certaines interventions. En effet, parmi les intervenants des deux jours du congrès, Whitley Strieber interviendra en anglais et deux tables rondes seront dispensées dans la langue de Shakespeare. Afin de vous assurer que vous avez souscrit à l’option du casque audio, vous pouvez vérifier votre billet, où la mention figure en page 1 ou en page 2 du fichier PDF reçu par courriel lors de l’achat de votre PASS. Si vous n’avez pas encore loué de casque, vous avez j usqu’au 15 juin . Passé ce délai, aucun casque ne pourra être loué sur place. Je réserve un casque audio
- Quand le Pentagone nourrit le mythe qu’il veut enterrer
Par MUFON France La stratégie américaine de désinformation sur les OVNIs a façonné, brouillé et parfois saboté la recherche ufologique y compris au-delà de ses frontières. Un rapport récemment publié par le Wall Street Journal jette une lumière crue et, inattendue, sur l’un des phénomènes les plus fascinants du XXe siècle : la construction du mythe OVNI aux États-Unis. Et si une part de cette mythologie n’était pas le fruit d’un emballement collectif, mais bien le produit… d’une stratégie militaire délibérée ? Dans les années 1980, à proximité de la base de tests de Groom Lake (plus connue sous le nom d’Area 51), des membres de l’Air Force auraient diffusé de fausses photos d’OVNIs dans les bars et les cercles ufologiques locaux . Ces opérations avaient un objectif clair : détourner les curieux et les espions potentiels des véritables essais en cours — comme ceux du F‑117 Nighthawk , un avion furtif révolutionnaire pour l’époque. Ce n’était pas une bavure ni une improvisation : selon le rapport, ces campagnes relevaient d’un stratagème institutionnalisé , s’appuyant sur la crédulité du public pour créer un brouillard narratif protecteur autour des projets classifiés. L’effet boomerang Mais cette stratégie s’est retournée contre ses instigateurs. En alimentant les récits d’engins venus d’ailleurs, le Pentagone a semé un doute persistant dans la société civile, qui perdure encore aujourd’hui...suivez notre regard ! À force de désinformer pour mieux dissimuler, l’armée américaine a involontairement contribué à créer une "mythologie" moderne qu’elle peine désormais à déconstruire. L’impact sur la recherche civile Pendant que l’armée américaine semait volontairement des rumeurs d’OVNIs pour masquer ses projets classifiés, des centaines d’enquêteurs civils, d’associations et de témoins ont vu leur crédibilité sapée. Ridiculisés dans les médias, marginalisés par les institutions, parfois même harcelés, ces passionnés du vrai ont dû mener leurs enquêtes dans un brouillard savamment entretenu. Le préjudice est immense : non seulement il a freiné la recherche sérieuse, mais il a aussi contaminé l’opinion publique et les archives avec des fausses pistes introduites délibérément. Aujourd’hui, alors que certains demandent justice et transparence, il est urgent de réhabiliter les chercheurs honnêtes et d’assainir le terrain en distinguant le mythe instrumentalisé… de la réalité encore inexpliquée. Une désinformation à portée mondiale Si l’enquête du Wall Street Journal se concentre sur les stratégies du Pentagone, il est difficile d’imaginer que les effets de cette manipulation soient restés cantonnés aux États-Unis. Trois phénomènes majeurs suggèrent une contamination internationale : effet d’entraînement médiatique, influence sur les services étrangers, imitation par opportunisme. Et en France ? Une prudence à double tranchant En France, l’approche officielle du phénomène OVNI s’est voulue rationnelle et encadrée dès la fin des années 70, notamment à travers la création du GEPAN (aujourd’hui GEIPAN). Mais cette volonté de rigueur scientifique a parfois coïncidé avec une forme de frilosité institutionnelle, notamment face à des cas potentiellement sensibles. Sans tomber dans la théorie du complot, il est légitime de poser la question : les filtres d’analyse appliqués ici, ont-ils toujours été exempts d’influences étrangères ? Ce que cette révélation nous impose, ce n’est pas de jeter le bébé avec l’eau du bain, mais de redoubler d’exigence méthodologique — sans jamais éteindre la parole des témoins. Oui, une partie de la mythologie ufologique a été construite de toutes pièces par des agences militaires, dans le but de masquer des programmes sensibles. Mais cela ne disqualifie en rien la richesse, la sincérité ni la diversité des témoignages collectés depuis des décennies. Un des rôles du MUFON (et de toutes les organisations de recherche sérieuse) est aussi d’accueillir ces récits, de les documenter avec respect, et d’en préserver la mémoire. Ce n’est que dans un second temps (rarement à notre niveau) et selon les cas, qu’un travail de discernement peut être engagé entre les effets d’une désinformation historique… et les phénomènes véritablement inexpliqués. La véritable divulgation, c’est celle qui regarde les faits en face, y compris ce qui dérange, mais toujours avec rigueur, loyauté et respect des témoins.
- Ovnis : 472 témoignages en mai 2025, la France enquête sur 20 cas
Rapport MUFON – Mai 2025 : les chiffres, les pays, et les enquêtes en cours Chaque mois, le MUFON (Mutual UFO Network) publie son rapport mondial des observations d’OVNIs reçues via le CMS (Case Management System).En mai 2025, 472 témoignages ont été signalés à travers le monde — un record pour ce deuxième trimestre. Mais ce n’est pas tout. 🎯 L’équipe MUFON France est actuellement en charge de 20 enquêtes issues de ce rapport , réparties sur plusieurs pays d’Europe centrale et occidentale. 📈 Les grandes tendances du mois 472 cas enregistrés , soit une hausse de +21 % par rapport à avril. Les États-Unis restent largement en tête (342 signalements). La France passe de 5 à 8 observations . Le nombre de pays concernés continue d’augmenter, preuve d’un intérêt mondial croissant. 🧪 Enquête en cours : 20 cas pris en charge par MUFON France L’équipe francophone du MUFON enquête actuellement sur des cas signalés dans les pays suivants : 🇫🇷 France : 8 cas 🇧🇬 Bulgarie : 2 cas 🇸🇰 Slovaquie : 2 cas 🇵🇱 Pologne : 2 cas 🇺🇦 Ukraine : 1 cas 🇷🇴 Roumanie : 1 cas 🇭🇷 Croatie : 1 cas 🇵🇹 Portugal : 1 cas 🇭🇺 Hongrie : 1 cas 🇪🇸 Espagne : 1 cas ✅ Total : 20 dossiers ouverts, tous pris en charge par le réseau francophone MUFON et ses enquêteurs. Cela démontre la portée internationale du MUFON France et l’implication croissante de son équipe dans la coordination européenne. 🌍 Top 10 des pays les plus actifs – Mai 2025 🇺🇸 États-Unis : 342 🇬🇧 Royaume-Uni : 21 🇦🇺 Australie : 20 🇧🇷 Brésil : 13 🇨🇦 Canada : 11 🇫🇷 France : 8 🇮🇳 Inde : 6 🇮🇷 Iran : 4 🇧🇬 Bulgarie : 3 🇨🇴 Colombie : 3e. 📌 Tous les pays ayant rapporté des cas en mai 2025 États-Unis (342), Royaume-Uni (21), Australie (20), Brésil (13), Canada (11), France (8), Inde (6), Iran (4), Bulgarie (3), Colombie (3), Ukraine (2), Slovaquie (2), Bolivie (2), Pologne (2), Allemagne (2), Afrique du Sud (2), Finlande (2), Russie (2), Liban (1), Qatar (1), Namibie (1), Vietnam (1), Fidji (1), Italie (1), Soudan (1), Mexique (1), Roumanie (1), Autriche (1), Croatie (1), Indonésie (1), Nicaragua (1), Îles Vierges britanniques (1), Corée du Sud (1), Portugal (1), Turquie (1), Afghanistan (1), Chili (1), Hongrie (1), Maroc (1), Azerbaïdjan (1), Danemark (1), Philippines (1), Espagne (1). Voici le graphique illustrant les 10 formes d’objets volants les plus signalées en mai 2025 . Les formes circulaires, sphériques et "inconnues" restent majoritaires, suivies des étoiles et objets ovales. 📏 Distance des objets par rapport aux témoins Les témoignages recueillis en mai 2025 permettent également d’estimer la distance perçue entre l’objet et le témoin . Voici la répartition : À moins de 30 mètres (< 100 ft) : 58 signalements Entre 30 et 150 mètres (101–500 ft) : 44 signalements Entre 150 mètres et 1,6 km (501 ft – 1 mile) : 72 signalements À plus de 1,6 km (Over 1 mile) : 84 signalements Distance inconnue (Unknown) : 71 signalements Aucune donnée fournie (No value) : 54 signalements 🔍 Analyse rapide : La majorité des objets sont décrits comme étant à grande distance , mais près d’un quart des témoins estiment avoir observé l’objet à moins de 150 mètres, ce qui implique des rencontres relativement rapprochées. ✍️ Témoignez, vous aussi L’ufologie ne peut progresser sans les témoignages directs des citoyens . Si vous avez observé un phénomène étrange dans le ciel — qu’il soit récent ou ancien — votre récit peut être utile . Même les observations les plus brèves ou les plus “ordinaires” peuvent, par croisement, révéler des phénomènes notables. 👉 Rendez-vous sur mufonfrance.fr pour déposer un témoignage en toute simplicité.
