Rechercher dans le site
651 résultats trouvés avec une recherche vide
- Ufologie, informations et signifiances
Dans le dernier numéro du magazine numérique Contacts! Éric Zurcher nous a partagé un article de fond ; titre "Ufologie, informations et signifiances". Le texte étant trop long pour le magazine, nous vous proposons de le dire à son entier en téléchargeant le PDF en fin de page. Bonne lecture à tous et n'oubliez pas de vous abonner à Contacts ! Question de concepts. Des millions de témoins passent pour avoir vu « quelque chose » depuis plus d’un siècle et cette masse d’observations se réduit à l’acronyme « ovni » (ou UFO, PAN, UAP, etc.) mais c’est sans doute Aimé Michel qui en a donné la définition la plus puissante : « Nous nous trouvons face à une hyperphysique qui se manifeste ponctuellement (occasionnellement) dans notre environnement ». Il faut toujours faire attention aux propos du philosophe français, surtout quand ils paraissent simples et facilement compréhensibles. Lors de mes discussions avec lui, en 1978, j’ai réalisé que le concept d’hyperphysique découlait d’une vision anthropologique et je voudrais en souligner deux points. D’abord, elle signifiait sa conviction que nous étions encore loin d’avoir tout compris de l’univers et de ses lois. Dans une approche « évolutive » au sens de l’évolution des espèces, l’existence de formes d’intelligences plus avancées est fortement probable. Nécessairement, une telle intelligence devrait posséder une connaissance différente de l’ontologie ( ce qui existe en soi ), c’est à dire de la réalité universelle et de ses lois. Aimé Michel évoquait ainsi une « métaphysique » au sens laïcisé : « ce qui est au-delà de … notre propre compréhension de la physique ». Cette situation est inséparable du décalage évolutif entre deux espèces. Dans le seul cadre de l’histoire humaine, on a pu constater les résultats d’un tel décalage entre deux civilisations, fusse-t-il infime. Ce qui en a résulté donne le vertige, à l’exemple de l’arrivée des espagnols au « Nouveau Monde » au XVI° siècle. Penser un décalage gigantesque entre deux espèces très différentes relève d’un exercice impossible ; on ne peut que subodorer un lien logique entre une hyper intelligence, une hyperphysique et éventuellement l’hyper technologie qui en découlerait. De ce point de vue, l’ovni n’est qu’en ensemble de signes qui se manifeste à nous-mêmes. Le second point concerne le côté « plastique » du concept d’hyperphysique. Aimé Michel admettait un postulat de nature « exogène » selon la terminologie actuelle (*) tout en veillant à ne pas se laisser enfermer dans une doxa, un système de pensée refermé sur lui-même et exclusif des autres. A titre personnel, je suis également sur cette ligne car la doxa, avec le « brouillage humain, fait partie des pires ennemis de la recherche. On constate que l’HET (l’Hypothèse Extra-Terrestre) reste ultra-majoritaire dans le public comme chez les ufologues, ainsi que dans les divers mouvements qui en sont l’expression. Le taux doit tourner autour de 95 % et c’est normal puisqu’il s’agit de l’hypothèse la plus spontanément logique. Cependant, nous n’en avons pas la preuve et nous constatons qu’un petit reliquat (autour de 5 %) pense différemment et dans le cadre d’un postulat endogène non réductionniste ; ce qui signifie que l’humain, ou plus exactement la conscience humaine, serait productrice du phénomène. Il s’agit généralement de gens intelligents et possédant un cursus universitaire de haut-niveau. Leurs arguments sont recevables parce que fondés sur de nombreux récits de témoins dont les contenus suggèrent un effet miroir et une proximité troublante avec l’humain, son histoire et sa culture (**). Mais ce postulat très particulier ne peut en aucun cas faire l’économie d’une « révolution épistémologique » qui permettrait de crédibiliser un tel scénario. En son absence, il doit fonctionner sur des concepts comme la « pensée créatrice », les phénomènes « PSI », et surtout l’omnipotence d’un inconscient … justement en lien avec une ontologie encore voilée de l’univers. Question de concepts. Des millions de témoins passent pour avoir vu « quelque chose » depuis plus d’un siècle et cette masse d’observations se réduit à l’acronyme « ovni » (ou UFO, PAN, UAP, etc.) mais c’est sans doute Aimé Michel qui en a donné la définition la plus puissante : « Nous nous trouvons face à une hyperphysique qui se manifeste ponctuellement (occasionnellement) dans notre environnement ». Il faut toujours faire attention aux propos du philosophe français, surtout quand ils paraissent simples et facilement compréhensibles. Lors de mes discussions avec lui, en 1978, j’ai réalisé que le concept d’hyperphysique découlait d’une vision anthropologique et je voudrais en souligner deux points. D’abord, elle signifiait sa conviction que nous étions encore loin d’avoir tout compris de l’univers et de ses lois. Dans une approche « évolutive » au sens de l’évolution des espèces, l’existence de formes d’intelligences plus avancées est fortement probable. Nécessairement, une telle intelligence devrait posséder une connaissance différente de l’ontologie ( ce qui existe en soi ), c’est à dire de la réalité universelle et de ses lois. Aimé Michel évoquait ainsi une « métaphysique » au sens laïcisé : « ce qui est au-delà de … notre propre compréhension de la physique ». Cette situation est inséparable du décalage évolutif entre deux espèces. Dans le seul cadre de l’histoire humaine, on a pu constater les résultats d’un tel décalage entre deux civilisations, fusse-t-il infime. Ce qui en a résulté donne le vertige, à l’exemple de l’arrivée des espagnols au « Nouveau Monde » au XVI° siècle. Penser un décalage gigantesque entre deux espèces très différentes relève d’un exercice impossible ; on ne peut que subodorer un lien logique entre une hyper intelligence, une hyperphysique et éventuellement l’hyper technologie qui en découlerait. De ce point de vue, l’ovni n’est qu’en ensemble de signes qui se manifeste à nous-mêmes. Le second point concerne le côté « plastique » du concept d’hyperphysique. Aimé Michel admettait un postulat de nature « exogène » selon la terminologie actuelle (*) tout en veillant à ne pas se laisser enfermer dans une doxa, un système de pensée refermé sur lui-même et exclusif des autres. A titre personnel, je suis également sur cette ligne car la doxa, avec le « brouillage humain, fait partie des pires ennemis de la recherche. On constate que l’HET (l’Hypothèse Extra-Terrestre) reste ultra-majoritaire dans le public comme chez les ufologues, ainsi que dans les divers mouvements qui en sont l’expression. Le taux doit tourner autour de 95 % et c’est normal puisqu’il s’agit de l’hypothèse la plus spontanément logique. Cependant, nous n’en avons pas la preuve et nous constatons qu’un petit reliquat (autour de 5 %) pense différemment et dans le cadre d’un postulat endogène non réductionniste ; ce qui signifie que l’humain, ou plus exactement la conscience humaine, serait productrice du phénomène. Il s’agit généralement de gens intelligents et possédant un cursus universitaire de haut-niveau. Leurs arguments sont recevables parce que fondés sur de nombreux récits de témoins dont les contenus suggèrent un effet miroir et une proximité troublante avec l’humain, son histoire et sa culture (**). Mais ce postulat très particulier ne peut en aucun cas faire l’économie d’une « révolution épistémologique » qui permettrait de crédibiliser un tel scénario. En son absence, il doit fonctionner sur des concepts comme la « pensée créatrice », les phénomènes « PSI », et surtout l’omnipotence d’un inconscient … justement en lien avec une ontologie encore voilée de l’univers.... SUITE DE L'ARTICLE DE ERIC ZURCKER :
- La vérité est peut-être dans votre ciel. Signalez-le!
Le mois d’avril a vu une légère hausse des signalements avec 394 observations d’OVNIs recensées ( par rapport au mois de mars 2025) via le CMS du MUFON, soit une progression de 3 % par rapport à mars. Les États-Unis dominent toujours largement la scène, mais l’attention s’est portée ce mois-ci sur l’Australie , qui enregistre un bond spectaculaire… largement dû à une série de faux témoignages . Dans la zone MUFON France , l’activité est en léger recul avec 10 cas répartis sur quatre pays . La France reste stable, tandis que l’Espagne et la Belgique, actives le mois dernier, n’ont enregistré aucun signalement en avril. Ces fluctuations nous rappellent à quel point la vigilance et la participation du public sont essentielles. L’étude des formes d’objets reste précieuse : sphères, cercles et triangles dominent encore, confirmant une tendance structurelle dans les témoignages. Nous invitons chacun à ne pas hésiter à témoigner, que ce soit pour une observation récente ou ancienne. Chaque signalement alimente une base de données vivante, indispensable pour progresser dans la compréhension du phénomène. temoignage@mufonfrance.fr Pays ayant rapporté des observations en avril 2025 :États-Unis (277), Australie (41 ), Canada (13), Royaume-Uni (12), Brésil (6), France (5), Pays-Bas (4), Pologne (4), Slovaquie (3), Porto Rico (3), République tchèque (2), Iran (2), Mexique (2), Hongrie (2), Irlande (2), Inde (2), Hong Kong (1), Turquie (1), Nouvelle-Zélande (1), République dominicaine (1), Portugal (1), Bahamas (1), Allemagne (1), Maroc (1), Thaïlande (1), Colombie (1), Norvège (1), Argentine (1), Finlande (1), Italie (1). Total : 394 signalements Analyse comparative – Rapports MUFON Mars 2025 vs. Avril 2025 Indicateur Mars 2025 Avril 2025 Évolution Nombre total de cas 381 394 +3 % (+13 cas) Pays signalant ≥ 10 cas 4 pays 5 pays + 1 pays Zone MUFON France* 22 cas 10 cas –55 % * France, Belgique, Suisse, Pays‑Bas, Espagne, Portugal, Gibraltar. 1. Les grands gagnants / perdants Rang avril Pays Cas avril Cas mars Variation 1 États‑Unis 277 269 ▲ +8 2 Australie 41 11 ▲ +30 (+273 %) 3 Canada 13 17 ▼ –4 4 Royaume‑Uni 12 24 ▼ –12 5 Brésil 6 2 6 France 5 5 stable Note sur les signalements en Australie Le bond spectaculaire du nombre de signalements en Australie en avril 2025 ( +273 % par rapport à mars ) s’explique en grande partie par la diffusion de plusieurs canulars organisés .Certains témoignages enregistrés via CMS ont été liés à des vidéos falsifiées ou à des événements satiriques volontairement montés pour piéger les plateformes de signalement. Cela rappelle l’importance du travail de vérification terrain , et du discernement entre signalement brut et observation réellement inexpliquée. 2. Zone MUFON France (détail) Pays Avril Mars Commentaire France 5 5 Stable Pays‑Bas 4 2 Doublement (+2) Espagne 0 5 Forte baisse Portugal 1 2 Légère baisse Belgique 0 1 Aucun cas ce mois‑ci Suisse 0 0 - Gibraltar 0 0 - Interprétation rapide : après un mois de mars très actif, notre zone retombe à un volume classique. La hausse néerlandaise compense partiellement l’absence d’Espagne. MOT DU DIRECTEUR DU MUFON David MacDonald : Le plus impressionnant, c’est qu’il y a eu 12 cas signalés d’atterrissages, de vols stationnaires ou de décollages, ainsi que 17 entités observées. Le nombre de cas d’enlèvements (ERT) s’élève à 395. Aucun questionnaire d’expérienceur n’a été soumis. Pour consulter vous-même les données du CMS, rendez-vous sur www.mufon.com et cliquez sur « UFO Case Files » afin de : Consulter facilement les 20 dernières observations, Effectuer une recherche personnalisée dans la base de données CMS par date et/ou lieu, Ou vous connecter au CMS pour accéder à des informations encore plus détaillées sur les observations d’OVNI dans votre région ou dans le monde. TOUJOURS PLUS D'INFORMATIONS : États ayant rapporté des observations en avril 2025 : Arizona (27), Florida (24), Texas (22), California (20), New Jersey (12), Missouri (12), New Mexico (11), Colorado (10), Pennsylvania (10), Michigan (9), North Carolina (8), Washington (8), Illinois (7), New York (6), Virginia (6), Rhode Island (5), Arkansas (5), Wisconsin (5), Maryland (5), South Carolina (4), Iowa (4), Kentucky (4), Ohio (4), Georgia (4), Hawaii (3), Massachusetts (3), Minnesota (3), Kansas (3), Mississippi (3), Louisiana (3), Oklahoma (3), Utah (3), Maine (3), New Hampshire (3), Tennessee (2), Connecticut (2), Delaware (2), Montana (2), Oregon (2), West Virginia (1), South Dakota (1), Wyoming (1), Nevada (1), Alabama (1).