- Ufologie, informations et signifiances
Dans le dernier numéro du magazine numérique Contacts! Éric Zurcher nous a partagé un article de fond ; titre "Ufologie, informations et signifiances". Le texte étant trop long pour le magazine, nous vous proposons de le dire à son entier en téléchargeant le PDF en fin de page. Bonne lecture à tous et n'oubliez pas de vous abonner à Contacts ! Question de concepts. Des millions de témoins passent pour avoir vu « quelque chose » depuis plus d’un siècle et cette masse d’observations se réduit à l’acronyme « ovni » (ou UFO, PAN, UAP, etc.) mais c’est sans doute Aimé Michel qui en a donné la définition la plus puissante : « Nous nous trouvons face à une hyperphysique qui se manifeste ponctuellement (occasionnellement) dans notre environnement ». Il faut toujours faire attention aux propos du philosophe français, surtout quand ils paraissent simples et facilement compréhensibles. Lors de mes discussions avec lui, en 1978, j’ai réalisé que le concept d’hyperphysique découlait d’une vision anthropologique et je voudrais en souligner deux points. D’abord, elle signifiait sa conviction que nous étions encore loin d’avoir tout compris de l’univers et de ses lois. Dans une approche « évolutive » au sens de l’évolution des espèces, l’existence de formes d’intelligences plus avancées est fortement probable. Nécessairement, une telle intelligence devrait posséder une connaissance différente de l’ontologie ( ce qui existe en soi ), c’est à dire de la réalité universelle et de ses lois. Aimé Michel évoquait ainsi une « métaphysique » au sens laïcisé : « ce qui est au-delà de … notre propre compréhension de la physique ». Cette situation est inséparable du décalage évolutif entre deux espèces. Dans le seul cadre de l’histoire humaine, on a pu constater les résultats d’un tel décalage entre deux civilisations, fusse-t-il infime. Ce qui en a résulté donne le vertige, à l’exemple de l’arrivée des espagnols au « Nouveau Monde » au XVI° siècle. Penser un décalage gigantesque entre deux espèces très différentes relève d’un exercice impossible ; on ne peut que subodorer un lien logique entre une hyper intelligence, une hyperphysique et éventuellement l’hyper technologie qui en découlerait. De ce point de vue, l’ovni n’est qu’en ensemble de signes qui se manifeste à nous-mêmes. Le second point concerne le côté « plastique » du concept d’hyperphysique. Aimé Michel admettait un postulat de nature « exogène » selon la terminologie actuelle (*) tout en veillant à ne pas se laisser enfermer dans une doxa, un système de pensée refermé sur lui-même et exclusif des autres. A titre personnel, je suis également sur cette ligne car la doxa, avec le « brouillage humain, fait partie des pires ennemis de la recherche. On constate que l’HET (l’Hypothèse Extra-Terrestre) reste ultra-majoritaire dans le public comme chez les ufologues, ainsi que dans les divers mouvements qui en sont l’expression. Le taux doit tourner autour de 95 % et c’est normal puisqu’il s’agit de l’hypothèse la plus spontanément logique. Cependant, nous n’en avons pas la preuve et nous constatons qu’un petit reliquat (autour de 5 %) pense différemment et dans le cadre d’un postulat endogène non réductionniste ; ce qui signifie que l’humain, ou plus exactement la conscience humaine, serait productrice du phénomène. Il s’agit généralement de gens intelligents et possédant un cursus universitaire de haut-niveau. Leurs arguments sont recevables parce que fondés sur de nombreux récits de témoins dont les contenus suggèrent un effet miroir et une proximité troublante avec l’humain, son histoire et sa culture (**). Mais ce postulat très particulier ne peut en aucun cas faire l’économie d’une « révolution épistémologique » qui permettrait de crédibiliser un tel scénario. En son absence, il doit fonctionner sur des concepts comme la « pensée créatrice », les phénomènes « PSI », et surtout l’omnipotence d’un inconscient … justement en lien avec une ontologie encore voilée de l’univers. Question de concepts. Des millions de témoins passent pour avoir vu « quelque chose » depuis plus d’un siècle et cette masse d’observations se réduit à l’acronyme « ovni » (ou UFO, PAN, UAP, etc.) mais c’est sans doute Aimé Michel qui en a donné la définition la plus puissante : « Nous nous trouvons face à une hyperphysique qui se manifeste ponctuellement (occasionnellement) dans notre environnement ». Il faut toujours faire attention aux propos du philosophe français, surtout quand ils paraissent simples et facilement compréhensibles. Lors de mes discussions avec lui, en 1978, j’ai réalisé que le concept d’hyperphysique découlait d’une vision anthropologique et je voudrais en souligner deux points. D’abord, elle signifiait sa conviction que nous étions encore loin d’avoir tout compris de l’univers et de ses lois. Dans une approche « évolutive » au sens de l’évolution des espèces, l’existence de formes d’intelligences plus avancées est fortement probable. Nécessairement, une telle intelligence devrait posséder une connaissance différente de l’ontologie ( ce qui existe en soi ), c’est à dire de la réalité universelle et de ses lois. Aimé Michel évoquait ainsi une « métaphysique » au sens laïcisé : « ce qui est au-delà de … notre propre compréhension de la physique ». Cette situation est inséparable du décalage évolutif entre deux espèces. Dans le seul cadre de l’histoire humaine, on a pu constater les résultats d’un tel décalage entre deux civilisations, fusse-t-il infime. Ce qui en a résulté donne le vertige, à l’exemple de l’arrivée des espagnols au « Nouveau Monde » au XVI° siècle. Penser un décalage gigantesque entre deux espèces très différentes relève d’un exercice impossible ; on ne peut que subodorer un lien logique entre une hyper intelligence, une hyperphysique et éventuellement l’hyper technologie qui en découlerait. De ce point de vue, l’ovni n’est qu’en ensemble de signes qui se manifeste à nous-mêmes. Le second point concerne le côté « plastique » du concept d’hyperphysique. Aimé Michel admettait un postulat de nature « exogène » selon la terminologie actuelle (*) tout en veillant à ne pas se laisser enfermer dans une doxa, un système de pensée refermé sur lui-même et exclusif des autres. A titre personnel, je suis également sur cette ligne car la doxa, avec le « brouillage humain, fait partie des pires ennemis de la recherche. On constate que l’HET (l’Hypothèse Extra-Terrestre) reste ultra-majoritaire dans le public comme chez les ufologues, ainsi que dans les divers mouvements qui en sont l’expression. Le taux doit tourner autour de 95 % et c’est normal puisqu’il s’agit de l’hypothèse la plus spontanément logique. Cependant, nous n’en avons pas la preuve et nous constatons qu’un petit reliquat (autour de 5 %) pense différemment et dans le cadre d’un postulat endogène non réductionniste ; ce qui signifie que l’humain, ou plus exactement la conscience humaine, serait productrice du phénomène. Il s’agit généralement de gens intelligents et possédant un cursus universitaire de haut-niveau. Leurs arguments sont recevables parce que fondés sur de nombreux récits de témoins dont les contenus suggèrent un effet miroir et une proximité troublante avec l’humain, son histoire et sa culture (**). Mais ce postulat très particulier ne peut en aucun cas faire l’économie d’une « révolution épistémologique » qui permettrait de crédibiliser un tel scénario. En son absence, il doit fonctionner sur des concepts comme la « pensée créatrice », les phénomènes « PSI », et surtout l’omnipotence d’un inconscient … justement en lien avec une ontologie encore voilée de l’univers.... SUITE DE L'ARTICLE DE ERIC ZURCKER :
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Le mois d’avril a vu une légère hausse des signalements avec 394 observations d’OVNIs recensées ( par rapport au mois de mars 2025) via le CMS du MUFON, soit une progression de 3 % par rapport à mars. Les États-Unis dominent toujours largement la scène, mais l’attention s’est portée ce mois-ci sur l’Australie , qui enregistre un bond spectaculaire… largement dû à une série de faux témoignages . Dans la zone MUFON France , l’activité est en léger recul avec 10 cas répartis sur quatre pays . La France reste stable, tandis que l’Espagne et la Belgique, actives le mois dernier, n’ont enregistré aucun signalement en avril. Ces fluctuations nous rappellent à quel point la vigilance et la participation du public sont essentielles. L’étude des formes d’objets reste précieuse : sphères, cercles et triangles dominent encore, confirmant une tendance structurelle dans les témoignages. Nous invitons chacun à ne pas hésiter à témoigner, que ce soit pour une observation récente ou ancienne. Chaque signalement alimente une base de données vivante, indispensable pour progresser dans la compréhension du phénomène. temoignage@mufonfrance.fr Pays ayant rapporté des observations en avril 2025 :États-Unis (277), Australie (41 ), Canada (13), Royaume-Uni (12), Brésil (6), France (5), Pays-Bas (4), Pologne (4), Slovaquie (3), Porto Rico (3), République tchèque (2), Iran (2), Mexique (2), Hongrie (2), Irlande (2), Inde (2), Hong Kong (1), Turquie (1), Nouvelle-Zélande (1), République dominicaine (1), Portugal (1), Bahamas (1), Allemagne (1), Maroc (1), Thaïlande (1), Colombie (1), Norvège (1), Argentine (1), Finlande (1), Italie (1). Total : 394 signalements Analyse comparative – Rapports MUFON Mars 2025 vs. Avril 2025 Indicateur Mars 2025 Avril 2025 Évolution Nombre total de cas 381 394 +3 % (+13 cas) Pays signalant ≥ 10 cas 4 pays 5 pays + 1 pays Zone MUFON France* 22 cas 10 cas –55 % * France, Belgique, Suisse, Pays‑Bas, Espagne, Portugal, Gibraltar. 1. Les grands gagnants / perdants Rang avril Pays Cas avril Cas mars Variation 1 États‑Unis 277 269 ▲ +8 2 Australie 41 11 ▲ +30 (+273 %) 3 Canada 13 17 ▼ –4 4 Royaume‑Uni 12 24 ▼ –12 5 Brésil 6 2 6 France 5 5 stable Note sur les signalements en Australie Le bond spectaculaire du nombre de signalements en Australie en avril 2025 ( +273 % par rapport à mars ) s’explique en grande partie par la diffusion de plusieurs canulars organisés .Certains témoignages enregistrés via CMS ont été liés à des vidéos falsifiées ou à des événements satiriques volontairement montés pour piéger les plateformes de signalement. Cela rappelle l’importance du travail de vérification terrain , et du discernement entre signalement brut et observation réellement inexpliquée. 2. Zone MUFON France (détail) Pays Avril Mars Commentaire France 5 5 Stable Pays‑Bas 4 2 Doublement (+2) Espagne 0 5 Forte baisse Portugal 1 2 Légère baisse Belgique 0 1 Aucun cas ce mois‑ci Suisse 0 0 - Gibraltar 0 0 - Interprétation rapide : après un mois de mars très actif, notre zone retombe à un volume classique. La hausse néerlandaise compense partiellement l’absence d’Espagne. MOT DU DIRECTEUR DU MUFON David MacDonald : Le plus impressionnant, c’est qu’il y a eu 12 cas signalés d’atterrissages, de vols stationnaires ou de décollages, ainsi que 17 entités observées. Le nombre de cas d’enlèvements (ERT) s’élève à 395. Aucun questionnaire d’expérienceur n’a été soumis. Pour consulter vous-même les données du CMS, rendez-vous sur www.mufon.com et cliquez sur « UFO Case Files » afin de : Consulter facilement les 20 dernières observations, Effectuer une recherche personnalisée dans la base de données CMS par date et/ou lieu, Ou vous connecter au CMS pour accéder à des informations encore plus détaillées sur les observations d’OVNI dans votre région ou dans le monde. TOUJOURS PLUS D'INFORMATIONS : États ayant rapporté des observations en avril 2025 : Arizona (27), Florida (24), Texas (22), California (20), New Jersey (12), Missouri (12), New Mexico (11), Colorado (10), Pennsylvania (10), Michigan (9), North Carolina (8), Washington (8), Illinois (7), New York (6), Virginia (6), Rhode Island (5), Arkansas (5), Wisconsin (5), Maryland (5), South Carolina (4), Iowa (4), Kentucky (4), Ohio (4), Georgia (4), Hawaii (3), Massachusetts (3), Minnesota (3), Kansas (3), Mississippi (3), Louisiana (3), Oklahoma (3), Utah (3), Maine (3), New Hampshire (3), Tennessee (2), Connecticut (2), Delaware (2), Montana (2), Oregon (2), West Virginia (1), South Dakota (1), Wyoming (1), Nevada (1), Alabama (1).