- Les réseaux de neurones et le kaleidoscope OVNI 2/2
Laurent Galtier Chercheur, Directeur des enquêtes du MUFON France laurent.galtier.auteur@outlook.fr V1.0 du 8 mai 2025 RÉSUMÉ : Grâce aux progrès récents des intelligences artificielles basées sur les réseaux de neurones, et en utilisant l’outil MidJourney, nous avons exploré une hypothèse originale ( voir partie 1 de l'article ) : le phénomène OVNI pourrait résulter d’un signal hors-contexte, interprété par le cerveau du témoin selon ses propres références et sa mémoire. Cette modélisation, inspirée du fonctionnement des IA génératives, permet de générer des images proches — de façon parfois saisissante — des descriptions issues du phénomène OVNI observé. Elle ouvre aussi la voie à des scénarios théoriques novateurs, susceptibles d’expliquer à la fois sa diversité et plusieurs de ses caractéristiques récurrentes. ➡️ Dans cette seconde partie, découvrez comment l’intelligence artificielle peut enrichir notre compréhension des observations d’OVNI en proposant une lecture inédite de leur variabilité visuelle et de leur impact psychique sur les témoins. 3.2 Expérimentation Nous allons appliquer le modèle présenté dans le paragraphe précédent à deux situations : — un témoin d’OVNI réalisant une observation entre le début et la moitié du XXème siècle ;— un autre témoin réalisant une observation d’OVNI contemporaine, entre la fin du XXème siècle et le début du XXIème. 3.2.1 Observation 1900-1950 Considérons un témoin vivant en Europe ou en Amérique du Nord entre le début et la moitié du XXème siècle ; ses références culturelles en ce qui concerne un engin volant non identifié (ce qu’est un triangle noir) sont les dirigeables, un avion tel que ceux qui ont été conçus pendant la Première Guerre Mondiale, ou une fusée de type V2 (post-Seconde Guerre mondiale). On présente dans la Figure 5 la sortie de MidJourney, une intelligence artificielle générative, lorsque nous cherchons à hybrider l’image d’un avion et d’un dirigeable de ces époques avec celle d’un triangle noir. Utilisation de la command blend avec MidJourney V6 Figure 5 – Hybride d’un dirigeable, d’un avion ou d’une fusée de la période 1900-1950 avec un triangle noir Nous obtenons de bien étranges dirigeables, des objets volants non identifiés en forme de cigares, sombres, pourvus de lumières, de projecteurs, de curieuses formes et excroissances. De même, nous obtenons d’étonnants avions dédoublés, illogiques, parfois sans empennages, avec d’étonnantes lumières et projecteurs ; le lecteur constatera à quel point cet hybride avion–triangle noir est tout à fait "tôle et boulons". Quant à la fusée V2, elle conduit à une forme étrange en croix, ou à une fusée d’un dessin plutôt sophistiqué [Note 4]. 3.2.2 Observation contemporaine Considérons maintenant un témoin vivant plutôt en fin du XXème siècle ou au début du XXIème. Ses références culturelles aéronautiques concernant un objet volant non identifié (OVNI) sont par exemple un avion de ligne de type Airbus au profilé classique, un hélicoptère, ou, en ce qui concerne un avion extrêmement performant et au design futuriste, le SR-71 Blackbird de Lockheed. Le résultat de leur hybridation par MidJourney, outil d’intelligence artificielle appliquée à l’ufologie, est donné dans la Figure 6. Utilisation de la command blend avec MidJourney V6 Figure 6 – Hybride de véhicules aériens fin du XXème - début XXIème avec un triangle noir Encore une fois, le mélange de tout cela est hétéroclite et absurde. Les images montrent des hybrides de véhicules qui sont sans doute bien incapables de voler. On note que le mélange entre le SR-71 et le triangle construit des avions qui ne sont pas sans rappeler les avions les plus modernes — par exemple le F-35 ou, un peu plus ancien, le F-117. Ces résultats visuels s’inscrivent dans la logique du kaléidoscope OVNI tel qu’il est perçu à travers les récits de témoins d’OVNI modernes. 3.2.3 Proposition de conclusion Nous constatons que, par le biais de MidJourney, nous avons réussi à reproduire l’extrême diversité du kaléidoscope OVNI, à partir de seulement deux images en entrée du modèle. Les images utilisées se différencient pour l’essentiel par la différence de leur forme (dirigeables, avions, hélicoptère, fusée), considérés comme connues, et celle du triangle noir, considéré comme l’objet hors-contexte, c’est-à-dire étrange. Nous pouvons ainsi proposer cette conclusion : la dimension protéiforme du phénomène OVNI, et le kaléidoscope généré, peuvent avoir pour origine la confrontation entre un signal hors-contexte, introduit et traité par le cerveau du témoin (modélisé ici comme un réseau de neurones), lequel déformera ce signal pour le mélanger à son contexte culturel qui ne l’inclut pas. Cette conclusion sera discutée ci-dessous. Note : dans les Figures 5 et 6, c’est la V6 de MidJourney qui a été utilisée, contrairement à la Figure 2 où c’est la V4 qui avait été employée. En effet, la V6 a appris à ne pas générer d’image d’hybride avion/oiseau, ce qui contraignait auparavant à employer une version précédente — où une telle correction n’avait vraisemblablement pas encore été mise en place. En revanche, la V6 n’a toujours pas appris à ne pas produire d’hybride entre, d’une part, un dirigeable, un avion, un hélicoptère ou une fusée, et, d’autre part, un triangle noir — une forme typique d’OVNI triangulaire souvent rapportée dans les témoignages ufologiques. Un tel correctif n’est sans doute pas, en effet, une priorité pour les ingénieurs qui développent MidJourney, dont l’usage s’étend désormais aux modélisations visuelles de phénomènes inexpliqués. Dans le contexte de cet article, ce constat est pour le moins amusant, puisqu’il tend à soutenir le présent argumentaire sur la nature protéiforme du phénomène OVNI, et sur la manière dont les intelligences artificielles peuvent involontairement participer à une forme de validation expérimentale en ufologie. 4 Discussion 4.1 Provenance du signal Par construction de la présente démonstration, le signal est forcément externe au témoin, car il ne fait pas partie de son contexte culturel. Se pose ainsi la question de l’origine de ce signal exogène, élément central de notre modélisation du phénomène OVNI. Pour raisonner sur ce sujet, nous pouvons construire plusieurs scénarios explicatifs. 4.1.1 Processus d’imprégnation par une intelligence exogène Le premier scénario hypothétique que nous pouvons construire serait celui d’une intervention d’une intelligence exogène (NHI, pour Non-Human Intelligence). Ce scénario pourrait être décrit, schématiquement, de la façon suivante : une civilisation avancée exogène cherche à entrer en contact avec l’humanité sur Terre. Les motivations qui sous-tendent cette initiative peuvent être diverses, plus ou moins imaginables, plus ou moins inquiétantes ; cette NHI entreprend au préalable un processus d’imprégnation, c’est-à-dire qu’elle veut habituer l’humanité, avant son contact, à ce futur événement, en diffusant parmi nous un certain nombre d’idées, de concepts, d’images qui serviront à ce contact. Encore une fois, les raisons qui motiveraient une telle démarche sont difficiles à anticiper mais les possibilités sont nombreuses : faciliter le contact en construisant un socle commun de connaissances, limiter les risques de désastre civilisationnel ("culte du cargo"), ou encore, pour les scénarios les plus paranoïaques, préparer nos mentalités à une éventuelle invasion... pour réaliser cette imprégnation, la NHI utilise une transmission à longue portée de mots, ou d’images partielles, lesquelles permettent de construire ce socle commun. Le procédé pourrait-être la transmission de mots, d’image, la suggestion/hypnose, ou, de manière plus spéculative, se baser sur des moyens télépathiques... Le processus serait alors le suivant : introduction d’une idée exogène -> transformation de cette idée par un réseau de neurones -> production d’un kaléidoscope d’objets hybrides. Dans le cadre d’un processus d’imprégnation postulé, on peut noter que ce processus peut correspondre à un apprentissage progressif. Ainsi, plus l’idée est répétée dans la conscience d’un grand nombre de témoins, plus le nombre de réseaux de neurones mis à contribution sera élevé, formant un réseau de réseaux en croissance rapide. Or, un réseau plus grand, nous l’avons vu en ce qui concerne MidJourney, cela permet de produire de meilleures images - et d’éviter des pièges (cf Figure 1). Ainsi, en stimulant régulièrement des êtres humains, la NHI serait susceptible de rendre plus perceptible, plus précis, et de moins en moins étonnant, voire choquant, son message. 4.1.2 Interaction avec la Noosphère Le mécanisme d’hybridation d’un contexte connu avec un signal hors-contexte peut tout à fait s’appliquer également à des interactions entre le cerveau du témoin et une hypothétique noosphère. Pour explorer ce scénario, considérons par exemple le modèle construit par Michael Vaillant [Réf 3] dans son article publié en 2025. Dans ce modèle, il est discuté l’hypothèse selon laquelle les apparitions d’OVNI, ou de créatures mythiques type cryptides, pourraient provenir d’interactions entre l’esprit du témoin et la Noosphère — définie comme une dimension informationnelle du multivers, spécialisée dans le stockage et la transmission d’informations mentales collectives. Cela pourrait conduire à la visualisation d’égrégores, définis comme des agrégats d’idées culturelles, associées à un environnement ou à une mémoire collective, répétées au fil du temps et persistant sous forme semi-autonome dans la Noosphère. Dans le cadre du modèle présenté ici, le signal hors-contexte proviendrait d’une réception par le témoin d’informations issues de la Noosphère, associées au lieu ou au mythe local. La représentation mentale générée serait donc un mélange entre la mémoire individuelle du témoin (contexte connu), et une idée ou image issue de la Noosphère (signal hors-contexte), potentiellement construite il y a des siècles ou des millénaires. Cette confrontation entre mémoire personnelle et mémoire collective pourrait alors générer une manifestation typique du kaléidoscope OVNI, comme en témoignent de nombreux récits ancrés dans une dimension mythologique ou symbolique forte. 4.1.3 Intelligence exogène et technologies mémétiques Dans le scénario présenté dans le paragraphe précédent, le signal n’est pas exogène, mais endogène : il provient en effet provenant d’une noosphère humaine, regroupant idées, émotions et expériences construites au fil de l’histoire par l’humanité. On peut toutefois relever que les deux hypothèses "civilisation exogène" et "noosphère" peuvent être combinées : la noosphère pourrait par exemple être partagée entre les consciences humaines et celles des NHI. Ainsi, les idées provenant des NHI pourraient influencer, par le biais de la noosphère, et au travers d’une distance spatiale quelconque, un témoin humain. Nous pouvons aller plus loin. Des NHI très évoluées auraient pu développer une "technologie mémétique", permettant d’influencer la noosphère. Cette influence pourrait concerner l’espace aux alentours de leur civilisation, et possiblement beaucoup plus loin, au travers des gouffres interstellaires, et ce jusqu’à la Terre. Ainsi, la noosphère permettrait de nous transmettre un signal exogène. En ce cas, le signal serait d’origine exogène via la noosphère, et cela rejoindrait le premier scénario de contact décrit dans cet article (cf §4.1.1). 4.1.4 Hypothèse inverse Notons que le présent modèle pourrait également s’appliquer à un autre type d’hypothèse. Construisons le scénario suivant : supposons qu’une NHI ait construit sur Terre une installation automatisée, et ce peut-être il y a de très nombreuses années, siècles, millénaires, ou plus encore ; cette base automatisée est dotée d’une IA fonctionnant selon le principe du réseau de neurones ; faisons l’hypothèse que cette installation ait pour mission d’observer, de surveiller les activités humaines, le tout en dissimulant sa présence ; pour ce faire, cette base exogène pourrait construire des appareils ressemblant aux artefacts humains, de façon à pouvoir dissimuler ses activités. Le modèle est ici inversé : le "cerveau" qui traite l’information est celui de l’IA exogène (et non plus celui du témoin humain) ; le contexte connu est celui de l’IA exogène, qui a éventuellement appris de l’histoire humaine, pour s’adapter à son évolution technologique ; le signal hors-contexte serait alors les différents appareils volants, inventés successivement par l’humanité au cours des 150 dernières années. Dans ce scénario, on peut imaginer que le phénomène OVNI est un ensemble d’appareils mimétiques, s’efforçant de se camoufler dans le trafic aérien humain, mais n’y parvenant pas de manière exacte, car ayant toujours un retard de quelques décennies sur les innovations humaines. Ce scénario permet ainsi de générer à nouveau le kaléidoscope OVNI et sa dimension protéiforme. Il pourrait en outre être renforcé par l’hypothèse supplémentaire d’une installation vieillissante et dysfonctionnelle, et donc incapable de créer des simulacres convaincants. Dans ce scénario, il faut relever que le phénomène serait bel et bien matériel, et susceptible de laisser des traces physiques. L’explication du kaléidoscope OVNI comme le traitement par un réseau de neurones d’un contexte connu (la mémoire de l’IA exogène) et d’un signal hors-contexte (les innovations humaines), est toujours valide ici, quoique inversée. 4.2 Évaluation de la thèse 4.2.1 Mérites Dans ces différents scénarios, la notion de réseau de neurones semble permettre d’expliquer qualitativement une grande part de la dimension protéiforme du phénomène OVNI. On peut remarquer qu’elle permet d’expliquer également une part notable des autres caractéristiques, telles que définies par Éric Zurcher [Réf 4] : performances hors-normes, ce sera possible si le phénomène OVNI ne consiste qu’en une représentation interne au témoin ; phénomènes lumineux, dimension conscientielle, intentionalité et effet miroir, dans le cas d’un signal exogène introduit dans la conscience du témoin, interprété par son cerveau, et ce dans le cadre d’un processus d’imprégnation mentale ; l’elusivité pouvant quant à elle provenir de la construction même du signal, ne pouvant pas durer de manière persistante, par conception ou du fait de limitations purement physiques ; la dimension temporelle ("effet Oz") pourrait quant à lui être le résultat de l’état de conscience modifié éventuellement impliqué chez le témoin par la transmission du signal. 4.2.2 Limites Nous avons déjà pointé les limites de la comparaison entre le cerveau humain et une IA type "MidJourney", fut-elle basée sur des réseaux de neurones artificiels. Nous ne prétendons pas proposer une preuve définitive, mais plutôt une appréciation qualitative et visuelle de la conclusion proposée, à même d’ouvrir de nouvelles pistes d’investigation en ufologie. Il faut toutefois relever que les IA génératives sont l’outil disponible aujourd’hui le plus proche du fonctionnement du cerveau humain ; il n’est donc pas inutile d’en explorer les conséquences, en ayant conscience, bien sûr, de toutes ses limites. Par ailleurs, la thèse proposée ici ne concerne bien sûr que les observations d’OVNI n’impliquant pas de trace matérielle, puisqu’elle implique que le kaléidoscope ne se trouve que sous la forme de représentations mentales du témoin, en réponse à un signal externe hors-contexte. Elle ne peut donc prétendre expliquer en tant que telle les cas qui incluent des traces matérielles (photo ou vidéo, trace dans le sol, crash/dispersion de matériaux, effet physiologique, implants, etc.). Pour ce faire, il est nécessaire de procéder à des hypothèses supplémentaires, par exemple : les cas avec traces matérielles procèdent d’une autre origine que les cas générés par la présente hypothèse (multiplicité des origines du phénomène OVNI) ; pour les effets physiologiques, ceux-là peuvent être éventuellement induits par le procédé d’induction du signal hors-contexte, via éventuellement des effets psychosomatiques ; si le signal hors-contexte est généré par un engin matériel, par exemple de petite taille (appelons-le une "sonde"), alors cet engin est susceptible de générer des traces matérielles ; une dernière hypothèse pourrait concerner l’influence de la conscience sur la réalité, et elle renverrait alors à des notions liées aux hypothèses psi, à la parapsychologie, et aux théories dites de conscience étendue. Bien entendu, dans l’hypothèse où les observations correspondent à des objets fabriqués par une installation exogène dotée d’un réseau de neurones, alors ces objets sont eux-mêmes susceptibles de générer des traces physiques. 4.3 Conclusion Nous avons investigué dans cet article la thèse suivante : la dimension protéiforme du phénomène OVNI, ou une partie de ce phénomène, pourrait être induite par un signal hors-contexte, interprété par le cerveau du témoin d’une manière analogue à celle d’un réseau de neurones, et ce sur la base de sa mémoire constituant un contexte connu. Pour tester cette hypothèse, nous avons utilisé une IA générative d’image (MidJourney), basée sur le principe du réseau de neurones. Cette approche s’est avérée fructueuse, car elle a permis de générer des images reproduisant, à tout le moins qualitativement, le kaléidoscope OVNI. Cette hypothèse permet donc de construire des scénarios explicatifs qui permettent d’expliquer la dimension protéiforme du phénomène OVNI, ainsi qu’une proportion importante des autres caractéristiques du phénomène. Notes 4. Le lecteur averti s’amusera de constater que l’image en bas gauche du cas "V2" hybrid. avec un triangle noir ressemble beaucoup au Starship de la société. SpaceX.) Références [1] Hameroff, Stuart et Roger Penrose. « Consciousness in the universe: a review of the ‘ORCH OR’ theory ». In : Physics of life reviews 11 (août 2013). doi :10.1016/j.plrev.2013.08.002. [2] Robin, D. Les triangles de la nuit - Enquête sur un phénomène inquiétant. TEMPS PRESENT. Nov. 2018. isbn : 978-2351852835. [3] Vaillant, M. « En Quête de Réponses: des Témoignages Extraordinaires aux Vendeurs de Rêves - Le rôle de la Conscience Collective ». In : (fév. 2025). eprint : https://www.u-sphere.com/ [4] Zurcher, E. Révélations ufologiques - L’énigme de la huitième cle dévoilée. JMG. Nov. 2023. isbn : 978-2357843752.
- Les réseaux de neurones et le kaléidoscope OVNI
Par Laurent Galtier Chercheur, Directeur des enquêtes du MUFON France laurent.galtier.auteur@outlook.fr 8 mai 2025 1/2 Résumé Outre le recueil de témoignages et l’accompagnement des témoins, un des principaux enjeux de l’ufologie consiste à proposer des explications rationnelles et des scénarios explicatifs pour les caractéristiques mystérieuses du phénomène OVNI. L’une de ces caractéristiques, très épineuse, concerne la dimension protéiforme du phénomène, laquelle conduit à un paysage d’une grande diversité du phénomène, le kaléidoscope OVNI - pour reprendre les termes d’Éric Zurcher. Par ailleurs, les IA basées sur des réseaux de neurones ont vu leurs performances s’accroître d’une ampleur inégalée ces dernières années. En utilisant une IA générative (MidJourney) nous avons exploré la thèse selon laquelle cette dimensions protéiforme pour rait provenir d’un signal hors-contexte interprété par le cerveau humain du témoin, modélisé comme un réseau de neurones, en fonction de son propre contexte (sa mémoire). Cette approche s’avère plutôt fructueuse, car elle permet de générer des images qui peuvent être rapprochées qualitativement, d’une manière frappante, du kaléidoscope OVNI. De plus, cette thèse permet également de construire des scénarios qui permettent d’expliquer la dimension protéiforme du phénomène OVNI, ainsi qu’une proportion notable des autres caractéristiques du phénomène. 1 Introduction Les logiciels d’intelligence artificielle (IA), comme ChatGPT, Grok ou MidJourney sont entrés très récemment dans nos vies, et ce, plutôt en fanfare. Nous pouvons désormais les utiliser pour, par exemple : générer du texte, réaliser une traduction automatique, rédiger du code informatique, résoudre des équations, ou encore générer des images. Leur polyvalence et leur performance sont telles qu’elles peuvent déjà assister, voire remplacer, des êtres humains pour des tâches auparavant difficiles à automatiser. Comme toute technologie introduite quelque peu brusquement, la généralisation de ces outils va induire des conséquences sociales et environnementales aujourd’hui bien peu connues, mais là n’est pas l’objet de cet article. Il s’agit ici de présenter quelques réflexions sur le mode de fonctionnement de l’IA, ses résultats, et sur ce que ces constats peuvent impliquer vis-à-vis de problématiques ufologiques qui nous intriguent de longue date. Pour ce faire, nous allons réaliser quelques expérimentations utilisant l’IA de génération d’image du laboratoire californien MidJourney Inc. 2 Prolégomènes 2.1 Fonctionnement d’une IA L’IA est un vaste domaine d’étude, qui met en jeu une grande variété de concepts de résolution numérique de problèmes complexes. Ce que collectivement nous nommons aujourd’hui "IA" concerne pour leur grande part des logiciels basés sur le principe du réseau de neurones [Note 1]. Ce concept a été inventé en 1943 par les neurologues Warren McCulloch et Walter Pitts, et a fait l’objet depuis lors de développements réguliers, qui se sont notablement accélérés depuis peu du fait de l’extraordinaire accélération de la puissance de calcul disponible et de la complexité du réseau mondial que constitue Internet. Le réseau de neurones, dans son principe, s’inspire au moins en partie du fonctionnement connu du cerveau humain. Il utilise, sous forme numérique, un ensemble d’un très grand nombre d’objets informatiques (appelés "nœuds"), dotés de paramètres ajustables, et reliés entre eux (d’où le nom de "réseau"). Au cours d’une période dite "d’apprentissage" (ou "entraînement"), cet ensemble de neurones va traiter les données fournies (la "base d’apprentissage"), puis, sous l’injonction d’une commande en entrée (un "prompt") produire une sortie, par exemple du texte ou une image. Cette sortie sera ensuite évaluée au regard de paramètres de performance. Puis le traitement sera reproduit en ajustant les paramètres contenus dans les nœuds, avec pour objectif d’améliorer la sortie. Ainsi, après de nombreux cycles, peu à peu, le réseau de neurones deviendra progressivement de plus en plus performant, jusqu’à fournir un résultat acceptable. La qualité du résultat sera fonction d’une part de la qualité et de la taille de la base d'apprentissage ( eg des textes issus d’articles, de livres ou d’internet), mais aussi de la taille du réseau lui-même, c’est-à-dire du nombre de nœuds et de paramètres ajustables. Le choix des algorithmes d’apprentissage entre également en jeu. Ainsi, on a pu le constater, la qualité des productions IA n’a cessé de s’améliorer ces quelques dernières années. Pour l’illustrer, on propose la Figure 1, qui compare la sortie de MidJourney, entre ses différentes versions de la V1 (sortie en février 2022) à la V6 (sortie en décembre 2023). Figure 1 – Évolution du résultat de l’IA MidJourney en fonction des versions du logiciel Le prompt qui a été utilisé en entrée de l’IA pour ces images est très simple : "a plane" (un avion), et la sortie consiste en une mosaïque de 4 images placées en carré. On constate que dans les trois premières versions, la sortie ressemble à peine à un avion, on distingue peut-être une aile, un empennage, un ciel et des nuages. Puis dans la V4, cela s’améliore, même si l’avion n’est pas encore bien réaliste : il est déformé, ne vole pas, semble fondu dans le sol et comporte de bien étranges excroissances. Puis, dans les versions V5 et V6, le rendu est de bien meilleure qualité, et l’on reconnaît sans le moindre doute un avion. 2.2 Signal hors-contexte et représentation mentale Dans cette partie introductive, nous allons maintenant procéder par un bref détour sur le sujet de la grande difficulté qu’il existe à retranscrire un concept hors de tout référentiel culturel connu. Comme nous allons l’illustrer, cette difficulté s’applique aussi bien pour un concept abstrait, philosophique, que pour un objet tout à fait concret, mais inconnu de celui qui reçoit l’information. Considérons une scène illustrative. Supposons un peintre qui aie vécu toute sa vie sur une île reculée, où il n’a jamais eu l’occasion d’observer un avion. Un visiteur lui décrit alors cet avion, par ses caractéristiques, par son aspect. La tâche est sans doute bien difficile pour le visiteur, car expliquer ce qu’est un réacteur, le concept physique de portance ou encore le matériau aluminium ne sera pas de tout repos. Pour le peintre, aucune image correspondante et précise ne lui viendra à l’esprit. À l’issue de cette conversation, le visiteur demande au peintre de représenter un avion, sur la base de ce qu’il a compris de son récit. Il y a de bonnes chances que la peinture qui en résulte ressemble à un bizarre hybride des représentations mentales du visiteur et celles du peintre, issues de leur quotidien, médiées par les mots employés. Une illustration possible de la chimère qui sera produite est donnée en Figure 2. Le visiteur aura donné sa description d’un avion, tandis que le peintre se sera basé sur son propre référentiel mental. Or, ce qu’il connaît et qui vole, ce sont bien les oiseaux. Cette hybridation est ici simulée par MidJourney. L’auteur des présentes lignes n’est pas en mesure d’expliciter précisément comment le logiciel a généré cette image, mais on peut constater que la forme générale de l’avion a été conservée, tandis que les plumes et le bec de la mouette restent présents dans l’image hybride - comme si elles étaient indispensables au vol, ce qui n’est pas du tout une conclusion basée sur les sciences physiques, mais n’est pas dénué de sens empirique : tous les oiseaux ont en effet des plumes sur les ailes et un bec. Image mélangée par MidJourney d’une photo de mouette et d’une photo d’avion par la commande blend. C’est la version V4 qui a été utilisée en l’occurrence ; en effet, les dernières versions de MidJourney se corrigent d’elle-même pour éviter ce genre de chimère étrange. Figure 2 – Hybride d’un oiseau et d’un avion Il existe un point commun intéressant dans cette combinaison entre, d’une part, notre scène illustrative impliquant un peintre insulaire et un visiteur venu d’ailleurs, et d’autre part l’utilisation d’une IA générative comme MidJourney. Dans les deux cas, peintre et IA, un mécanisme apparenté est employé pour générer du texte et des images : un réseau de neurones. Il ne faut pas mener trop loin cette comparaison [Note 2], mais, comme nous allons le voir, l’IA va nous être d’une grande aide pour investiguer la façon dont un réseau de neurones peut interpréter un signal hors contexte. En effet, cet outil va nous permettre de produire des illustrations qui, de manière troublante, évoqueront un aspect épineux du phénomène OVNI. 2.3 le kaléidoscope OVNI Il existe un problème fondamental du phénomène OVNI, lié à l’extrême diversité de formes des objets, voire entités, qu’observées et décrites par les témoins. En ce qui concerne uniquement les objets volants, ces formes semblent recouvrir l’ensemble du répertoire de formes