- Les réseaux de neurones et le kaleidoscope OVNI 2/2
Laurent Galtier Chercheur, Directeur des enquêtes du MUFON France laurent.galtier.auteur@outlook.fr V1.0 du 8 mai 2025 RÉSUMÉ : Grâce aux progrès récents des intelligences artificielles basées sur les réseaux de neurones, et en utilisant l’outil MidJourney, nous avons exploré une hypothèse originale ( voir partie 1 de l'article ) : le phénomène OVNI pourrait résulter d’un signal hors-contexte, interprété par le cerveau du témoin selon ses propres références et sa mémoire. Cette modélisation, inspirée du fonctionnement des IA génératives, permet de générer des images proches — de façon parfois saisissante — des descriptions issues du phénomène OVNI observé. Elle ouvre aussi la voie à des scénarios théoriques novateurs, susceptibles d’expliquer à la fois sa diversité et plusieurs de ses caractéristiques récurrentes. ➡️ Dans cette seconde partie, découvrez comment l’intelligence artificielle peut enrichir notre compréhension des observations d’OVNI en proposant une lecture inédite de leur variabilité visuelle et de leur impact psychique sur les témoins. 3.2 Expérimentation Nous allons appliquer le modèle présenté dans le paragraphe précédent à deux situations : — un témoin d’OVNI réalisant une observation entre le début et la moitié du XXème siècle ;— un autre témoin réalisant une observation d’OVNI contemporaine, entre la fin du XXème siècle et le début du XXIème. 3.2.1 Observation 1900-1950 Considérons un témoin vivant en Europe ou en Amérique du Nord entre le début et la moitié du XXème siècle ; ses références culturelles en ce qui concerne un engin volant non identifié (ce qu’est un triangle noir) sont les dirigeables, un avion tel que ceux qui ont été conçus pendant la Première Guerre Mondiale, ou une fusée de type V2 (post-Seconde Guerre mondiale). On présente dans la Figure 5 la sortie de MidJourney, une intelligence artificielle générative, lorsque nous cherchons à hybrider l’image d’un avion et d’un dirigeable de ces époques avec celle d’un triangle noir. Utilisation de la command blend avec MidJourney V6 Figure 5 – Hybride d’un dirigeable, d’un avion ou d’une fusée de la période 1900-1950 avec un triangle noir Nous obtenons de bien étranges dirigeables, des objets volants non identifiés en forme de cigares, sombres, pourvus de lumières, de projecteurs, de curieuses formes et excroissances. De même, nous obtenons d’étonnants avions dédoublés, illogiques, parfois sans empennages, avec d’étonnantes lumières et projecteurs ; le lecteur constatera à quel point cet hybride avion–triangle noir est tout à fait "tôle et boulons". Quant à la fusée V2, elle conduit à une forme étrange en croix, ou à une fusée d’un dessin plutôt sophistiqué [Note 4]. 3.2.2 Observation contemporaine Considérons maintenant un témoin vivant plutôt en fin du XXème siècle ou au début du XXIème. Ses références culturelles aéronautiques concernant un objet volant non identifié (OVNI) sont par exemple un avion de ligne de type Airbus au profilé classique, un hélicoptère, ou, en ce qui concerne un avion extrêmement performant et au design futuriste, le SR-71 Blackbird de Lockheed. Le résultat de leur hybridation par MidJourney, outil d’intelligence artificielle appliquée à l’ufologie, est donné dans la Figure 6. Utilisation de la command blend avec MidJourney V6 Figure 6 – Hybride de véhicules aériens fin du XXème - début XXIème avec un triangle noir Encore une fois, le mélange de tout cela est hétéroclite et absurde. Les images montrent des hybrides de véhicules qui sont sans doute bien incapables de voler. On note que le mélange entre le SR-71 et le triangle construit des avions qui ne sont pas sans rappeler les avions les plus modernes — par exemple le F-35 ou, un peu plus ancien, le F-117. Ces résultats visuels s’inscrivent dans la logique du kaléidoscope OVNI tel qu’il est perçu à travers les récits de témoins d’OVNI modernes. 3.2.3 Proposition de conclusion Nous constatons que, par le biais de MidJourney, nous avons réussi à reproduire l’extrême diversité du kaléidoscope OVNI, à partir de seulement deux images en entrée du modèle. Les images utilisées se différencient pour l’essentiel par la différence de leur forme (dirigeables, avions, hélicoptère, fusée), considérés comme connues, et celle du triangle noir, considéré comme l’objet hors-contexte, c’est-à-dire étrange. Nous pouvons ainsi proposer cette conclusion : la dimension protéiforme du phénomène OVNI, et le kaléidoscope généré, peuvent avoir pour origine la confrontation entre un signal hors-contexte, introduit et traité par le cerveau du témoin (modélisé ici comme un réseau de neurones), lequel déformera ce signal pour le mélanger à son contexte culturel qui ne l’inclut pas. Cette conclusion sera discutée ci-dessous. Note : dans les Figures 5 et 6, c’est la V6 de MidJourney qui a été utilisée, contrairement à la Figure 2 où c’est la V4 qui avait été employée. En effet, la V6 a appris à ne pas générer d’image d’hybride avion/oiseau, ce qui contraignait auparavant à employer une version précédente — où une telle correction n’avait vraisemblablement pas encore été mise en place. En revanche, la V6 n’a toujours pas appris à ne pas produire d’hybride entre, d’une part, un dirigeable, un avion, un hélicoptère ou une fusée, et, d’autre part, un triangle noir — une forme typique d’OVNI triangulaire souvent rapportée dans les témoignages ufologiques. Un tel correctif n’est sans doute pas, en effet, une priorité pour les ingénieurs qui développent MidJourney, dont l’usage s’étend désormais aux modélisations visuelles de phénomènes inexpliqués. Dans le contexte de cet article, ce constat est pour le moins amusant, puisqu’il tend à soutenir le présent argumentaire sur la nature protéiforme du phénomène OVNI, et sur la manière dont les intelligences artificielles peuvent involontairement participer à une forme de validation expérimentale en ufologie. 4 Discussion 4.1 Provenance du signal Par construction de la présente démonstration, le signal est forcément externe au témoin, car il ne fait pas partie de son contexte culturel. Se pose ainsi la question de l’origine de ce signal exogène, élément central de notre modélisation du phénomène OVNI. Pour raisonner sur ce sujet, nous pouvons construire plusieurs scénarios explicatifs. 4.1.1 Processus d’imprégnation par une intelligence exogène Le premier scénario hypothétique que nous pouvons construire serait celui d’une intervention d’une intelligence exogène (NHI, pour Non-Human Intelligence). Ce scénario pourrait être décrit, schématiquement, de la façon suivante : une civilisation avancée exogène cherche à entrer en contact avec l’humanité sur Terre. Les motivations qui sous-tendent cette initiative peuvent être diverses, plus ou moins imaginables, plus ou moins inquiétantes ; cette NHI entreprend au préalable un processus d’imprégnation, c’est-à-dire qu’elle veut habituer l’humanité, avant son contact, à ce futur événement, en diffusant parmi nous un certain nombre d’idées, de concepts, d’images qui serviront à ce contact. Encore une fois, les raisons qui motiveraient une telle démarche sont difficiles à anticiper mais les possibilités sont nombreuses : faciliter le contact en construisant un socle commun de connaissances, limiter les risques de désastre civilisationnel ("culte du cargo"), ou encore, pour les scénarios les plus paranoïaques, préparer nos mentalités à une éventuelle invasion... pour réaliser cette imprégnation, la NHI utilise une transmission à longue portée de mots, ou d’images partielles, lesquelles permettent de construire ce socle commun. Le procédé pourrait-être la transmission de mots, d’image, la suggestion/hypnose, ou, de manière plus spéculative, se baser sur des moyens télépathiques... Le processus serait alors le suivant : introduction d’une idée exogène -> transformation de cette idée par un réseau de neurones -> production d’un kaléidoscope d’objets hybrides. Dans le cadre d’un processus d’imprégnation postulé, on peut noter que ce processus peut correspondre à un apprentissage progressif. Ainsi, plus l’idée est répétée dans la conscience d’un grand nombre de témoins, plus le nombre de réseaux de neurones mis à contribution sera élevé, formant un réseau de réseaux en croissance rapide. Or, un réseau plus grand, nous l’avons vu en ce qui concerne MidJourney, cela permet de produire de meilleures images - et d’éviter des pièges (cf Figure 1). Ainsi, en stimulant régulièrement des êtres humains, la NHI serait susceptible de rendre plus perceptible, plus précis, et de moins en moins étonnant, voire choquant, son message. 4.1.2 Interaction avec la Noosphère Le mécanisme d’hybridation d’un contexte connu avec un signal hors-contexte peut tout à fait s’appliquer également à des interactions entre le cerveau du témoin et une hypothétique noosphère. Pour explorer ce scénario, considérons par exemple le modèle construit par Michael Vaillant [Réf 3] dans son article publié en 2025. Dans ce modèle, il est discuté l’hypothèse selon laquelle les apparitions d’OVNI, ou de créatures mythiques type cryptides, pourraient provenir d’interactions entre l’esprit du témoin et la Noosphère — définie comme une dimension informationnelle du multivers, spécialisée dans le stockage et la transmission d’informations mentales collectives. Cela pourrait conduire à la visualisation d’égrégores, définis comme des agrégats d’idées culturelles, associées à un environnement ou à une mémoire collective, répétées au fil du temps et persistant sous forme semi-autonome dans la Noosphère. Dans le cadre du modèle présenté ici, le signal hors-contexte proviendrait d’une réception par le témoin d’informations issues de la Noosphère, associées au lieu ou au mythe local. La représentation mentale générée serait donc un mélange entre la mémoire individuelle du témoin (contexte connu), et une idée ou image issue de la Noosphère (signal hors-contexte), potentiellement construite il y a des siècles ou des millénaires. Cette confrontation entre mémoire personnelle et mémoire collective pourrait alors générer une manifestation typique du kaléidoscope OVNI, comme en témoignent de nombreux récits ancrés dans une dimension mythologique ou symbolique forte. 4.1.3 Intelligence exogène et technologies mémétiques Dans le scénario présenté dans le paragraphe précédent, le signal n’est pas exogène, mais endogène : il provient en effet provenant d’une noosphère humaine, regroupant idées, émotions et expériences construites au fil de l’histoire par l’humanité. On peut toutefois relever que les deux hypothèses "civilisation exogène" et "noosphère" peuvent être combinées : la noosphère pourrait par exemple être partagée entre les consciences humaines et celles des NHI. Ainsi, les idées provenant des NHI pourraient influencer, par le biais de la noosphère, et au travers d’une distance spatiale quelconque, un témoin humain. Nous pouvons aller plus loin. Des NHI très évoluées auraient pu développer une "technologie mémétique", permettant d’influencer la noosphère. Cette influence pourrait concerner l’espace aux alentours de leur civilisation, et possiblement beaucoup plus loin, au travers des gouffres interstellaires, et ce jusqu’à la Terre. Ainsi, la noosphère permettrait de nous transmettre un signal exogène. En ce cas, le signal serait d’origine exogène via la noosphère, et cela rejoindrait le premier scénario de contact décrit dans cet article (cf §4.1.1). 