imaginables, et chaque objet présente lui-même des variations en apparence infinies par rapport à ceux ayant une apparence similaire. Prenons par exemple, le cas du triangle noir. Ce cas est en apparence simple : un triangle noir doté de feux à ses trois coins. Mais cela cache une extraordinaire variabilité de cette description. En effet, selon les témoignages, le triangle sera parfois carré ou aura la forme d’une flèche, il y aura trois lumières, ou plus, ou moins, voire pas de lumières, de toutes les couleurs, dont l’éclat variera selon des rythmes disparates - cette multiplicité est très bien décrite par la recension et la catégorisation des observations de triangles noirs réalisée par Daniel Robin [Réf. 2]. Et, dans notre domaine, il n’existe pas que les triangles, bien sûr, il existe aussi des sphères, des cylindres, des cigares, des sphères annelées, ce à quoi s’ajoutent les phénomènes plus extraordinaires type RR3, abductions, etc... Ce catalogue est incroyable pour nous qui sommes habitués à une certaine homogénéité des dispositifs technologiques, induite notamment par la production industrielle en série, ou encore par le mimétisme entre les différentes marques, lui-même induit d’une part par des optimums techniques ("minimum locaux") ainsi que d’autre part du fait des modes. Cette problématique de multiplicité ne se limite pas à la diversité des formes observées. Il s’étend également à l’absurdité de certaines de ces formes, qui semblent constituées de bric et de broc, d’un assemblage d’éléments qui ne paraissent pas avoir le moindre sens dans le cadre des théories physiques faisant consensus aujourd’hui. Cette caractéristique est qualifiée par Éric Zurcher de "dimension protéiforme" du phénomène OVNI, et elle conduit à une générer un paysage bien disparate de l’ensemble du phénomène, le kaléidoscope OVNI" [Réf 4]. Une illustration de ce kaléidoscope est donnée dans la Figure 3. Reproduit depuis [Réf 4] avec l'aimable autorisation de l'auteur. Figure 3 – Représentation du kaléidoscope OVNI par Éric Zurcher Voyons ce que l’utilisation d’une IA générative peut nous apprendre sur ce sujet. 3 Modélisation 3.1 Présentation Pour raisonner, nous allons construire le scénario hypothétique suivant : 1. soit un témoin au centre de l’événement considéré. Ce témoin dispose dans sa mémoire d’un contexte connu, c’est-à-dire un fond de connaissances provenant de sa culture générale et de son expérience ; 2. ce témoin va recevoir un signal hors-contexte, c’est-à-dire sortant complètement de ses connaissances, et qu’il n’a aucun moyen de comprendre, au moment où il reçoit le signal. Le mode de transmission du signal est considéré quelconque [Note 3] ; 3. pour les besoins du présent article, nous allons supposer que ce signal porte la description d’un triangle noir - un tel véhicule en effet se base sur une technologie totalement inconnue d’un témoin humain (en particulier, c’est un plus-lourd-que-l’air qui ne dispose pas d’ailes ni de voilure tournante). Ce signal est donc bel et bien hors-contexte pour le témoin ; 4. Le témoin pourra ensuite éventuellement déposer un témoignage sur ce qu’il a vu, autrement dit sur la représentation mentale qu’il a construite, auprès de ses proches, d’un ufologue ou d’une institution publique. Pour résumer : le témoin, disposant dans sa mémoire d’un contexte connu, va recevoir un signal hors-contexte, et son cerveau va traiter la combinaison de ces deux informations pour produire une représentation mentale, qu’il pourra éventuellement transmettre sous forme de témoignage. Nous allons modéliser ce processus de la manière suivante (cf Figure 4) : — au centre se trouve le cerveau humain, modélisé par les réseaux de neurones de l’IA MidJourney au travers de la commande blend (une seule génération sera effectuée). Ce cerveau va traiter deux signaux, situés à gauche, et produire une sortie, située à droite ; — en haut à gauche se trouve une image du contexte connu (par exemple l’oiseau dans la Figure 2) ; — en bas à gauche se trouve le signal hors-contexte, sous la forme d’une image surprenante (en l’occurrence l’image du triangle noir) ; — à droite se trouve le carré de quatre images générées par MidJourney, dont il est fait l’hypothèse qu’il corresponde à quatre exemples de la représentation mentale du témoin après traitement des deux signaux. Notes 1. Les réseaux de neurones n’étant qu’une sous-catégorie d’un large ensemble d’algorithmes bien différents, d’aucuns pourront affirmer que l’appellation d’IA est quelque peu abusive. La question s’avère de plus nettement plus vaste dès lors que l’on y introduit diverses définitions de l’intelligence, et que l’on fait intervenir la notion de conscience - les logiciels utilisés aujourd’hui n’étant pas conscients, jusqu’à preuve du contraire. Au-delà de ces débats, dans le présent article, et pour des raisons de vulgarisation, nous nous tiendrons à la dénomination commerciale en usage aujourd’hui, à savoir "IA". 2. Le cerveau humain est bien plus sophistiqué qu’un simple réseau de neurones : taille bien supérieure en nombre, de neurones et de connexions, fonctionnement massivement parallèle, connexions entre différentes aires spécialisées (synesthésie), rétroactions, capacité d’apprentissage en continu, capacité par le corps d’interagir avec le monde physique, signaux électrochimiques analogiques et non numériques... À cet inventaire pourraient être ajoutés des aspects plus spéculatifs liés à des mécanismes quantiques qui pourraient être mis en oeuvre dans le cerveau - voir par exemple la théorie Orch-Or ("résolution objective orchestrée") de Stuart Haleroff et Roger Penrose [Réf 1]. 3. En pratique, il pourrait s’agir de mots, une image, une suggestion hypnotique ou une transmission télépathique, ou pourrait être extrapolé à un objet physiquement présent devant lui - nous n’allons pas toutefois entrer dans ce niveau de détail dans le présent article. Références [1] Hameroff, Stuart et Roger Penrose. « Consciousness in the universe: a review of the ‘ORCH OR’ theory ». In : Physics of life reviews 11 (août 2013). doi :10.1016/j.plrev.2013.08.002. [2] Robin, D. Les triangles de la nuit - Enquête sur un phénomène inquiétant. TEMPS PRESENT. Nov. 2018. isbn : 978-2351852835. [3] Vaillant, M. « En Quête de Réponses: des Témoignages Extraordinaires aux Vendeurs de Rêves - Le rôle de la Conscience Collective ». In : (fév. 2025). eprint : https://www.u-sphere.com/ [4] Zurcher, E. Révélations ufologiques - L’énigme de la huitième cle dévoilée. JMG. Nov. 2023. isbn : 978-2357843752. SUITE À VENIR ....
- Les secrets du Vatican et les OVNIs : entre silence, mystère et ouverture théologique
Par MUFON France : Depuis des décennies, l’idée selon laquelle le Vatican détiendrait des informations secrètes sur les OVNIs fascine ufologues, "théoriciens du complot" et chercheurs indépendants. Et si l’Église en savait plus qu’elle ne le dit ? Une réflexion sur la possibilité de vie intelligente ailleurs Dans une interview accordée à la journaliste Caroline Pigozzi, le pape François a été interrogé sur la découverte par la NASA de la planète Kepler-452b, semblable à la Terre. Il a répondu : « Honnêtement, je ne saurais quoi répondre. [...] Jusqu'à la découverte de l'Amérique, nous pensions qu'elle n'existait pas, et pourtant elle existait. » The Catholic Thing Il a ajouté que, quelle que soit la découverte scientifique, le Créateur reste infiniment plus grand que notre connaissance. Une foi compatible avec la vie extraterrestre ? En 2008, le père José Gabriel Funes , astronome jésuite et directeur de l’Observatoire du Vatican, déclarait dans L’Osservatore Romano : « L’existence d’êtres intelligents créés par Dieu ne contredit pas notre foi. (...) Nous ne pouvons pas mettre de limites à la liberté créatrice de Dieu. » Le rôle discret de l’Observatoire du Vatican : science ou surveillance céleste ? Le Vatican possède en réalité deux observatoires : La Specola Vaticana (Castel Gandolfo, Italie), Et le Vatican Advanced Technology Telescope (VATT) , situé à Mount Graham , en Arizona (USA). Le VATT , inauguré en 1993, est un télescope moderne à la pointe de la technologie. Officiellement, il permet l'étude scientifique de l'univers : galaxies, matière noire, structure cosmique... Mais pour certains, ce site a été choisi stratégiquement : Lieu sacré pour les Apaches , connu pour ses phénomènes "spirituels". Proche du LBT (Large Binocular Telescope), où sont testées des technologies optiques très avancées. Certains chercheurs, comme Cristoforo Barbato , affirment que des jésuites auraient reçu des informations confidentielles sur des objets non identifiés . Il parle d'un objet artificiel d'origine inconnue observé par le VATT. Aucune preuve n'a été apportée, mais ces rumeurs persistent. Ce qui est certain, c'est que l'Église utilise cet observatoire comme passerelle entre foi et science , pour montrer qu'elle ne rejette pas les grandes questions cosmologiques, y compris celle d'une vie extraterrestre. Vatican Observatory : un œil du ciel bien plus stratégique qu’il n’y paraît ? Le Vatican n’a pas toujours eu une relation apaisée avec la science. Le cas Galilée en est l’exemple le plus célèbre. Mais à la fin du XIXe siècle, le Saint-Siège cherche à montrer que l’Église peut être alliée de la science . D’où la création en 1891 de la Specola Vaticana , pour observer les étoiles « à la lumière de Dieu ». En installant en 1993 un observatoire dans le désert de l’Arizona , le Vatican veut prouver qu’il participe aux grandes avancées scientifiques sans renier la foi . Mais ce déménagement intrigue... Mount Graham n’est pas un site anodin : Il est considéré comme sacré par la tribu Apache. Il est souvent le théâtre de témoignages mystérieux : apparitions, lumières, rêves visionnaires. Le site abrite plusieurs télescopes de niveau mondial, dont le fameux LBT , avec lequel le Vatican collabore. Cette proximité fait naître des rumeurs : le VATT ne serait pas uniquement dédié à l’astrophysique, mais aussi à la détection de phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN) . Il serait même utilisé pour suivre des objets interstellaires entrants , comme l’énigmatique ʻOumuamua en 2017. Apparitions mariales et phénomènes OVNI L’apparition de Fatima en 1917 intrigue toujours : des milliers de témoins disent avoir vu le « soleil danser ». Pour des auteurs comme Joaquim Fernandes , cela pourrait être un phénomène technologique d’origine non terrestre . « Il est légitime de penser que certaines apparitions dites ‘divines’ pourraient relever d’une technologie supérieure. » Un Pape mort avec un secret ? Parmi les histoires fascinantes concernant le Vatican et les OVNIs, l'une des plus mystérieuses concerne le pape Jean XXIII. Selon certains témoignages non confirmés, en juillet 1961, alors qu'il séjournait dans la résidence d'été de Castel Gandolfo, Jean XXIII aurait observé un phénomène exceptionnel. Accompagné de son secrétaire particulier, il aurait vu une lumière intense descendre du ciel pour atterrir dans les jardins du palais pontifical. Plus intrigant encore, il est rapporté qu'une silhouette humanoïde lumineuse serait sortie de l'engin. Jean XXIII aurait alors échangé quelques instants avec cet être mystérieux, dans une sorte de communication silencieuse et apaisante. L'événement aurait profondément marqué le pape, mais il aurait décidé de ne jamais en parler publiquement. Cette rencontre supposée est relatée par plusieurs ufologues italiens, dont Pier Giorgio Caria et Cristoforo Barbato. Toutefois, aucune preuve officielle ou document écrit authentifié n'est venu confirmer ces affirmations, laissant planer un mystère captivant autour de ce récit extraordinaire. Imminent, de Luis Elizondo : le Vatican mentionné Dans Imminent (2024), Luis Elizondo , ancien directeur du programme AATIP, évoque des discussions entre des autorités religieuses et les États-Unis pour anticiper une révélation extraterrestre : « Certains interlocuteurs religieux ont admis que des discussions internes ont eu lieu au Vatican pour anticiper l’impact théologique d’une révélation extraterrestre. » Archives secrètes et spéculations Les Archives secrètes du Vatican (devenues Archives apostoliques ) seraient, selon certains, le lieu où sont stockés : Des rapports anciens d’observations inexpliquées, Des écrits sur des entités non humaines, Voire des preuves de contacts interstellaires. Aucune preuve n’est publique, mais le silence du Vatican attise le feu des hypothèses. Peut-on croire en Dieu… et aux OVNIs ? La question est légitime pour les croyants. Le père Funes affirme : « Si d’autres êtres intelligents existent, ils seraient aussi des créatures de Dieu. Le Christ est unique, mais l’incarnation pourrait avoir une portée cosmique. » Ainsi, pour l’Église moderne, croire en Dieu et envisager une vie extraterrestre ne sont pas incompatibles . Au contraire, cela pourrait élargir notre compréhension de la création. En résumé Le Vatican semble jouer un rôle actif, prudent mais ouvert, dans l'observation et l'étude des mystères cosmiques, y compris ceux des OVNIs. NOTE : Le MUFON : information sans orientation partisane Il est important de rappeler que des organisations comme le MUFON (Mutual UFO Network) , adoptent une approche neutre et scientifique . Le MUFON ne promeut aucune croyance religieuse ou idéologique . Son objectif est d’ informer objectivement, de documenter et d'analyser les phénomènes aérospatiaux non identifiés de manière rigoureuse et objective. Son rôle est de fournir des données factuelles, accessibles à tous, croyants ou non, dans une démarche de recherche transparente au service de la connaissance et de la vérité.