4.1.4 Hypothèse inverse Notons que le présent modèle pourrait également s’appliquer à un autre type d’hypothèse. Construisons le scénario suivant : supposons qu’une NHI ait construit sur Terre une installation automatisée, et ce peut-être il y a de très nombreuses années, siècles, millénaires, ou plus encore ; cette base automatisée est dotée d’une IA fonctionnant selon le principe du réseau de neurones ; faisons l’hypothèse que cette installation ait pour mission d’observer, de surveiller les activités humaines, le tout en dissimulant sa présence ; pour ce faire, cette base exogène pourrait construire des appareils ressemblant aux artefacts humains, de façon à pouvoir dissimuler ses activités. Le modèle est ici inversé : le "cerveau" qui traite l’information est celui de l’IA exogène (et non plus celui du témoin humain) ; le contexte connu est celui de l’IA exogène, qui a éventuellement appris de l’histoire humaine, pour s’adapter à son évolution technologique ; le signal hors-contexte serait alors les différents appareils volants, inventés successivement par l’humanité au cours des 150 dernières années. Dans ce scénario, on peut imaginer que le phénomène OVNI est un ensemble d’appareils mimétiques, s’efforçant de se camoufler dans le trafic aérien humain, mais n’y parvenant pas de manière exacte, car ayant toujours un retard de quelques décennies sur les innovations humaines. Ce scénario permet ainsi de générer à nouveau le kaléidoscope OVNI et sa dimension protéiforme. Il pourrait en outre être renforcé par l’hypothèse supplémentaire d’une installation vieillissante et dysfonctionnelle, et donc incapable de créer des simulacres convaincants. Dans ce scénario, il faut relever que le phénomène serait bel et bien matériel, et susceptible de laisser des traces physiques. L’explication du kaléidoscope OVNI comme le traitement par un réseau de neurones d’un contexte connu (la mémoire de l’IA exogène) et d’un signal hors-contexte (les innovations humaines), est toujours valide ici, quoique inversée. 4.2 Évaluation de la thèse 4.2.1 Mérites Dans ces différents scénarios, la notion de réseau de neurones semble permettre d’expliquer qualitativement une grande part de la dimension protéiforme du phénomène OVNI. On peut remarquer qu’elle permet d’expliquer également une part notable des autres caractéristiques, telles que définies par Éric Zurcher [Réf 4] : performances hors-normes, ce sera possible si le phénomène OVNI ne consiste qu’en une représentation interne au témoin ; phénomènes lumineux, dimension conscientielle, intentionalité et effet miroir, dans le cas d’un signal exogène introduit dans la conscience du témoin, interprété par son cerveau, et ce dans le cadre d’un processus d’imprégnation mentale ; l’elusivité pouvant quant à elle provenir de la construction même du signal, ne pouvant pas durer de manière persistante, par conception ou du fait de limitations purement physiques ; la dimension temporelle ("effet Oz") pourrait quant à lui être le résultat de l’état de conscience modifié éventuellement impliqué chez le témoin par la transmission du signal. 4.2.2 Limites Nous avons déjà pointé les limites de la comparaison entre le cerveau humain et une IA type "MidJourney", fut-elle basée sur des réseaux de neurones artificiels. Nous ne prétendons pas proposer une preuve définitive, mais plutôt une appréciation qualitative et visuelle de la conclusion proposée, à même d’ouvrir de nouvelles pistes d’investigation en ufologie. Il faut toutefois relever que les IA génératives sont l’outil disponible aujourd’hui le plus proche du fonctionnement du cerveau humain ; il n’est donc pas inutile d’en explorer les conséquences, en ayant conscience, bien sûr, de toutes ses limites. Par ailleurs, la thèse proposée ici ne concerne bien sûr que les observations d’OVNI n’impliquant pas de trace matérielle, puisqu’elle implique que le kaléidoscope ne se trouve que sous la forme de représentations mentales du témoin, en réponse à un signal externe hors-contexte. Elle ne peut donc prétendre expliquer en tant que telle les cas qui incluent des traces matérielles (photo ou vidéo, trace dans le sol, crash/dispersion de matériaux, effet physiologique, implants, etc.). Pour ce faire, il est nécessaire de procéder à des hypothèses supplémentaires, par exemple : les cas avec traces matérielles procèdent d’une autre origine que les cas générés par la présente hypothèse (multiplicité des origines du phénomène OVNI) ; pour les effets physiologiques, ceux-là peuvent être éventuellement induits par le procédé d’induction du signal hors-contexte, via éventuellement des effets psychosomatiques ; si le signal hors-contexte est généré par un engin matériel, par exemple de petite taille (appelons-le une "sonde"), alors cet engin est susceptible de générer des traces matérielles ; une dernière hypothèse pourrait concerner l’influence de la conscience sur la réalité, et elle renverrait alors à des notions liées aux hypothèses psi, à la parapsychologie, et aux théories dites de conscience étendue. Bien entendu, dans l’hypothèse où les observations correspondent à des objets fabriqués par une installation exogène dotée d’un réseau de neurones, alors ces objets sont eux-mêmes susceptibles de générer des traces physiques. 4.3 Conclusion Nous avons investigué dans cet article la thèse suivante : la dimension protéiforme du phénomène OVNI, ou une partie de ce phénomène, pourrait être induite par un signal hors-contexte, interprété par le cerveau du témoin d’une manière analogue à celle d’un réseau de neurones, et ce sur la base de sa mémoire constituant un contexte connu. Pour tester cette hypothèse, nous avons utilisé une IA générative d’image (MidJourney), basée sur le principe du réseau de neurones. Cette approche s’est avérée fructueuse, car elle a permis de générer des images reproduisant, à tout le moins qualitativement, le kaléidoscope OVNI. Cette hypothèse permet donc de construire des scénarios explicatifs qui permettent d’expliquer la dimension protéiforme du phénomène OVNI, ainsi qu’une proportion importante des autres caractéristiques du phénomène. Notes 4. Le lecteur averti s’amusera de constater que l’image en bas gauche du cas "V2" hybrid. avec un triangle noir ressemble beaucoup au Starship de la société. SpaceX.) Références [1] Hameroff, Stuart et Roger Penrose. « Consciousness in the universe: a review of the ‘ORCH OR’ theory ». In : Physics of life reviews 11 (août 2013). doi :10.1016/j.plrev.2013.08.002. [2] Robin, D. Les triangles de la nuit - Enquête sur un phénomène inquiétant. TEMPS PRESENT. Nov. 2018. isbn : 978-2351852835. [3] Vaillant, M. « En Quête de Réponses: des Témoignages Extraordinaires aux Vendeurs de Rêves - Le rôle de la Conscience Collective ». In : (fév. 2025). eprint : https://www.u-sphere.com/ [4] Zurcher, E. Révélations ufologiques - L’énigme de la huitième cle dévoilée. JMG. Nov. 2023. isbn : 978-2357843752.
- Les réseaux de neurones et le kaléidoscope OVNI
Par Laurent Galtier Chercheur, Directeur des enquêtes du MUFON France laurent.galtier.auteur@outlook.fr 8 mai 2025 1/2 Résumé Outre le recueil de témoignages et l’accompagnement des témoins, un des principaux enjeux de l’ufologie consiste à proposer des explications rationnelles et des scénarios explicatifs pour les caractéristiques mystérieuses du phénomène OVNI. L’une de ces caractéristiques, très épineuse, concerne la dimension protéiforme du phénomène, laquelle conduit à un paysage d’une grande diversité du phénomène, le kaléidoscope OVNI - pour reprendre les termes d’Éric Zurcher. Par ailleurs, les IA basées sur des réseaux de neurones ont vu leurs performances s’accroître d’une ampleur inégalée ces dernières années. En utilisant une IA générative (MidJourney) nous avons exploré la thèse selon laquelle cette dimensions protéiforme pour rait provenir d’un signal hors-contexte interprété par le cerveau humain du témoin, modélisé comme un réseau de neurones, en fonction de son propre contexte (sa mémoire). Cette approche s’avère plutôt fructueuse, car elle permet de générer des images qui peuvent être rapprochées qualitativement, d’une manière frappante, du kaléidoscope OVNI. De plus, cette thèse permet également de construire des scénarios qui permettent d’expliquer la dimension protéiforme du phénomène OVNI, ainsi qu’une proportion notable des autres caractéristiques du phénomène. 1 Introduction Les logiciels d’intelligence artificielle (IA), comme ChatGPT, Grok ou MidJourney sont entrés très récemment dans nos vies, et ce, plutôt en fanfare. Nous pouvons désormais les utiliser pour, par exemple : générer du texte, réaliser une traduction automatique, rédiger du code informatique, résoudre des équations, ou encore générer des images. Leur polyvalence et leur performance sont telles qu’elles peuvent déjà assister, voire remplacer, des êtres humains pour des tâches auparavant difficiles à automatiser. Comme toute technologie introduite quelque peu brusquement, la généralisation de ces outils va induire des conséquences sociales et environnementales aujourd’hui bien peu connues, mais là n’est pas l’objet de cet article. Il s’agit ici de présenter quelques réflexions sur le mode de fonctionnement de l’IA, ses résultats, et sur ce que ces constats peuvent impliquer vis-à-vis de problématiques ufologiques qui nous intriguent de longue date. Pour ce faire, nous allons réaliser quelques expérimentations utilisant l’IA de génération d’image du laboratoire californien MidJourney Inc. 2 Prolégomènes 2.1 Fonctionnement d’une IA L’IA est un vaste domaine d’étude, qui met en jeu une grande variété de concepts de résolution numérique de problèmes complexes. Ce que collectivement nous nommons aujourd’hui "IA" concerne pour leur grande part des logiciels basés sur le principe du réseau de neurones [Note 1]. Ce concept a été inventé en 1943 par les neurologues Warren McCulloch et Walter Pitts, et a fait l’objet depuis lors de développements réguliers, qui se sont notablement accélérés depuis peu du fait de l’extraordinaire accélération de la puissance de calcul disponible et de la complexité du réseau mondial que constitue Internet. Le réseau de neurones, dans son principe, s’inspire au moins en partie du fonctionnement connu du cerveau humain. Il utilise, sous forme numérique, un ensemble d’un très grand nombre d’objets informatiques (appelés "nœuds"), dotés de paramètres ajustables, et reliés entre eux (d’où le nom de "réseau"). Au cours d’une période dite "d’apprentissage" (ou "entraînement"), cet ensemble de neurones va traiter les données fournies (la "base d’apprentissage"), puis, sous l’injonction d’une commande en entrée (un "prompt") produire une sortie, par exemple du texte ou une image. Cette sortie sera ensuite évaluée au regard de paramètres de performance. Puis le traitement sera reproduit en ajustant les paramètres contenus dans les nœuds, avec pour objectif d’améliorer la sortie. Ainsi, après de nombreux cycles, peu à peu, le réseau de neurones deviendra progressivement de plus en plus performant, jusqu’à fournir un résultat acceptable. La qualité du résultat sera fonction d’une part de la qualité et de la taille de la base d'apprentissage ( eg des textes issus d’articles, de livres ou d’internet), mais aussi de la taille du réseau lui-même, c’est-à-dire du nombre de nœuds et de paramètres ajustables. Le choix des algorithmes d’apprentissage entre également en jeu. Ainsi, on a pu le constater, la qualité des productions IA n’a cessé de s’améliorer ces quelques dernières années. Pour l’illustrer, on propose la Figure 1, qui compare la sortie de MidJourney, entre ses différentes versions de la V1 (sortie en février 2022) à la V6 (sortie en décembre 2023). Figure 1 – Évolution du résultat de l’IA MidJourney en fonction des versions du logiciel Le prompt qui a été utilisé en entrée de l’IA pour ces images est très simple : "a plane" (un avion), et la sortie consiste en une mosaïque de 4 images placées en carré. On constate que dans les trois premières versions, la sortie ressemble à peine à un avion, on distingue peut-être une aile, un empennage, un ciel et des nuages. Puis dans la V4, cela s’améliore, même si l’avion n’est pas encore bien réaliste : il est déformé, ne vole pas, semble fondu dans le sol et comporte de bien étranges excroissances. Puis, dans les versions V5 et V6, le rendu est de bien meilleure qualité, et l’on reconnaît sans le moindre doute un avion. 2.2 Signal hors-contexte et représentation mentale Dans cette partie introductive, nous allons maintenant procéder par un bref détour sur le sujet de la grande difficulté qu’il existe à retranscrire un concept hors de tout référentiel culturel connu. Comme nous allons l’illustrer, cette difficulté s’applique aussi bien pour un concept abstrait, philosophique, que pour un objet tout à fait concret, mais inconnu de celui qui reçoit l’information. Considérons une scène illustrative. Supposons un peintre qui aie vécu toute sa vie sur une île reculée, où il n’a jamais eu l’occasion d’observer un avion. Un visiteur lui décrit alors cet avion, par ses caractéristiques, par son aspect. La tâche est sans doute bien difficile pour le visiteur, car expliquer ce qu’est un réacteur, le concept physique de portance ou encore le matériau aluminium ne sera pas de tout repos. Pour le peintre, aucune image correspondante et précise ne lui viendra à l’esprit. À l’issue de cette conversation, le visiteur demande au peintre de représenter un avion, sur la base de ce qu’il a compris de son récit. Il y a de bonnes chances que la peinture qui en résulte ressemble à un bizarre hybride des représentations mentales du visiteur et celles du peintre, issues de leur quotidien, médiées par les mots employés. Une illustration possible de la chimère qui sera produite est donnée en Figure 2. Le visiteur aura donné sa description d’un avion, tandis que le peintre se sera basé sur son propre référentiel mental. Or, ce qu’il connaît et qui vole, ce sont bien les oiseaux. Cette hybridation est ici simulée par MidJourney. L’auteur des présentes lignes n’est pas en mesure d’expliciter précisément comment le logiciel a généré cette image, mais on peut constater que la forme générale de l’avion a été conservée, tandis que les plumes et le bec de la mouette restent présents dans l’image hybride - comme si elles étaient indispensables au vol, ce qui n’est pas du tout une conclusion basée sur les sciences physiques, mais n’est pas dénué de sens empirique : tous les oiseaux ont en effet des plumes sur les ailes et un bec. Image mélangée par MidJourney d’une photo de mouette et d’une photo d’avion par la commande blend. C’est la version V4 qui a été utilisée en l’occurrence ; en effet, les dernières versions de MidJourney se corrigent d’elle-même pour éviter ce genre de chimère étrange. Figure 2 – Hybride d’un oiseau et d’un avion Il existe un point commun intéressant dans cette combinaison entre, d’une part, notre scène illustrative impliquant un peintre insulaire et un visiteur venu d’ailleurs, et d’autre part l’utilisation d’une IA générative comme MidJourney. Dans les deux cas, peintre et IA, un mécanisme apparenté est employé pour générer du texte et des images : un réseau de neurones. Il ne faut pas mener trop loin cette comparaison [Note 2], mais, comme nous allons le voir, l’IA va nous être d’une grande aide pour investiguer la façon dont un réseau de neurones peut interpréter un signal hors contexte. En effet, cet outil va nous permettre de produire des illustrations qui, de manière troublante, évoqueront un aspect épineux du phénomène OVNI. 2.3 le kaléidoscope OVNI Il existe un problème fondamental du phénomène OVNI, lié à l’extrême diversité de formes des objets, voire entités, qu’observées et décrites par les témoins. En ce qui concerne uniquement les objets volants, ces formes semblent recouvrir l’ensemble du répertoire de formes imaginables, et chaque objet présente lui-même des variations en apparence infinies par rapport à ceux ayant une apparence similaire. Prenons par exemple, le cas du triangle noir. Ce cas est en apparence simple : un triangle noir doté de feux à ses trois coins. Mais cela cache une extraordinaire variabilité de cette description. En effet, selon les témoignages, le triangle sera parfois carré ou aura la forme d’une flèche, il y aura trois lumières, ou plus, ou moins, voire pas de lumières, de toutes les couleurs, dont l’éclat variera selon des rythmes disparates - cette multiplicité est très bien décrite par la recension et la catégorisation des observations de triangles noirs réalisée par Daniel Robin [Réf. 2]. Et, dans notre domaine, il n’existe pas que les triangles, bien sûr, il existe aussi des sphères, des cylindres, des cigares, des sphères annelées, ce à quoi s’ajoutent les phénomènes plus extraordinaires type RR3, abductions, etc... Ce catalogue est incroyable pour nous qui sommes habitués à une certaine homogénéité des dispositifs technologiques, induite notamment par la production industrielle en série, ou encore par le mimétisme entre les différentes marques, lui-même induit d’une part par des optimums techniques ("minimum locaux") ainsi que d’autre part du fait des modes. Cette problématique de multiplicité ne se limite pas à la diversité des formes observées. Il s’étend également à l’absurdité de certaines de ces formes, qui semblent constituées de bric et de broc, d’un assemblage d’éléments qui ne paraissent pas avoir le moindre sens dans le cadre des théories physiques faisant consensus aujourd’hui. Cette caractéristique est qualifiée par Éric Zurcher de "dimension protéiforme" du phénomène OVNI, et elle conduit à une générer un paysage bien disparate de l’ensemble du phénomène, le kaléidoscope OVNI" [Réf 4]. Une illustration de ce kaléidoscope est donnée dans la Figure 3. Reproduit depuis [Réf 4] avec l'aimable autorisation de l'auteur. Figure 3 – Représentation du kaléidoscope OVNI par Éric Zurcher Voyons ce que l’utilisation d’une IA générative peut nous apprendre sur ce sujet. 3 Modélisation 3.1 Présentation Pour raisonner, nous allons construire le scénario hypothétique suivant : 1. soit un témoin au centre de l’événement considéré. Ce témoin dispose dans sa mémoire d’un contexte connu, c’est-à-dire un fond de connaissances provenant de sa culture générale et de son expérience ; 2. ce témoin va recevoir un signal hors-contexte, c’est-à-dire sortant complètement de ses connaissances, et qu’il n’a aucun moyen de comprendre, au moment où il reçoit le signal. Le mode de transmission du signal est considéré quelconque [Note 3] ; 3. pour les besoins du présent article, nous allons supposer que ce signal porte la description d’un triangle noir - un tel véhicule en effet se base sur une technologie totalement inconnue d’un témoin humain (en particulier, c’est un plus-lourd-que-l’air qui ne dispose pas d’ailes ni de voilure tournante). Ce signal est donc bel et bien hors-contexte pour le témoin ; 4. Le témoin pourra ensuite éventuellement déposer un témoignage sur ce qu’il a vu, autrement dit sur la représentation mentale qu’il a construite, auprès de ses proches, d’un ufologue ou d’une institution publique. Pour résumer : le témoin, disposant dans sa mémoire d’un contexte connu, va recevoir un signal hors-contexte, et son cerveau va traiter la combinaison de ces deux informations pour produire une représentation mentale, qu’il pourra éventuellement transmettre sous forme de témoignage. Nous allons modéliser ce processus de la manière suivante (cf Figure 4) : — au centre se trouve le cerveau humain, modélisé par les réseaux de neurones de l’IA MidJourney au travers de la commande blend (une seule génération sera effectuée). Ce cerveau va traiter deux signaux, situés à gauche, et produire une sortie, située à droite ; — en haut à gauche se trouve une image du contexte connu (par exemple l’oiseau dans la Figure 2) ; — en bas à gauche se trouve le signal hors-contexte, sous la forme d’une image surprenante (en l’occurrence l’image du triangle noir) ; — à droite se trouve le carré de quatre images générées par MidJourney, dont il est fait l’hypothèse qu’il corresponde à quatre exemples de la représentation mentale du témoin après traitement des deux signaux. Notes 1. Les réseaux de neurones n’étant qu’une sous-catégorie d’un large ensemble d’algorithmes bien différents, d’aucuns pourront affirmer que l’appellation d’IA est quelque peu abusive. La question s’avère de plus nettement plus vaste dès lors que l’on y introduit diverses définitions de l’intelligence, et que l’on fait intervenir la notion de conscience - les logiciels utilisés aujourd’hui n’étant pas conscients, jusqu’à preuve du contraire. Au-delà de ces débats, dans le présent article, et pour des raisons de vulgarisation, nous nous tiendrons à la dénomination commerciale en usage aujourd’hui, à savoir "IA". 2. Le cerveau humain est bien plus sophistiqué qu’un simple réseau de neurones : taille bien supérieure en nombre, de neurones et de connexions, fonctionnement massivement parallèle, connexions entre différentes aires spécialisées (synesthésie), rétroactions, capacité d’apprentissage en continu, capacité par le corps d’interagir avec le monde physique, signaux électrochimiques analogiques et non numériques... À cet inventaire pourraient être ajoutés des aspects plus spéculatifs liés à des mécanismes quantiques qui pourraient être mis en oeuvre dans le cerveau - voir par exemple la théorie Orch-Or ("résolution objective orchestrée") de Stuart Haleroff et Roger Penrose [Réf 1]. 3. En pratique, il pourrait s’agir de mots, une image, une suggestion hypnotique ou une transmission télépathique, ou pourrait être extrapolé à un objet physiquement présent devant lui - nous n’allons pas toutefois entrer dans ce niveau de détail dans le présent article. Références [1] Hameroff, Stuart et Roger Penrose. « Consciousness in the universe: a review of the ‘ORCH OR’ theory ». In : Physics of life reviews 11 (août 2013). doi :10.1016/j.plrev.2013.08.002. [2] Robin, D. Les triangles de la nuit - Enquête sur un phénomène inquiétant. TEMPS PRESENT. Nov. 2018. isbn : 978-2351852835. [3] Vaillant, M. « En Quête de Réponses: des Témoignages Extraordinaires aux Vendeurs de Rêves - Le rôle de la Conscience Collective ». In : (fév. 2025). eprint : https://www.u-sphere.com/ [4] Zurcher, E. Révélations ufologiques - L’énigme de la huitième cle dévoilée. JMG. Nov. 2023. isbn : 978-2357843752. SUITE À VENIR ....