- Billet d'humeur d'un l'ufologue
Par Sylvain Matisse - MUFON France- 2 décembre 2021 Les outils aux service de la désinformation : La fin justifie les moyens il n’y a pas d’état d’âmes, si nous pouvions décrire en une phrase le thème de ce topique si nous souhaitons lever ne serait-ce qu’un peu le voile qui entoure les mystères . Les affaires inexpliquées dérangent les institutions autant que certains citoyens réfractaires. Sans doute ont-ils peur, ou refusent de remettre en question de prétendus acquis ( selon la catégorie dans laquelle se situe un citoyen, un groupe une organisation ou une institution ). Les OVNIs dérangent beaucoup de monde, au mieux on adore ce sujet dans les salles de cinéma, en BD ou dans une série TV... Les importants dossiers OVNI sont classifiés. Les cas les plus sérieux, ont mis en cause directement ou indirectement les militaires, la police voire des pompiers. Alors inutile de préciser que les raisons pour écarter le public, éloigner les curieux, qu’ils soient journalistes, ufologues, ou chercheurs...ne manquent pas. Des organes pour décrédibiliser ces dossiers OVNIS ont vu le jour. Il faut « tuer dans l’œuf l’affaire OVNI » enrayer une information, la tronquer, la ridiculiser. l'outil principal pour exercer de la propagande est la presse ! et c’est exactement la même chose avec les affaires d’OVNI. L’exécutif américain dès les années 1950 a employé largement cette méthode à tel point qu’à ce jour les OVNIs, dans la tête de la plupart des gens, sont toujours des âneries . À l’heure actuelle les autorités n'ont pas besoin de fournir beaucoup d'efforts pour décrédibiliser, rendre ridicule un dossier OVNI . Internet par le biais des médias et surtout les réseaux sociaux regorgent faut bien le dire de supercheries ou de méprises montées en épingle ! Des logiciels très bien conçus dont certains sont employés pour des effets spéciaux sont d’une réalité à piéger n’importe lequel d’entre nous. [Les CANULARS : Mis en ligne par leurs auteurs...il leur suffit d’attendre quelques heures, voir quelques jours, pour que s'alignent les commentaires de pauvres bougres pris dans leur filet. Lorsque le poisson est bien ferré, ces mêmes auteurs se manifestent satisfait d’avoir piégé beaucoup de monde dont il faut le dire des spécialistes. ] Flash Back Remontons à la genèse de la divulgation d’OVNI dans la presse et surtout de l’appareil mis en place pour désinformer le sujet . Fin des années 1940 début des années 1950 : En 1945, la guerre terrible se termine à peine que jaillissent d’autres conflits comme la guerre de Corée par exemple. C'est aussi l’époque de l’espionnage, de la propagande et de la course spatiale et surtout à l’armement entre les deux grosses puissances de l’époque, les USA contre L’URSS. La fin de la seconde guerre mondiale et le début de la guerre froide marque la période d'enfouissement des témoignages ufologiques soit en les ridiculisant, soit en les exagérant, soit en les bloquant . Mais pour que ceci passe inaperçu ou sans aucun intérêt, une stratégie consiste depuis la fin des années 1940 à brider l’information ou à la mélanger avec de l’intox , quitte à parfois improviser le colmatage des fuites possibles... Précisons que c’est grâce à des fuites que nous obtenons de la vraie information, faut-il encore être capables de les déceler! La machine à canular : L’intox consiste à mener dans une impasse les curieux dont les ufologues voire les journalistes en exagérant les faits présumés ou en les détournant, ceci devient alors une réalité modifiée , les dés sont pipés et vont ridiculiser à la longue un dossier. Le problème OVNI est devenu récurrent et surtout problématique à partir du moment où il a commencé à être médiatisé. Il faut alors remonter le temps à la fin des années 1940 pour comprendre et plus précisément à l’année 1947 par la médiatisation à outrance avec deux affaires, celle de Kennett Arnold et un mois plus tard environ, celle de Roswell qui est devenue un symbole avec son lot d’ incohérences et autant de révélations contradictoires, même plus de 30 ans après ! Pour Roswell l’objectif était de réduire au silence le témoin direct et les autres venus au fil du temps avec deux méthodes: 1. Acheter le silence du témoin 2. intimidation ou menaces Bien évidemment cela complétait le nettoyage du site en question en éliminant les preuves et en dispatchant les pièces à conviction en plusieurs endroits différents gardés plus ou moins secrets sous couvert du sceau secret défense. Des récupérations au bénéfice des pôles R&D ( Recherche et développement au sein des industriels triés sur le volet pour le compte des états-unis d’Amérique et de surcroît pour leur armée ), voilà d’où naquis la supériorité du pays sur le reste du monde en matière de haute technologie, c’est ici que se place la vérité, tout le reste fait presque figure de littérature . Mais le plus court chemin à la désinformation et bien évidemment le chemin passant par les médias. ON leur distribue généreusement un os à ronger, ou une intox, sous forme d'une information plus ou moins importante. Tout ce petit monde d'incrédules (y compris les ufologues), pense y voir un détail important, une chose insignifiante ne menant en vérité pas bien loin pour ne pas dire nulle part ! Une diversion menant à de fausses pistes, à l’impasse ! Et parfois au ridicule (voir photo) Depuis toutes ces années nous avons hérités d’un véritable sac de nœuds ou la réalité tutoie la fiction, un imbroglio savamment orchestrée. Jacques Vallée dans son excellent livre Trinity , ( même si celui ci est discuté pour ne pas dire contesté par un courant d’ufologues en France ). Jacques Vallée dis-je, y donne de bonnes indications et souligne avec raison la différence entre SECRET et CONFIDENTIEL. Au moins Vallée donne ici un élément important, que les lecteurs de son livre coécrit par Paola Harris ( tiens une femme ! ) ont pu apprécier. Un OVNI peut être dissimulé au public non pas parce que c'est dérangeant, mais par ce qu’il a eu la mésaventure de survoler ou de s’écraser sur un site hautement sensible. Dans ce cas de figure comment ne pas donner raison aux autorités. L'affaire Trinity était le théâtre d'essais nucléaires majeurs et terriblement destructeurs. Comment ne pas prendre en considération ce «détail» historique! Il est possible que ce dossier qui est encore débunké a l'heure actuelle soit, peut-être, encore plus important que l'affaire de Roswell... *** La désinformation passe par la diversion ! ZONE CONFIDENTIELLE un secteur que le public ou les agences de renseignement étrangères ne doivent absolument pas connaître, à cause d’éléments (armes, technologie, radars ou et détecteurs dernier cri, systèmes de défense, etc.). Il est évident qu’un site classé zone confidentielle ne peut pas être dévoilé et ceci implique les incidents OVNI tout comme les centrales nucléaires, pour des raisons simples de sécurité, ne rien dire ou nier c’est préserver le site en question . Il faut rétablir la vérité avant de se projeter dans des théories fumeuses du complot et des interprétation trop hâtives, car manque à certains les processus, les modes opératoires soit dit au passage, que bien des ufologues ignorent et du coup occultent , simplement car ils ne travaillent pas sur un site nucléaire ou directement pour la filière. Ils ne se fient qu’aux déclarations d’un directeur ou d’un chargé de relations publiques ou d’ un technicien sans savoir si l’interlocuteur les envoie ou pas dans une mauvaise direction, celle du processus ! Il vaut mieux quelque fois dire OVNI ou drone que d’admettre avoir détecté un drone ou un aéronef quelconque venu d’un pays rival, ou bien , d’avoir mené une manœuvre pour tester le respect ou non des procédures et la manière de les effectuer pour le site en question . ( la désinformation ici a une forme différente, elle est destinée a dirigé les ufologues, les médias ou les curieux dans une autre direction, l’impasse ). Les ufologues ont-ils seulement envisagé ce cas de figure ? je l'espère. Rien n’est simple, il faut l’intégrer nous baignons constamment entre deux pôles celui de la suspicion des uns et les mensonges des autres. Il n’y a qu’un pas pour basculer en dehors de la réalité et la vérité qui va avec ! La commission 3AF (commission aéronautique et astronautique de France), devenue SIGMA 2 dans sa phase actuelle est très sérieuse, n'en doutons pas. Mais qui est son interlocuteur premier? L’état major et le président de la république française soit le chef de nos armées. Cette structure communique au public ce qui lui est autorisée de communiquer, et force de constater qu’elle ne le fait pas beaucoup! Bien moins que le GEIPAN qui lui se réfugie derrière les méprises. Autre administration autre méthode mais tendue vers même but, organiser sa vitrine afin de garder au secret les vrais dossiers posant ou pouvant poser un problème pour les intérêts de la nation qu’ils soient commerciaux ou de nature militaire. Nouvelle version ou plutôt version des temps modernes pour tuer dans l’œuf le phénomène OVNI : Les gens qui utilisent la désinformation savent créer des canulars. Les mettre en scène y participer comment ? En s'affichant comme faux témoin, ou en relayant le canular dans l'espoir qu'il fasse le buzz ! Chaque organisation ufologique, organisme ou association à tous les niveaux est plus ou moins infiltrée par un ou des informateur(s) qui au besoin se transformera(ont) en débunker. Ces personnes vont introduire un sujet dans le groupe ou le détourner. Le but : semer le trouble parmi les membres ! Internet est le terrain de jeu idéal soit dit au passage, voire ce qu’il s’est passé en France dernièrement, TF1 , cette chaîne est elle vraiment tombée dans le panneau ou participait elle délibérément à cette mascarade ? L’auteur a-t-il été inspiré ou utilisé pour réaliser ce canular ? Nous ne le saurons probablement jamais ! La désinformation a pour effet de semer le trouble en commençant par le rang des ufologues et des chercheurs. Lorsqu'une personne se présente avec un certain bagage elle est normalement évaluée crédible. J'avoue que ce n'est pas un jeu très sain que de soupçonner une personne de vouloir s'infiltrer dans un groupe pour y semer la zizanie malheureusement cela arrive tous les jours. Dans le milieu ufologique, les conflits naissent souvent des différents points de vue sur des sujets habilement montés ou démontés par ce type de personne. Ce n'est pas être paranoïaque que de se méfier, c'est le lot quotidien, des organisations ufologiques ! Deux exemples parmi tant d’autres : Les OVNIS en Russie nous pouvons nous interroger sur la véracité des dossiers dévoilés! Qu'est-ce que les russes ont vendus à ceux qui ont partagé et publié certaines informations ufologiques ? Il semble que les auteurs n'ont pas subi de pressions des autorités de ce pays, qui n'est pas connu pour son sens de l'humour ! Comment et par quelle source ont-ils obtenus ces informations en sachant que c’est la marine russe et l’agence de renseignement KGB qui ont déclassifiés certains dossiers relatifs aux OVNIS pour le compte de la Russie ? Les russes se sont-ils joué de nous en intoxiquant la sphère UFO ? On s'interroge. Toute ces interrogations méritent une réponse que nous n’obtiendrons jamais, pas plus que des autorités de ce pays ou d'un autre. Les preuves, les documents ça se falsifient et même mieux ça se fabriquent ! Ceci étant, on se plaît à imaginer qu'une partie des révélations sont vraies ! Et que comme souvent qu'une autre partie est de l'intox ? Tout ceci peut-être cautions à débat, mais pendant ce temps-là les ufologues perdent et de