- Les secrets du Vatican et les OVNIs : entre silence, mystère et ouverture théologique
Par MUFON France : Depuis des décennies, l’idée selon laquelle le Vatican détiendrait des informations secrètes sur les OVNIs fascine ufologues, "théoriciens du complot" et chercheurs indépendants. Et si l’Église en savait plus qu’elle ne le dit ? Une réflexion sur la possibilité de vie intelligente ailleurs Dans une interview accordée à la journaliste Caroline Pigozzi, le pape François a été interrogé sur la découverte par la NASA de la planète Kepler-452b, semblable à la Terre. Il a répondu : « Honnêtement, je ne saurais quoi répondre. [...] Jusqu'à la découverte de l'Amérique, nous pensions qu'elle n'existait pas, et pourtant elle existait. » The Catholic Thing Il a ajouté que, quelle que soit la découverte scientifique, le Créateur reste infiniment plus grand que notre connaissance. Une foi compatible avec la vie extraterrestre ? En 2008, le père José Gabriel Funes , astronome jésuite et directeur de l’Observatoire du Vatican, déclarait dans L’Osservatore Romano : « L’existence d’êtres intelligents créés par Dieu ne contredit pas notre foi. (...) Nous ne pouvons pas mettre de limites à la liberté créatrice de Dieu. » Le rôle discret de l’Observatoire du Vatican : science ou surveillance céleste ? Le Vatican possède en réalité deux observatoires : La Specola Vaticana (Castel Gandolfo, Italie), Et le Vatican Advanced Technology Telescope (VATT) , situé à Mount Graham , en Arizona (USA). Le VATT , inauguré en 1993, est un télescope moderne à la pointe de la technologie. Officiellement, il permet l'étude scientifique de l'univers : galaxies, matière noire, structure cosmique... Mais pour certains, ce site a été choisi stratégiquement : Lieu sacré pour les Apaches , connu pour ses phénomènes "spirituels". Proche du LBT (Large Binocular Telescope), où sont testées des technologies optiques très avancées. Certains chercheurs, comme Cristoforo Barbato , affirment que des jésuites auraient reçu des informations confidentielles sur des objets non identifiés . Il parle d'un objet artificiel d'origine inconnue observé par le VATT. Aucune preuve n'a été apportée, mais ces rumeurs persistent. Ce qui est certain, c'est que l'Église utilise cet observatoire comme passerelle entre foi et science , pour montrer qu'elle ne rejette pas les grandes questions cosmologiques, y compris celle d'une vie extraterrestre. Vatican Observatory : un œil du ciel bien plus stratégique qu’il n’y paraît ? Le Vatican n’a pas toujours eu une relation apaisée avec la science. Le cas Galilée en est l’exemple le plus célèbre. Mais à la fin du XIXe siècle, le Saint-Siège cherche à montrer que l’Église peut être alliée de la science . D’où la création en 1891 de la Specola Vaticana , pour observer les étoiles « à la lumière de Dieu ». En installant en 1993 un observatoire dans le désert de l’Arizona , le Vatican veut prouver qu’il participe aux grandes avancées scientifiques sans renier la foi . Mais ce déménagement intrigue... Mount Graham n’est pas un site anodin : Il est considéré comme sacré par la tribu Apache. Il est souvent le théâtre de témoignages mystérieux : apparitions, lumières, rêves visionnaires. Le site abrite plusieurs télescopes de niveau mondial, dont le fameux LBT , avec lequel le Vatican collabore. Cette proximité fait naître des rumeurs : le VATT ne serait pas uniquement dédié à l’astrophysique, mais aussi à la détection de phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN) . Il serait même utilisé pour suivre des objets interstellaires entrants , comme l’énigmatique ʻOumuamua en 2017. Apparitions mariales et phénomènes OVNI L’apparition de Fatima en 1917 intrigue toujours : des milliers de témoins disent avoir vu le « soleil danser ». Pour des auteurs comme Joaquim Fernandes , cela pourrait être un phénomène technologique d’origine non terrestre . « Il est légitime de penser que certaines apparitions dites ‘divines’ pourraient relever d’une technologie supérieure. » Un Pape mort avec un secret ? Parmi les histoires fascinantes concernant le Vatican et les OVNIs, l'une des plus mystérieuses concerne le pape Jean XXIII. Selon certains témoignages non confirmés, en juillet 1961, alors qu'il séjournait dans la résidence d'été de Castel Gandolfo, Jean XXIII aurait observé un phénomène exceptionnel. Accompagné de son secrétaire particulier, il aurait vu une lumière intense descendre du ciel pour atterrir dans les jardins du palais pontifical. Plus intrigant encore, il est rapporté qu'une silhouette humanoïde lumineuse serait sortie de l'engin. Jean XXIII aurait alors échangé quelques instants avec cet être mystérieux, dans une sorte de communication silencieuse et apaisante. L'événement aurait profondément marqué le pape, mais il aurait décidé de ne jamais en parler publiquement. Cette rencontre supposée est relatée par plusieurs ufologues italiens, dont Pier Giorgio Caria et Cristoforo Barbato. Toutefois, aucune preuve officielle ou document écrit authentifié n'est venu confirmer ces affirmations, laissant planer un mystère captivant autour de ce récit extraordinaire. Imminent, de Luis Elizondo : le Vatican mentionné Dans Imminent (2024), Luis Elizondo , ancien directeur du programme AATIP, évoque des discussions entre des autorités religieuses et les États-Unis pour anticiper une révélation extraterrestre : « Certains interlocuteurs religieux ont admis que des discussions internes ont eu lieu au Vatican pour anticiper l’impact théologique d’une révélation extraterrestre. » Archives secrètes et spéculations Les Archives secrètes du Vatican (devenues Archives apostoliques ) seraient, selon certains, le lieu où sont stockés : Des rapports anciens d’observations inexpliquées, Des écrits sur des entités non humaines, Voire des preuves de contacts interstellaires. Aucune preuve n’est publique, mais le silence du Vatican attise le feu des hypothèses. Peut-on croire en Dieu… et aux OVNIs ? La question est légitime pour les croyants. Le père Funes affirme : « Si d’autres êtres intelligents existent, ils seraient aussi des créatures de Dieu. Le Christ est unique, mais l’incarnation pourrait avoir une portée cosmique. » Ainsi, pour l’Église moderne, croire en Dieu et envisager une vie extraterrestre ne sont pas incompatibles . Au contraire, cela pourrait élargir notre compréhension de la création. En résumé Le Vatican semble jouer un rôle actif, prudent mais ouvert, dans l'observation et l'étude des mystères cosmiques, y compris ceux des OVNIs. NOTE : Le MUFON : information sans orientation partisane Il est important de rappeler que des organisations comme le MUFON (Mutual UFO Network) , adoptent une approche neutre et scientifique . Le MUFON ne promeut aucune croyance religieuse ou idéologique . Son objectif est d’ informer objectivement, de documenter et d'analyser les phénomènes aérospatiaux non identifiés de manière rigoureuse et objective. Son rôle est de fournir des données factuelles, accessibles à tous, croyants ou non, dans une démarche de recherche transparente au service de la connaissance et de la vérité.
- Billet d'humeur d'un l'ufologue
Par Sylvain Matisse - MUFON France- 2 décembre 2021 Les outils aux service de la désinformation : La fin justifie les moyens il n’y a pas d’état d’âmes, si nous pouvions décrire en une phrase le thème de ce topique si nous souhaitons lever ne serait-ce qu’un peu le voile qui entoure les mystères . Les affaires inexpliquées dérangent les institutions autant que certains citoyens réfractaires. Sans doute ont-ils peur, ou refusent de remettre en question de prétendus acquis ( selon la catégorie dans laquelle se situe un citoyen, un groupe une organisation ou une institution ). Les OVNIs dérangent beaucoup de monde, au mieux on adore ce sujet dans les salles de cinéma, en BD ou dans une série TV... Les importants dossiers OVNI sont classifiés. Les cas les plus sérieux, ont mis en cause directement ou indirectement les militaires, la police voire des pompiers. Alors inutile de préciser que les raisons pour écarter le public, éloigner les curieux, qu’ils soient journalistes, ufologues, ou chercheurs...ne manquent pas. Des organes pour décrédibiliser ces dossiers OVNIS ont vu le jour. Il faut « tuer dans l’œuf l’affaire OVNI » enrayer une information, la tronquer, la ridiculiser. l'outil principal pour exercer de la propagande est la presse ! et c’est exactement la même chose avec les affaires d’OVNI. L’exécutif américain dès les années 1950 a employé largement cette méthode à tel point qu’à ce jour les OVNIs, dans la tête de la plupart des gens, sont toujours des âneries . À l’heure actuelle les autorités n'ont pas besoin de fournir beaucoup d'efforts pour décrédibiliser, rendre ridicule un dossier OVNI . Internet par le biais des médias et surtout les réseaux sociaux regorgent faut bien le dire de supercheries ou de méprises montées en épingle ! Des logiciels très bien conçus dont certains sont employés pour des effets spéciaux sont d’une réalité à piéger n’importe lequel d’entre nous. [Les CANULARS : Mis en ligne par leurs auteurs...il leur suffit d’attendre quelques heures, voir quelques jours, pour que s'alignent les commentaires de pauvres bougres pris dans leur filet. Lorsque le poisson est bien ferré, ces mêmes auteurs se manifestent satisfait d’avoir piégé beaucoup de monde dont il faut le dire des spécialistes. ] Flash Back Remontons à la genèse de la divulgation d’OVNI dans la presse et surtout de l’appareil mis en place pour désinformer le sujet . Fin des années 1940 début des années 1950 : En 1945, la guerre terrible se termine à peine que jaillissent d’autres conflits comme la guerre de Corée par exemple. C'est aussi l’époque de l’espionnage, de la propagande et de la course spatiale et surtout à l’armement entre les deux grosses puissances de l’époque, les USA contre L’URSS. La fin de la seconde guerre mondiale et le début de la guerre froide marque la période d'enfouissement des témoignages ufologiques soit en les ridiculisant, soit en les exagérant, soit en les bloquant . Mais pour que ceci passe inaperçu ou sans aucun intérêt, une stratégie consiste depuis la fin des années 1940 à brider l’information ou à la mélanger avec de l’intox , quitte à parfois improviser le colmatage des fuites possibles... Précisons que c’est grâce à des fuites que nous obtenons de la vraie information, faut-il encore être capables de les déceler! La machine à canular : L’intox consiste à mener dans une impasse les curieux dont les ufologues voire les journalistes en exagérant les faits présumés ou en les détournant, ceci devient alors une réalité modifiée , les dés sont pipés et vont ridiculiser à la longue un dossier. Le problème OVNI est devenu récurrent et surtout problématique à partir du moment où il a commencé à être médiatisé. Il faut alors remonter le temps à la fin des années 1940 pour comprendre et plus précisément à l’année 1947 par la médiatisation à outrance avec deux affaires, celle de Kennett Arnold et un mois plus tard environ, celle de Roswell qui est devenue un symbole avec son lot d’ incohérences et autant de révélations contradictoires, même plus de 30 ans après ! Pour Roswell l’objectif était de réduire au silence le témoin direct et les autres venus au fil du temps avec deux méthodes: 1. Acheter le silence du témoin 2. intimidation ou menaces Bien évidemment cela complétait le nettoyage du site en question en éliminant les preuves et en dispatchant les pièces à conviction en plusieurs endroits différents gardés plus ou moins secrets sous couvert du sceau secret défense. Des récupérations au bénéfice des pôles R&D ( Recherche et développement au sein des industriels triés sur le volet pour le compte des états-unis d’Amérique et de surcroît pour leur armée ), voilà d’où naquis la supériorité du pays sur le reste du monde en matière de haute technologie, c’est ici que se place la vérité, tout le reste fait presque figure de littérature . Mais le plus court chemin à la désinformation et bien évidemment le chemin passant par les médias. ON leur distribue généreusement un os à ronger, ou une intox, sous forme d'une information plus ou moins importante. Tout ce petit monde d'incrédules (y compris les ufologues), pense y voir un détail important, une chose insignifiante ne menant en vérité pas bien loin pour ne pas dire nulle part ! Une diversion menant à de fausses pistes, à l’impasse ! Et parfois au ridicule (voir photo) Depuis toutes ces années nous avons hérités d’un véritable sac de nœuds ou la réalité tutoie la fiction, un imbroglio savamment orchestrée. Jacques Vallée dans son excellent livre Trinity , ( même si celui ci est discuté pour ne pas dire contesté par un courant d’ufologues en France ). Jacques Vallée dis-je, y donne de bonnes indications et souligne avec raison la différence entre SECRET et CONFIDENTIEL. Au moins Vallée donne ici un élément important, que les lecteurs de son livre coécrit par Paola Harris ( tiens une femme ! ) ont pu apprécier. Un OVNI peut être dissimulé au public non pas parce que c'est dérangeant, mais par ce qu’il a eu la mésaventure de survoler ou de s’écraser sur un site hautement sensible. Dans ce cas de figure comment ne pas donner raison aux autorités. L'affaire Trinity était le théâtre d'essais nucléaires majeurs et terriblement destructeurs. Comment ne pas prendre en considération ce «détail» historique! Il est possible que ce dossier qui est encore débunké a l'heure actuelle soit, peut-être, encore plus important que l'affaire de Roswell... *** La désinformation passe par la diversion ! ZONE CONFIDENTIELLE un secteur que le public ou les agences de renseignement étrangères ne doivent absolument pas connaître, à cause d’éléments (armes, technologie, radars ou et détecteurs dernier cri, systèmes de défense, etc.). Il est évident qu’un site classé zone confidentielle ne peut pas être dévoilé et ceci implique les incidents OVNI tout comme les centrales nucléaires, pour des raisons simples de sécurité, ne rien dire ou nier c’est préserver le site en question . Il faut rétablir la vérité avant de se projeter dans des théories fumeuses du complot et des interprétation trop hâtives, car manque à certains les processus, les modes opératoires soit dit au passage, que bien des ufologues ignorent et du coup occultent , simplement car ils ne travaillent pas sur un site nucléaire ou directement pour la filière. Ils ne se fient qu’aux déclarations d’un directeur ou d’un chargé de relations publiques ou d’ un technicien sans savoir si l’interlocuteur les envoie ou pas dans une mauvaise direction, celle du processus ! Il vaut mieux quelque fois dire OVNI ou drone que d’admettre avoir détecté un drone ou un aéronef quelconque venu d’un pays rival, ou bien , d’avoir mené une manœuvre pour tester le respect ou non des procédures et la manière de les effectuer pour le site en question . ( la désinformation ici a une forme différente, elle est destinée a dirigé les ufologues, les médias ou les curieux dans une autre direction, l’impasse ). Les ufologues ont-ils seulement envisagé ce cas de figure ? je l'espère. Rien n’est simple, il faut l’intégrer nous baignons constamment entre deux pôles celui de la suspicion des uns et les mensonges des autres. Il n’y a qu’un pas pour basculer en dehors de la réalité et la vérité qui va avec ! La commission 3AF (commission aéronautique et astronautique de France), devenue SIGMA 2 dans sa phase actuelle est très sérieuse, n'en doutons pas. Mais qui est son interlocuteur premier? L’état major et le président de la république française soit le chef de nos armées. Cette structure communique au public ce qui lui est autorisée de communiquer, et force de constater qu’elle ne le fait pas beaucoup! Bien moins que le GEIPAN qui lui se réfugie derrière les méprises. Autre administration autre méthode mais tendue vers même but, organiser sa vitrine afin de garder au secret les vrais dossiers posant ou pouvant poser un problème pour les intérêts de la nation qu’ils soient commerciaux ou de nature militaire. Nouvelle version ou plutôt version des temps modernes pour tuer dans l’œuf le phénomène OVNI : Les gens qui utilisent la désinformation savent créer des canulars. Les mettre en scène y participer comment ? En s'affichant comme faux témoin, ou en relayant le canular dans l'espoir qu'il fasse le buzz ! Chaque organisation ufologique, organisme ou association à tous les niveaux est plus ou moins infiltrée par un ou des informateur(s) qui au besoin se transformera(ont) en débunker. Ces personnes vont introduire un sujet dans le groupe ou le détourner. Le but : semer le trouble parmi les membres ! Internet est le terrain de jeu idéal soit dit au passage, voire ce qu’il s’est passé en France dernièrement, TF1 , cette chaîne est elle vraiment tombée dans le panneau ou participait elle délibérément à cette mascarade ? L’auteur a-t-il été inspiré ou utilisé pour réaliser ce canular ? Nous ne le saurons probablement jamais ! La désinformation a pour effet de semer le trouble en commençant par le rang des ufologues et des chercheurs. Lorsqu'une personne se présente avec un certain bagage elle est normalement évaluée crédible. J'avoue que ce n'est pas un jeu très sain que de soupçonner une personne de vouloir s'infiltrer dans un groupe pour y semer la zizanie malheureusement cela arrive tous les jours. Dans le milieu ufologique, les conflits naissent souvent des différents points de vue sur des sujets habilement montés ou démontés par ce type de personne. Ce n'est pas être paranoïaque que de se méfier, c'est le lot quotidien, des organisations ufologiques ! Deux exemples parmi tant d’autres : Les OVNIS en Russie nous pouvons nous interroger sur la véracité des dossiers dévoilés! Qu'est-ce que les russes ont vendus à ceux qui ont partagé et publié certaines informations ufologiques ? Il semble que les auteurs n'ont pas subi de pressions des autorités de ce pays, qui n'est pas connu pour son sens de l'humour ! Comment et par quelle source ont-ils obtenus ces informations en sachant que c’est la marine russe et l’agence de renseignement KGB qui ont déclassifiés certains dossiers relatifs aux OVNIS pour le compte de la Russie ? Les russes se sont-ils joué de nous en intoxiquant la sphère UFO ? On s'interroge. Toute ces interrogations méritent une réponse que nous n’obtiendrons jamais, pas plus que des autorités de ce pays ou d'un autre. Les preuves, les documents ça se falsifient et même mieux ça se fabriquent ! Ceci étant, on se plaît à imaginer qu'une partie des révélations sont vraies ! Et que comme souvent qu'une autre partie est de l'intox ? Tout ceci peut-être cautions à débat, mais pendant ce temps-là les ufologues perdent et de leur temps pour la recherche et leur énergie; les deux étant considérablement cruciaux ! Autre exemple d'importance : Le dossier de AATIP permet à la marine américaine d’ admettre les étrangetés de certaines manifestations qui ont lieu en mer ou dans les océans. Ceci est la partie information. Les détails que l'ont nous livre, admirablement orchestré dans un show à l'américaine, dont ce pays a le secret, sont-ils la réalité ? Info et intox soigneusement entremêlés, un ensemble bien huilé pour...noyer le poisson?...pour détourner l'attention ! Obtenir plus de budget ! Cependant le fait que la marine US admet la véracité des vidéos que celles-ci ont bien été capturées par les militaires et que l'AATIP reconnaît ne pas être en mesure de les interpréter, a le mérite d'ouvrir les yeux au commun des mortels. Parce qu'ici il est dit clairement que les Ovnis notamment les ovnis en mer ( ou OANI ) sont une réalité. Alors avançons... Voyez vous avec seulement deux exemples nous sommes confrontés aux dilemmes des informations et surtout de leurs provenances et ces deux exemples parmi des centaines suffisent à eux seuls à semer le trouble (dans un premier temps) et de la discorde dans un second temps. Ne nous y trompons pas ceci n'a qu'un seul but, gagner énormément de temps ( au moins une décennie) Vous savez quoi ? Ceci fonctionne à merveille car les ufologues en tête, marchent dans la combine et mieux encore ils y participent forts de leur soit disant savoir mais surtout à cause de leur égo incommensurable ! Soyons clair, nous ne savons pas grand chose , car nous sommes confrontés à la dure réalité et nous y sommes baladés comme de vulgaires pantins. C’est l’univers de l’ufologie là ou règne, la manipulation, la tromperie, et ce à tous les étages. Nous ne sommes pas entièrement responsable, la responsabilité appartiennent à celui, à celle, ou à ceux qui tirent les ficelles ! On ne cherche pas à se dédouaner, on cherche à comprendre. Méthodologie Le problème réside dans la manière d’aborder le sujet Il y a la méthode scientifique pure et dure celle qui recueille, trace, analyse des pièces à convictions indexées au dossier, c’est une méthode technique, physique qui doit être employée par les enquêteurs du MUFON et d'autres. Pour certains cas on peut inclure l'aspect psychologique du témoin. Comme au MUFON avec le groupe ERT. Puis il y a l’amateurisme . Une orientation choisie, voulue par celle ou celui qui se penche sur un dossier. Cette façon de faire consiste à croire en majorité le témoin présumé sans aucune vérification ou prou. Ce choix est basé sur l’écoute avec son bon côté, celui de ne pas braquer la personne qui délivre son témoignage, mais dont le facteur crédibilité et à la seule appréciation de l’interlocuteur avec l’énorme risque que cet enquêteur ou la personne qui n’en est pas un se fasse abuser, duper sur une histoire montée de toute pièce consciemment ou inconsciemment par ledit témoin ou expérienceur. Les chiens aboient la caravane passe Nous avançons en terrain miné : Les débunkers d’un côté, ils sont parfaitement conscients de ce qu’ils font, c’est leur mission, ils sont installés là, délibérément par une institution quelconque pour diverses raisons qui vont du simple sondage à des fins d’évaluation sur le terrain allant jusqu’à piéger sciemment un groupe pour le dessouder de l’intérieur ou le mener dans une impasse synonyme de perte de temps inutile , et pour décrédibiliser le groupe en question ! A propos certains médias du web appartiennent ils à cette catégorie ? La question posée mérite à elle seule une étude avant de se hâter à une réponse pourtant simple : oui ou non ! Quand un individu est sûr de lui, les contestations les plus bruyantes ne peuvent le faire Les amuseurs publiques : des personnes qui ne connaissent rien à l'ufologie, qui s'en servent comme tremplin à like ou pour assouvir leur besoin de paraître. Ces personnes plus bêtes que méchantes piègent par amusement les médias et... les ufologues. Les sachants : cette personne fonctionne à l'intuition plus ou moins tronquée, et se retrouve souvent déconnectée de la réalité. Elle véhicule ses idées ça et là sur des forums de discussions, des réseaux sociaux etc. Il faut savoir garder les pieds sur terre, même lorsqu'on travaille la tête dans les étoiles. L’ufologie est une science, entre les mains de bénévoles le plus souvent. Et il est facile de devenir une cible. SYLVAIN MATISSE C eci est un billet d'humeur de Sylvain Matisse, il trace les grandes lignes de l'ufologie moderne. Un brin pessimiste peut-être ? réaliste sûrement. On ne parle pas souvent de ces choses, des p'tits croche-pied qui sont tendus pour nous faire chuter mais si on veut nous faire chuter si souvent c'est certainement que nous sommes en passe de découvrir quelque chose ! Si vous êtes arrivés jusqu'ici c'est que vous vous posez des questions. Alors continuez à vous les poser, ne prenez jamais rien pour argent comptant. Janny Charrueau
- Et si certains PAN étaient vivants ? La piste des vaisseaux conscients refait surface