leur temps pour la recherche et leur énergie; les deux étant considérablement cruciaux ! Autre exemple d'importance : Le dossier de AATIP permet à la marine américaine d’ admettre les étrangetés de certaines manifestations qui ont lieu en mer ou dans les océans. Ceci est la partie information. Les détails que l'ont nous livre, admirablement orchestré dans un show à l'américaine, dont ce pays a le secret, sont-ils la réalité ? Info et intox soigneusement entremêlés, un ensemble bien huilé pour...noyer le poisson?...pour détourner l'attention ! Obtenir plus de budget ! Cependant le fait que la marine US admet la véracité des vidéos que celles-ci ont bien été capturées par les militaires et que l'AATIP reconnaît ne pas être en mesure de les interpréter, a le mérite d'ouvrir les yeux au commun des mortels. Parce qu'ici il est dit clairement que les Ovnis notamment les ovnis en mer ( ou OANI ) sont une réalité. Alors avançons... Voyez vous avec seulement deux exemples nous sommes confrontés aux dilemmes des informations et surtout de leurs provenances et ces deux exemples parmi des centaines suffisent à eux seuls à semer le trouble (dans un premier temps) et de la discorde dans un second temps. Ne nous y trompons pas ceci n'a qu'un seul but, gagner énormément de temps ( au moins une décennie) Vous savez quoi ? Ceci fonctionne à merveille car les ufologues en tête, marchent dans la combine et mieux encore ils y participent forts de leur soit disant savoir mais surtout à cause de leur égo incommensurable ! Soyons clair, nous ne savons pas grand chose , car nous sommes confrontés à la dure réalité et nous y sommes baladés comme de vulgaires pantins. C’est l’univers de l’ufologie là ou règne, la manipulation, la tromperie, et ce à tous les étages. Nous ne sommes pas entièrement responsable, la responsabilité appartiennent à celui, à celle, ou à ceux qui tirent les ficelles ! On ne cherche pas à se dédouaner, on cherche à comprendre. Méthodologie Le problème réside dans la manière d’aborder le sujet Il y a la méthode scientifique pure et dure celle qui recueille, trace, analyse des pièces à convictions indexées au dossier, c’est une méthode technique, physique qui doit être employée par les enquêteurs du MUFON et d'autres. Pour certains cas on peut inclure l'aspect psychologique du témoin. Comme au MUFON avec le groupe ERT. Puis il y a l’amateurisme . Une orientation choisie, voulue par celle ou celui qui se penche sur un dossier. Cette façon de faire consiste à croire en majorité le témoin présumé sans aucune vérification ou prou. Ce choix est basé sur l’écoute avec son bon côté, celui de ne pas braquer la personne qui délivre son témoignage, mais dont le facteur crédibilité et à la seule appréciation de l’interlocuteur avec l’énorme risque que cet enquêteur ou la personne qui n’en est pas un se fasse abuser, duper sur une histoire montée de toute pièce consciemment ou inconsciemment par ledit témoin ou expérienceur. Les chiens aboient la caravane passe Nous avançons en terrain miné : Les débunkers d’un côté, ils sont parfaitement conscients de ce qu’ils font, c’est leur mission, ils sont installés là, délibérément par une institution quelconque pour diverses raisons qui vont du simple sondage à des fins d’évaluation sur le terrain allant jusqu’à piéger sciemment un groupe pour le dessouder de l’intérieur ou le mener dans une impasse synonyme de perte de temps inutile , et pour décrédibiliser le groupe en question ! A propos certains médias du web appartiennent ils à cette catégorie ? La question posée mérite à elle seule une étude avant de se hâter à une réponse pourtant simple : oui ou non ! Quand un individu est sûr de lui, les contestations les plus bruyantes ne peuvent le faire Les amuseurs publiques : des personnes qui ne connaissent rien à l'ufologie, qui s'en servent comme tremplin à like ou pour assouvir leur besoin de paraître. Ces personnes plus bêtes que méchantes piègent par amusement les médias et... les ufologues. Les sachants : cette personne fonctionne à l'intuition plus ou moins tronquée, et se retrouve souvent déconnectée de la réalité. Elle véhicule ses idées ça et là sur des forums de discussions, des réseaux sociaux etc. Il faut savoir garder les pieds sur terre, même lorsqu'on travaille la tête dans les étoiles. L’ufologie est une science, entre les mains de bénévoles le plus souvent. Et il est facile de devenir une cible. SYLVAIN MATISSE C eci est un billet d'humeur de Sylvain Matisse, il trace les grandes lignes de l'ufologie moderne. Un brin pessimiste peut-être ? réaliste sûrement. On ne parle pas souvent de ces choses, des p'tits croche-pied qui sont tendus pour nous faire chuter mais si on veut nous faire chuter si souvent c'est certainement que nous sommes en passe de découvrir quelque chose ! Si vous êtes arrivés jusqu'ici c'est que vous vous posez des questions. Alors continuez à vous les poser, ne prenez jamais rien pour argent comptant. Janny Charrueau
- Et si certains PAN étaient vivants ? La piste des vaisseaux conscients refait surface
Par MUFON France Grâce aux expérimentations menées par Jake Barber et l’équipe Skywatcher , une hypothèse longtemps marginalisée revient sur le devant de la scène : celle des vaisseaux vivants . Cette idée, aujourd’hui revisitée à la lumière de technologies psioniques, propose que certains PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés) soient des entités semi-conscientes , réagissant aux intentions humaines, aux émotions, voire aux pensées. Cette piste, loin d’être nouvelle, trouve écho dans les déclarations d’anciens militaires et de scientifiques ayant approché de près le phénomène. Le colonel Philip Corso , dans son ouvrage The Day After Roswell , révélait déjà : "Les circuits de commande que nous avons retrouvés n’étaient pas conçus pour des interfaces mécaniques, mais pour une interaction directe avec le cerveau." De même, Bill Uhouse , ingénieur (qui "aurait" affirmé avoir travaillé sur des simulateurs d’origine non terrestre ), expliquait : "L'engin n'avait pas de commandes physiques. Il était conçu pour répondre à la pensée du pilote." Aujourd’hui, l’équipe Skywatcher s’inspire de ces témoignages pour mener des essais sur le terrain. Leur objectif : interagir avec les PAN via des interfaces psioniques , reposant sur la résonance neuronale ou des états de conscience non locale . Cette approche rejoint les confidences du regretté sergent Clifford Stone , qui affirmait que certaines personnes, dotées de perceptions extrasensorielles accrues , étaient spécifiquement recrutées : "Ils ne choisissent pas n’importe qui pour approcher ces technologies. Certaines personnes ont des prédispositions… psychiques." Skywatcher explore donc l’idée que seuls des individus empathes ou intuitifs pourraient interagir efficacement avec ces engins, comme s’il fallait une compatibilité vibratoire entre pilote et vaisseau. Mais c’est probablement le Dr Hal Puthoff , physicien et chercheur en phénomènes avancés, qui pousse l’hypothèse le plus loin : "Dans certains cas, la conscience ne se contente pas de piloter l’objet — elle fait partie intégrante du système." Ce postulat est vertigineux : il suggère que certains PAN ne sont pas seulement commandés par la pensée — mais qu’ils fusionnent avec elle . On passerait alors du concept de "véhicule" à celui de technologie consciente . Enfin, Mark McCandlish , témoin du fameux ARV (Alien Reproduction Vehicle), décrit des engins qui semblent vivants : "Ce que j’ai vu et entendu suggère que ces engins réagissent plus comme des organismes que comme des machines." Si l'on accepte l'idée que certains PAN ne sont pas de simples véhicules mais des formes d'intelligence intégrées , alors toute notre grille de lecture s’effondre. On ne parle plus d’engins propulsés, mais de systèmes vivants , d’ entités techno-biologiques , voire de consciences voyageuses . Dans cette optique, l’interaction ne repose plus uniquement sur la technologie — elle devient relationnelle , vibratoire , voire symbiotique . Cela pourrait expliquer pourquoi certains témoins décrivent une forme de "connexion instantanée" , une fusion d’intention , ou encore des états modifiés de conscience au contact de ces présences. Vers une technologie organique et consciente Peut-on encore parler de "pilote" et de "vaisseau", si les deux ne font qu’un ?Et si le PAN était lui-même une forme d'être, un organisme intelligent en interaction avec notre réalité mentale ? Quand le vaisseau devient esprit Ce type d’hypothèse rapproche étrangement le phénomène de certains récits chamaniques et expériences mystiques, où les "véhicules" ne sont pas perçus comme des objets, mais comme des êtres de passage , porteurs de conscience. Dans de nombreuses traditions autochtones, la communication avec des intelligences non humaines – souvent décrites comme venues d’« autres mondes » – se fait par des voies non-verbales , télépathiques , et profondément transformatrices . De manière troublante, ces récits évoquent aussi des états modifiés de conscience proches de ceux rapportés par des témoins de RR4 (rencontres rapprochées du 4e type), ou par les expérimentateurs de l’équipe Skywatcher : sensation de téléprésence , de fusion mentale , ou encore perception de l’objet comme vivant, réactif, presque empathique . Dans ce cadre, les PAN ne sont plus seulement des technologies venues d’ailleurs, mais deviennent des formes d'intelligence autonomes , capables d'interagir directement avec le champ de conscience humain . Une interaction non mécanique, mais vibratoire, intentionnelle, voire initiatique . Conclusion – Une intelligence incarnée dans la technologie ? L’hypothèse des vaisseaux vivants ou semi-conscients, autrefois reléguée aux marges du débat, s’impose aujourd’hui comme un axe de recherche crédible , soutenu par des témoignages, des expérimentations et des travaux scientifiques de plus en plus pointus. Si la conscience joue un rôle actif dans le fonctionnement de certains engins observés, cela nous oblige à repenser la frontière entre matière et esprit , entre pilote et vaisseau, entre technologie et vie Ce que certains appellent "science-fiction" aujourd’hui pourrait bien être de la science en avance . Et au MUFON nous sommes déterminés à ne pas laisser ces phénomènes inexpliqués dans l’ombre. Pour aller plus loin : lectures et sources recommandées Théories sur la conscience et la technologie extraterrestre : Hal Puthoff – "Consciousness and the Zero Point Field" (articles, conférences, études techniques) Thomas Valone (ed.) – "Zero Point Energy: The Fuel of the Future" Dean Radin – "Entangled Minds: Extrasensory Experiences in a Quantum Reality" Témoignages et révélations militaires Philip Corso – "The Day After Roswell" Clifford Stone – "Eyes Only: The Story of Clifford Stone and UFO Crash Retrievals" Bill Uhouse – Interviews disponibles via archives Disclosure Project / exopolitics.org Technologie avancée et reproduction d’engins : Mark McCandlish – Conférences sur l’"Alien Reproduction Vehicle" (ARV), disponibles en ligne Steven Greer – "Unacknowledged" , "Hidden Truth – Forbidden Knowledge" Paul LaViolette – "Secrets of Antigravity Propulsion" Connexion psychique et pilotage par l’esprit : Jacques Vallée – "Dimensions" , "Confrontations" , "Revelations" Whitley Strieber – "Communion" , avec réflexions sur la conscience dans l’interaction avec les entités Ingo Swann – "Penetration: The Question of Extraterrestrial and Human Telepathy" RETROUVEZ-NOUS A LA TURBALLE LES 10 et 11 MAI 2025 :
- Derrière les grands yeux noirs : les Gris sont-ils des entités créées artificiellement ?
Ils sont petits, gris, sans émotion. Toujours semblables, comme copiés-collés. Et s’ils n’étaient pas vraiment des "êtres" vivants ? Loin des fantasmes hollywoodiens, une hypothèse persiste depuis des décennies dans les milieux ufologiques : celle des Gris comme entités biologiques artificielles , sortes de "robots vivants" créés pour exécuter des tâches spécifiques. Des "drones a pattes" organiques, au service d’intelligences supérieures. Par MUFON France Popularisée dans les années 80 et 90 à travers les travaux de Budd Hopkins , David Jacobs ou Karla Turner , cette idée soulève aujourd’hui plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Elle dérange. Parce qu’elle bouscule notre vision du vivant. Et parce qu’elle suggère que certaines formes d’intelligence pourraient ne pas être "nées", mais fabriquées . À travers témoignages d’abductés, analyses de chercheurs, et réflexions sur le transhumanisme, cet article propose une plongée dans l’une des théories les plus intrigantes du phénomène extraterrestre. Une piste sérieuse ? Ou un simple écho de nos peurs technologiques ? L’enquête est ouverte. Les Gris : exécutants programmés ou êtres vivants ? Leur comportement intrigue autant que leur apparence. Face à ces entités décrites comme sans expression, aux gestes mécaniques, et totalement indifférentes à la détresse humaine, ( sauf description de certains témoins ou avec les enfants) une hypothèse revient avec insistance chez les enquêteurs spécialisés en abduction : et si les Gris n’étaient pas "vivants" au sens biologique classique, mais des entités programmées ? Des témoignages troublants De nombreux abductés décrivent des scènes d’une froideur clinique : examens médicaux, prélèvements, procédures répétitives. Aucun contact émotionnel, aucun mot, juste une communication télépathique directe , impersonnelle.Ces descriptions ont conduit des chercheurs comme le professeur David Jacobs à émettre une hypothèse glaçante : les Gris seraient des entités bio-construites , des sortes de robots organiques , conçus pour accomplir une mission précise, sans conscience propre. “Leur comportement est entièrement utilitaire. Ils ne parlent pas, ne montrent aucune empathie. Tout indique qu’ils sont fabriqués pour agir sous commandement.”— David M. Jacobs, The Threat Même son de cloche chez Budd Hopkins , pionnier de l’étude des enlèvements extraterrestres, qui relevait déjà dans les années 80 une uniformité troublante : “Ils sont identiques. Même taille, même comportement. Ce sont les soldats anonymes d’un programme que nous ne comprenons pas.” “Leur comportement est entièrement utilitaire. Ils ne parlent pas, ne montrent aucune empathie. Tout indique qu’ils sont fabriqués pour agir sous commandement.”— David M. Jacobs, The Threat Des "drones biologiques" ? Certains ufologues parlent de "drones biologiques" : des êtres semi-vivants, biologiquement actifs mais sans libre arbitre, probablement contrôlés par une intelligence plus évoluée.Des entités “économiques” dans une stratégie d’exploration : pas besoin d’envoyer des êtres complexes à chaque contact, il suffirait d’envoyer des exécutants. Une théorie qui entre en résonance avec des descriptions d’ autres types d’entités vues aux côtés des Gris : plus grands, plus autoritaires, parfois décrits comme des "surveillants". Une hiérarchie, voire une chaîne de commandement. "Leur apparence provoque un malaise instinctif : grande tête, regard fixe, absence d'expression. Ils sont souvent perçus comme fonctionnels, comme des instruments dans un processus qui dépasse les témoins." John E. Mack, (Abduction, 1994) 👽 FICHE SIGNALÉTIQUE : LES GRIS Aspect physique Petits (1m à 1m30), tête volumineuse, peau grise ou bleuâtre, grands yeux noirs inclinés, membres fins, pas de pilosité Mode de communication Télépathie exclusive, pas de parole, transmission d’émotions parfois ressentie Comportement Clinique, méthodique, froid, absence totale d’émotions visibles Vêtements Combinaisons moulantes (argentées, blanches, noires), parfois nus Fonctions observées Examens médicaux, prélèvements, manipulation génétique, contrôle mental Hiérarchie apparente Gris "standards" subordonnés à des entités plus grandes ou différentes (Gris supérieurs, Insectoïdes, etc.) Hypothèse dominante Entités biologiques artificielles / clones / drones vivants agissant sous commande Présence dans les cas célèbres Betty & Barney Hill, Travis Walton, Whitley Strieber ( Communion ), milliers de cas MUFON et ERT Une technologie de rupture… ou une biologie venue d’ailleurs ? Si ces entités sont bel et bien conçues, alors leur existence suppose un niveau de technologie avancée en bio-ingénierie que nous ne maîtrisons pas encore. La frontière entre vivant et artificiel s'efface : création de tissus vivants, contrôle mental à distance, hybridation génétique… Cela soulève une nouvelle question : sommes-nous face à une intelligence extraterrestre au sens strict, ou à une forme de vie artificielle avancée — post-biologique — appartenant à une civilisation très ancienne ? Pour aller plus loin : lectures recommandées The Threat — David M. Jacobs Intruders — Budd Hopkins Taken — Karla Turner Abduction: Human Encounters with Aliens — John E. Mack Communion — Whitley Strieber Passport to Magonia — Jacques Vallée UFOs and the National Security State — Richard Dolan Sources et organisations fiables MUFON (Mutual UFO Network) — www.mufon.com ERT (Experiencer Resource Team) UAPx — www.uapx.space NARCAP (aviation & phénomènes aériens non identifiés) — www.narcap.org Archives publiques : The Black Vault, NICAP, CUFOS abonnez-vous pour plus de contenu
- Un volcan géant découvert sur Mars
DR. PASCAL LEE, SCIENTIFIQUE PLANÉTAIRE À L'INSTITUT SETI ET À L'INSTITUT MARS Traduction de l'article du 13 mars 2024 : source HTTPS://WWW.SETI.ORG/PRESS-RELEASE/GIANT-VOLCANO-DISCOVERED-MARS 3 mars 2024, Mountain View, Californie : Dans une annonce révolutionnaire à la 55e conférence scientifique lunaire et planétaire qui s'est tenue à The Woodlands, au Texas, les scientifiques ont révélé la découverte d'un volcan géant et d'une éventuelle plaque de glace glaciaire enterrée dans la partie orientale de la province volcanique de Tharsis de Mars, près de l'équateur de la planète. Imagé à plusieurs reprises par l'orbite d'engins spatiaux autour de Mars depuis Mariner 9 en 1971 mais profondément érodé, au-delà de la reconnaissance facile, le volcan géant s'est caché à la vue pendant des décennies dans l'une des régions les plus emblématiques de Mars, à la frontière entre le Labyrinthousme fortement fracturé du Labyrinthe (Labyrinthe de la Nuit) et les canyons monumentaux de Valles Marineris (Vallées). Le géant endormi, qui culmine à 9022 mètres et dont la base setend sur 250 kilomètres, se trouve dans la région martienne de Noctis Labyrinthus ("Labyrinthe de la nuit", en français). La taille gigantesque du volcan et son histoire de modification complexe indiquent qu'il est actif depuis très longtemps. Dans sa partie sud-est se trouve un mince gisement volcanique récent sous lequel la glace glaciaire est probablement encore présente. Cette découverte combinée de volcan géant et d'une éventuelle découverte de glace glaciaire est importante, car elle indique un nouvel endroit passionnant pour étudier l'évolution géologique de Mars au fil du temps, rechercher la vie et explorer avec les robots et les humains dans le futur. Figure 2. Carte topographique montrant l'emplacement emblématique du volcan Noctis entre les plus grandes provinces volcaniques et canyonnes sur Mars. ( Crédit : Image de fond: modèle numérique d'altitude laser de l'orbiteur Mars (MGS) Mars Orbiter Al-Tempeur (MOLA). «Nous examinions la géologie d'une zone où nous avions trouvé les restes d'un glacier l'année dernière lorsque nous avons réalisé que nous étions à l'intérieur d'un volcan énorme et profondément érodé», a déclaré le Dr. Pascal Lee, scientifique planétaire à l'Institut SETI et à l'Institut Mars basé au Centre de recherche Ames de la NASA, et auteur principal de l'étude*. «Cette région de Mars est connue pour avoir une grande variété de minéraux hydratés couvrant une longue étendue de l'histoire martienne. Un environnement volcanique pour ces minéraux avait été suspecté depuis longtemps. Il n'est donc peut-être pas trop surprenant de trouver un volcan ici », a expliqué Sourabh Shubham, étudiant diplômé du département de géologie de l'Université du Maryland et co-auteur de l'étude. « Dans un certain sens, ce grand volcan est un « canon fumeur » longtemps recherché. En plus du volcan, l'étude rapporte la découverte d'une grande superficie de 5 000 kilomètres carrés de dépôts volcaniques à l'intérieur du périmètre du volcan présentant un grand nombre de monticules de type blister bas, arrondis et allongés. Ce « terrain cloqué » est interprété comme un champ de « cônes sans racine », des monticules produits par l'aération de vapeur explosive ou le gonflement de la vapeur lorsqu'une fine couverture de matériaux volcaniques chauds vient se reposer sur une surface d'eau ou de glace. Il y a tout juste un an, Lee, Shubham et leur collègue John W. Schutt avaient identifié les vestiges spectaculaires d'un glacier à travers une importante ouverture d'érosion dans la même couverture volcanique, sous la forme d'un gisement de sulfate. Le volcan Noctis ne présente pas la forme conventionnelle du cône d'un volcan typique parce qu'une longue histoire de fracturation profonde et d'érosion l'a modifié. Cependant, lors d'une inspection étroite, les principales caractéristiques indiquant un volcan sont reconnaissables. Dans la « zone intérieure » délimitant les restes les plus hauts du volcan, un arc marque la zone centrale du sommet, culminant à 9 022 m. Des portions conservées des flancs du volcan s'étendent en descente dans différentes directions jusqu'à la zone de l'extérieur », à 225 km de la zone sommitale. Un vestige de caldeira - les restes d'un cratère volcanique effondré autrefois peut être vu près du centre de la structure. Des coulées de lave, des dépôts pyroclastiques (fabriqués de matières particulaires volcaniques telles que les cendres et la téphrite) et les dépôts minéraux hydrothermaux se trouvent dans plusieurs zones du périmètre de la structure volcanique. La carte montre également le champ de cône sans racine et l'étendue possible de la glace glaciaire enfouie peu profonde signalée dans cette étude, en relation avec le « glacier en relique » découvert en 2023. Noctis Landing, un site d'atterrissage candidat pour l'exploration robotique et humaine future, est également montré. Crédit : Images de fond: photo de contexte de la caméra de reconnaissance Mars (MRO) de la caméra de base (CTX) et Mars Global Surveyor (MGS) du modèle numérique d'altitude laser de l'orbiteur martien Mars (MOLA) Interprétation géologique et annotations de Pascal Lee et Sourabh Shubham 2024. "C'est vraiment une combinaison de choses qui rend le site volcanique de Noctis exceptionnellement excitant. C'est un volcan ancien et de longue durée, si profondément érodé que vous pourriez y monter, en voiture ou voler à travers lui pour examiner, échantillonner et dater différentes parties de son intérieur pour étudier l'évolution de Mars dans le temps. Il a également eu une longue histoire de chaleur interagissant avec l'eau et la glace, ce qui en fait un lieu privilégié pour l'astrobiologie et notre recherche de signes de vie. Enfin, avec la glace des glaciers probablement encore préservée près de la surface dans une région équatoriale relativement chaude sur Mars, l'endroit semble très attrayant pour l'exploration robotique et humaine " ", a déclaré M. Lee. La planète Mars n'étant pas soumise à la tectonique des plaques, les volcans formés vivent en général beaucoup plus longtemps que sur Terre (presque 4 milliards d'années dans le cas d'Olympus Mons), d'où leur taille gigantesque. Ce volcan bouclier s'est formé par empilement de lave émise par plusieurs cheminées. Des volcans boucliers Le volcanisme martien est surtout connu pour ses volcans boucliers, les plus grands du système solaire. Ce type de volcan est caractérisé par la très faible pente de ses