Par MUFON France Grâce aux expérimentations menées par Jake Barber et l’équipe Skywatcher , une hypothèse longtemps marginalisée revient sur le devant de la scène : celle des vaisseaux vivants . Cette idée, aujourd’hui revisitée à la lumière de technologies psioniques, propose que certains PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés) soient des entités semi-conscientes , réagissant aux intentions humaines, aux émotions, voire aux pensées. Cette piste, loin d’être nouvelle, trouve écho dans les déclarations d’anciens militaires et de scientifiques ayant approché de près le phénomène. Le colonel Philip Corso , dans son ouvrage The Day After Roswell , révélait déjà : "Les circuits de commande que nous avons retrouvés n’étaient pas conçus pour des interfaces mécaniques, mais pour une interaction directe avec le cerveau." De même, Bill Uhouse , ingénieur (qui "aurait" affirmé avoir travaillé sur des simulateurs d’origine non terrestre ), expliquait : "L'engin n'avait pas de commandes physiques. Il était conçu pour répondre à la pensée du pilote." Aujourd’hui, l’équipe Skywatcher s’inspire de ces témoignages pour mener des essais sur le terrain. Leur objectif : interagir avec les PAN via des interfaces psioniques , reposant sur la résonance neuronale ou des états de conscience non locale . Cette approche rejoint les confidences du regretté sergent Clifford Stone , qui affirmait que certaines personnes, dotées de perceptions extrasensorielles accrues , étaient spécifiquement recrutées : "Ils ne choisissent pas n’importe qui pour approcher ces technologies. Certaines personnes ont des prédispositions… psychiques." Skywatcher explore donc l’idée que seuls des individus empathes ou intuitifs pourraient interagir efficacement avec ces engins, comme s’il fallait une compatibilité vibratoire entre pilote et vaisseau. Mais c’est probablement le Dr Hal Puthoff , physicien et chercheur en phénomènes avancés, qui pousse l’hypothèse le plus loin : "Dans certains cas, la conscience ne se contente pas de piloter l’objet — elle fait partie intégrante du système." Ce postulat est vertigineux : il suggère que certains PAN ne sont pas seulement commandés par la pensée — mais qu’ils fusionnent avec elle . On passerait alors du concept de "véhicule" à celui de technologie consciente . Enfin, Mark McCandlish , témoin du fameux ARV (Alien Reproduction Vehicle), décrit des engins qui semblent vivants : "Ce que j’ai vu et entendu suggère que ces engins réagissent plus comme des organismes que comme des machines." Si l'on accepte l'idée que certains PAN ne sont pas de simples véhicules mais des formes d'intelligence intégrées , alors toute notre grille de lecture s’effondre. On ne parle plus d’engins propulsés, mais de systèmes vivants , d’ entités techno-biologiques , voire de consciences voyageuses . Dans cette optique, l’interaction ne repose plus uniquement sur la technologie — elle devient relationnelle , vibratoire , voire symbiotique . Cela pourrait expliquer pourquoi certains témoins décrivent une forme de "connexion instantanée" , une fusion d’intention , ou encore des états modifiés de conscience au contact de ces présences. Vers une technologie organique et consciente Peut-on encore parler de "pilote" et de "vaisseau", si les deux ne font qu’un ?Et si le PAN était lui-même une forme d'être, un organisme intelligent en interaction avec notre réalité mentale ? Quand le vaisseau devient esprit Ce type d’hypothèse rapproche étrangement le phénomène de certains récits chamaniques et expériences mystiques, où les "véhicules" ne sont pas perçus comme des objets, mais comme des êtres de passage , porteurs de conscience. Dans de nombreuses traditions autochtones, la communication avec des intelligences non humaines – souvent décrites comme venues d’« autres mondes » – se fait par des voies non-verbales , télépathiques , et profondément transformatrices . De manière troublante, ces récits évoquent aussi des états modifiés de conscience proches de ceux rapportés par des témoins de RR4 (rencontres rapprochées du 4e type), ou par les expérimentateurs de l’équipe Skywatcher : sensation de téléprésence , de fusion mentale , ou encore perception de l’objet comme vivant, réactif, presque empathique . Dans ce cadre, les PAN ne sont plus seulement des technologies venues d’ailleurs, mais deviennent des formes d'intelligence autonomes , capables d'interagir directement avec le champ de conscience humain . Une interaction non mécanique, mais vibratoire, intentionnelle, voire initiatique . Conclusion – Une intelligence incarnée dans la technologie ? L’hypothèse des vaisseaux vivants ou semi-conscients, autrefois reléguée aux marges du débat, s’impose aujourd’hui comme un axe de recherche crédible , soutenu par des témoignages, des expérimentations et des travaux scientifiques de plus en plus pointus. Si la conscience joue un rôle actif dans le fonctionnement de certains engins observés, cela nous oblige à repenser la frontière entre matière et esprit , entre pilote et vaisseau, entre technologie et vie Ce que certains appellent "science-fiction" aujourd’hui pourrait bien être de la science en avance . Et au MUFON nous sommes déterminés à ne pas laisser ces phénomènes inexpliqués dans l’ombre. Pour aller plus loin : lectures et sources recommandées Théories sur la conscience et la technologie extraterrestre : Hal Puthoff – "Consciousness and the Zero Point Field" (articles, conférences, études techniques) Thomas Valone (ed.) – "Zero Point Energy: The Fuel of the Future" Dean Radin – "Entangled Minds: Extrasensory Experiences in a Quantum Reality" Témoignages et révélations militaires Philip Corso – "The Day After Roswell" Clifford Stone – "Eyes Only: The Story of Clifford Stone and UFO Crash Retrievals" Bill Uhouse – Interviews disponibles via archives Disclosure Project / exopolitics.org Technologie avancée et reproduction d’engins : Mark McCandlish – Conférences sur l’"Alien Reproduction Vehicle" (ARV), disponibles en ligne Steven Greer – "Unacknowledged" , "Hidden Truth – Forbidden Knowledge" Paul LaViolette – "Secrets of Antigravity Propulsion" Connexion psychique et pilotage par l’esprit : Jacques Vallée – "Dimensions" , "Confrontations" , "Revelations" Whitley Strieber – "Communion" , avec réflexions sur la conscience dans l’interaction avec les entités Ingo Swann – "Penetration: The Question of Extraterrestrial and Human Telepathy" RETROUVEZ-NOUS A LA TURBALLE LES 10 et 11 MAI 2025 :
- Derrière les grands yeux noirs : les Gris sont-ils des entités créées artificiellement ?
Ils sont petits, gris, sans émotion. Toujours semblables, comme copiés-collés. Et s’ils n’étaient pas vraiment des "êtres" vivants ? Loin des fantasmes hollywoodiens, une hypothèse persiste depuis des décennies dans les milieux ufologiques : celle des Gris comme entités biologiques artificielles , sortes de "robots vivants" créés pour exécuter des tâches spécifiques. Des "drones a pattes" organiques, au service d’intelligences supérieures. Par MUFON France Popularisée dans les années 80 et 90 à travers les travaux de Budd Hopkins , David Jacobs ou Karla Turner , cette idée soulève aujourd’hui plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Elle dérange. Parce qu’elle bouscule notre vision du vivant. Et parce qu’elle suggère que certaines formes d’intelligence pourraient ne pas être "nées", mais fabriquées . À travers témoignages d’abductés, analyses de chercheurs, et réflexions sur le transhumanisme, cet article propose une plongée dans l’une des théories les plus intrigantes du phénomène extraterrestre. Une piste sérieuse ? Ou un simple écho de nos peurs technologiques ? L’enquête est ouverte. Les Gris : exécutants programmés ou êtres vivants ? Leur comportement intrigue autant que leur apparence. Face à ces entités décrites comme sans expression, aux gestes mécaniques, et totalement indifférentes à la détresse humaine, ( sauf description de certains témoins ou avec les enfants) une hypothèse revient avec insistance chez les enquêteurs spécialisés en abduction : et si les Gris n’étaient pas "vivants" au sens biologique classique, mais des entités programmées ? Des témoignages troublants De nombreux abductés décrivent des scènes d’une froideur clinique : examens médicaux, prélèvements, procédures répétitives. Aucun contact émotionnel, aucun mot, juste une communication télépathique directe , impersonnelle.Ces descriptions ont conduit des chercheurs comme le professeur David Jacobs à émettre une hypothèse glaçante : les Gris seraient des entités bio-construites , des sortes de robots organiques , conçus pour accomplir une mission précise, sans conscience propre. “Leur comportement est entièrement utilitaire. Ils ne parlent pas, ne montrent aucune empathie. Tout indique qu’ils sont fabriqués pour agir sous commandement.”— David M. Jacobs, The Threat Même son de cloche chez Budd Hopkins , pionnier de l’étude des enlèvements extraterrestres, qui relevait déjà dans les années 80 une uniformité troublante : “Ils sont identiques. Même taille, même comportement. Ce sont les soldats anonymes d’un programme que nous ne comprenons pas.” “Leur comportement est entièrement utilitaire. Ils ne parlent pas, ne montrent aucune empathie. Tout indique qu’ils sont fabriqués pour agir sous commandement.”— David M. Jacobs, The Threat Des "drones biologiques" ? Certains ufologues parlent de "drones biologiques" : des êtres semi-vivants, biologiquement actifs mais sans libre arbitre, probablement contrôlés par une intelligence plus évoluée.Des entités “économiques” dans une stratégie d’exploration : pas besoin d’envoyer des êtres complexes à chaque contact, il suffirait d’envoyer des exécutants. Une théorie qui entre en résonance avec des descriptions d’ autres types d’entités vues aux côtés des Gris : plus grands, plus autoritaires, parfois décrits comme des "surveillants". Une hiérarchie, voire une chaîne de commandement. "Leur apparence provoque un malaise instinctif : grande tête, regard fixe, absence d'expression. Ils sont souvent perçus comme fonctionnels, comme des instruments dans un processus qui dépasse les témoins." John E. Mack, (Abduction, 1994) 👽 FICHE SIGNALÉTIQUE : LES GRIS Aspect physique Petits (1m à 1m30), tête volumineuse, peau grise ou bleuâtre, grands yeux noirs inclinés, membres fins, pas de pilosité Mode de communication Télépathie exclusive, pas de parole, transmission d’émotions parfois ressentie Comportement Clinique, méthodique, froid, absence totale d’émotions visibles Vêtements Combinaisons moulantes (argentées, blanches, noires), parfois nus Fonctions observées Examens médicaux, prélèvements, manipulation génétique, contrôle mental Hiérarchie apparente Gris "standards" subordonnés à des entités plus grandes ou différentes (Gris supérieurs, Insectoïdes, etc.) Hypothèse dominante Entités biologiques artificielles / clones / drones vivants agissant sous commande Présence dans les cas célèbres Betty & Barney Hill, Travis Walton, Whitley Strieber ( Communion ), milliers de cas MUFON et ERT Une technologie de rupture… ou une biologie venue d’ailleurs ? Si ces entités sont bel et bien conçues, alors leur existence suppose un niveau de technologie avancée en bio-ingénierie que nous ne maîtrisons pas encore. La frontière entre vivant et artificiel s'efface : création de tissus vivants, contrôle mental à distance, hybridation génétique… Cela soulève une nouvelle question : sommes-nous face à une intelligence extraterrestre au sens strict, ou à une forme de vie artificielle avancée — post-biologique — appartenant à une civilisation très ancienne ? Pour aller plus loin : lectures recommandées The Threat — David M. Jacobs Intruders — Budd Hopkins Taken — Karla Turner Abduction: Human Encounters with Aliens — John E. Mack Communion — Whitley Strieber Passport to Magonia — Jacques Vallée UFOs and the National Security State — Richard Dolan Sources et organisations fiables MUFON (Mutual UFO Network) — www.mufon.com ERT (Experiencer Resource Team) UAPx — www.uapx.space NARCAP (aviation & phénomènes aériens non identifiés) — www.narcap.org Archives publiques : The Black Vault, NICAP, CUFOS abonnez-vous pour plus de contenu