flancs. Sur Terre, un tel volcan résulte d'épanchements de laves pauvres en silice, très fluides, qui s'écoulent facilement sur de grandes distances, formant des structures aplaties s'étalant sur des surfaces très importantes, contrairement, par exemple, aux stratovolcans, dont le cône, bien formé, a une base bien plus restreinte. Le type même de volcan bouclier est, sur Terre, le Mauna Loa, à Hawaï; le Piton de la Fournaise, à La Réunion, en est un autre, plus petit mais très actif. Le plus emblématique des volcans boucliers martiens, Olympus Mons, mesure quelque 22,5 km de haut pour 648 km de large et possède une caldeira sommitale de 85 x 60 x 3 km résultant de la coalescence de six cratères distincts". Mars possède en fait les cinq plus hauts volcans connus du système solaire (altitudes données par rapport au niveau de référence martien) : Olympus Mons (21 229 m) ; Ascraeus Mons (18 225 m) ; Arsia Mons (17 761 m) ; Pavonis Mons (14 058 m) ; Elysium Mons (14 028 m). La superficie et la masse de la planète Mars étant respectivement 3,5 et 10 fois moindres que celles de la Terre, cette planète s'est refroidie plus rapidement que la nôtre et son activité interne s'est donc réduite également plus vite : alors que le volcanisme et, plus généralement, la tectonique (orogenèse, séismes, tectonique des plaques, etc.) sont encore très actifs sur Terre, ils ne semblent plus être notables sur Mars, où aucune tectonique des plaques, même passée, n'a jamais pu être mise en évidence. Le volcanisme martien paraît également avoir cessé d'être actif, bien que l'âge semble-t-il très récent de certaines coulées de lave suggère, pour certains volcans, une activité actuellement certes très réduite, mais peut-être pas rigoureusement nulle? d'autant que Mars, contrairement à la Lune, n'a pas fini de se refroidir, et que son intérieur, loin d'être entièrement figé, contient en réalité un noyau peut-être entièrement liquide MARS PROJECT Le projet d'aller s'installer sur Mars porté par Elon Musk comporte donc bien des risques liés à la présence de ces mastodontes et de leurs rejets, toxiques pour l'humain, en surface, en plus des radiations solaires . Malgré tout Elon Musk a partagé son plan pour coloniser la planète Mars. Son objectif : mobiliser 1 000 vaisseaux spatiaux pour bâtir une civilisation prospère sur la planète rouge, cependant les experts estiment sont rêve utopique et démesuré La Planète rouge est inhospitalière dangereuse et sa surface inapte à accueillir toute vie organique, ceux qui voudraient y vivre sont donc condamnés à le faire dans des bulles de confinement. Mais pour Elon Musk, la colonisation martienne est une nécessité. Face aux risques pesant sur l'humanité - astéroïdes, pandémies, réchauffement climatique - il voit Mars comme une assurance de survie et une opportunité pour l'espèce humaine de se réinventer. Toutefois l'espèce humaine n'en profiterait pas; en effet, projet élitiste par excellence, sur cette planète volcanique la Survie y serait.... bien plus risquée que sur la Terre et uniquement possible pour un très faible nombre d'humains! Que deviendraient donc alors les autres abandonnés à leur triste sort? Quand à la Nasa, un rapport indépendant, commandé par la Nasa, conclu que l'agence n'a aucune chance d'envoyer des humains sur Mars à cet horizon. Au mieux, une première mission habitée pourrait être réalisée avant la fin de la décennie 2030, peut-être lors de la fenêtre de tir de 2037. Alors Mars est - il un rêve de gosse, un projet entrepreneurial, une dépense inutile, un sujet de recherche, un objet de propagande: à vous d'en décider..... Sierra Bravo Mots-clés : #Mars #SETI #MUFON #PascalLee #NoctisLabyrinthus #Volcanisme #Astrobiologie #NASA #Espace #ColonisationMartienne #OlympusMons #ExplorationSpatiale #VieExtraterrestre #PlanèteRouge #Tharsis #VolcanBouclier #RechercheSpatiale #FuturSpatial #ElonMusk #MissionMars
- MUFON – Mars 2025 : OVNIs, formes et lieux d’apparition...
OVNIs : le MUFON publie chaque mois la météo des observations dans le monde Chaque mois, le MUFON (Mutual UFO Network), la plus importante organisation ufologique internationale, publie un rapport statistique basé sur les signalements reçus par son système interne, le CMS ( Case Management System ). Derrière cet acronyme un peu froid, se cache en réalité un outil de suivi précieux pour qui s’intéresse de près ou de loin aux phénomènes aériens non identifiés. Le rapport prend la forme d’un tableau de bord : nombre d’observations recensées dans le mois, pays et États les plus concernés, formes décrites par les témoins (disques, sphères, lumières, triangles...). Si la majorité des cas trouvent souvent une explication rationnelle, certains restent inexpliqués. Ce travail de compilation permet au MUFON de repérer les tendances , cartographier les "points chauds" d'observations et nourrir les enquêtes de ses spécialistes sur le terrain. En filigrane, c’est aussi une manière de garder le lien avec le public : chacun peut déposer un témoignage, en toute simplicité, sur le site de l’organisation (voir onglet témoigner). Et chaque mois, un peu comme une météo de l’étrange , le rapport vient rappeler que le ciel continue de susciter des questions — et parfois, des surprises. 381 signalements en mars 🇫🇷 Zoom sur la zone MUFON France : une présence bien réelle Sur les 381 observations d’OVNIs enregistrées mondialement par le MUFON en mars 2025, 22 cas proviennent des pays placés sous la coordination de MUFON France : 🇫🇷 France : 5 cas 🇪🇸 Espagne : 5 cas 🇵🇹 Portugal : 2 cas 🇳🇱 Pays-Bas : 2 cas 🇧🇪 Belgique : 1 cas 🇨🇭 Suisse : 0 cas 🇬🇮 Gibraltar : 0 cas Total des 381 signalements 381 cas ont été signalés au MUFON en mars 2025, répartis comme suit : États-Unis (269 cas), Royaume-Uni (24), Canada (17), Australie (11), Espagne (5), France (5), Mexique (5), Maroc (3), Italie (3), Hongrie (3), Irlande (3), Philippines (3), Turquie (3), Porto Rico (2), Pologne (2), Pays-Bas (2), Portugal (2), Brésil (2), Inde (2), Autriche (1), Grèce (1), Bulgarie (1), Iran (1), Nigeria (1), Afrique du Sud (1), Argentine (1), Croatie (1), Belgique (1), Roumanie (1), Norvège (1), Nouvelle-Zélande (1), Russie (1), Chine (1) et Israël (1). 🛸 Formes d’objets volants observées – Mars 2025 Les témoins ont décrit une grande variété de formes. En tête : cercle (74 cas), sphère (51), forme d’étoile (29), inconnue (28), autre (28), disque (22), triangle (19), ovale (13), cylindre (11), cigare (8), éclat lumineux (8), carré ou rectangulaire (7), non précisé (N/A) (7), Tic Tac (6), boule de feu (6), boomerang (5), diamant (4), dirigeable (4), œuf (4), type Saturne (3), chevron (3), balle ou missile (3), cône (2), goutte d’eau (1) et croix (1). Les formes circulaires et sphériques restent les plus couramment rapportées, confirmant une tendance historique bien connue dans le domaine ufologique. À noter aussi la présence de formes plus spécifiques et intrigantes comme le "Tic Tac" (6 cas), ou encore le "boomerang" , souvent associées à des cas d’observations rapprochées ou plus détaillées. Enfin, les mentions de formes "inconnues" ou "autres" (56 cas au total) montrent que certains témoins peinent à comparer ce qu’ils ont vu à des objets conventionnels — un point qui mérite toujours une attention particulière lors des enquêtes. Formes de PAN/OVNI en mars 2025 Vous aussi, devenez acteur de l’enquête ufologique L’ ufologie n’est pas réservée aux spécialistes : chacun peut contribuer à l’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN) et à la compréhension des observations d’OVNIs en France et dans le monde. 👉 Si vous pensez avoir vu un objet volant non identifié , une lumière étrange dans le ciel , un phénomène inexpliqué ou tout simplement quelque chose qui vous a paru insolite , n’hésitez pas à nous contacter . 🛸 Sur le site de MUFON France , un formulaire est à votre disposition pour déposer un témoignage OVNI , récent ou ancien.Chaque observation compte, et vos signalements peuvent enrichir la base de données ufologique utilisée par les enquêteurs du MUFON. L’ufologie est une discipline en perpétuelle recherche de preuves et de corrélations. Et parfois, une avancée commence par une seule personne qui ose dire : « J’ai vu quelque chose. » N'oubliez pas de vous abonner à la revue numérique Contacts! pour toutes les informations sur l'ufologie, le travail du MUFON, les enquêtes et les interviews. Ne manquez pas le Fest’OVNI ! Pour aller plus loin, pour rencontrer des passionnés, des enquêteurs du MUFON de LDLN des conférenciers de renom et des témoins, le Fest’OVNI est l’événement incontournable . 📍 Conférences, débats, projections, et échanges enrichissants autour des mystères du ciel …➡️ Informez-vous, échangez, contribuez. L’ufologie est vivante, et vous pouvez en faire partie.
- Fest'OVNI 2025 – Le MUFON vous donne rendez-vous à La Turballe !
Rendez-vous les 10 et 11 mai à La Turballe (Loire-Atlantique) pour un événement organisé par LDLN – Lumières Dans La Nuit, dirigé par Jean-Louis Lagneau. Chers amis du MUFON, Nous avons le plaisir de vous annoncer officiellement la participation du MUFON France, Belgique et Suisse au Fest'OVNI 2025 , pour la deuxième année consécutive ! Rendez-vous les 10 et 11 mai 2025 à La Turballe, en Loire-Atlantique, pour un événement exceptionnel, placé sous le signe de la convivialité, de l’échange... et bien sûr, de l’ufologie. Fest'OVNI est organisé par la revue "Lumières Dans La Nuit" (LDLN) , sous la direction de Jean-Louis Lagneau , figure emblématique du paysage ufologique francophone. L'organisation de cette manifestation est soutenue par la Ville de La Turballe. 🔭 Deux jours riches en découvertes Le programme de cette nouvelle édition s’annonce particulièrement dense et passionnant , avec des conférences , des expositions , des rencontres avec auteurs, chercheurs et enquêteurs, sans oublier un espace dédié à l’astronomie avec Fab Astro et à l’art. 🎬 En clôture de l’événement, nous aurons l’honneur de projeter le film " VALENSOLE 1965 " de Dominique Filhol, réalisateur français, présent sur place pour échanger avec le public . Réalisateur présent au Fest'OVNI LES conférences! Voici un aperçu des intervenants que vous pourrez rencontrer : Gilles Durand secrétaire général du SCEAU, mémoire de l'ufologie française. Egon Kragel , auteur et journaliste d'investigation reconnu pour son travail rigoureux autour des grandes affaires ufologiques. Marc Saint-Germain , notre ami canadien, de retour pour la présentation de son livre écrit suite à la conférence du Fest'Ovni 2024 Umberto Molinaro , spécialiste incontournable des crop circles et de leurs mystères. Laurent Galtier , directeur des enquêtes MUFON pour un point sur les outils d'investigations et les enquêtes du MUFON. Jonathan Giné et Annie Joigneaux , chercheurs passionnés de la vague OVNI de 1954, auteurs de plusieurs ouvrages sur le sujet Et bien sûr, Maxence Layet , auteur et maître de cérémonie, qui viendra aussi présenter son nouveau livre " Le printemps des OVNIS". 🌌 Une double salle, deux fois plus d’expériences Cette année, le Fest'OVNI s’agrandit avec deux espaces distincts : Une salle dédiée aux conférences et tables rondes Une salle consacrée à l’ astronomie , aux expositions photos du ciel , aux livres ufologiques (avec la présence d’auteurs comme Jean-François Opsomer ), mais aussi à l’ art avec les « Exo PORTRAITS » de Dada Yorba , inspirés de l’événement turballais. 🤝 Créer du lien, partager, témoigner L’an dernier, nous avons ressenti un manque : le temps d’échange avec vous , le public. Cette année, nous avons décidé d’y remédier. 👉 Le samedi après-midi , un temps vous sera consacré ou vous pourrez venir partager vos expériences directement avec les enquêteurs (MUFON, LDLN), les astronomes, ou encore échanger sur des cas de rencontres rapprochées avec Janny Charrueau et Éric Barrouillet directeur du MUFON France, Belgique et Suisse. Groupe Steredeen Vor avec nous de nouveau avec nous le samedi soir à Piriac sur Mer 🥞 Musique, crêpes et convivialité Parce que l’ufologie, c’est aussi l’humain, l’émotion et les liens créés, le samedi midi , nous vous proposons un moment de détente autour du bar d'Alain, des crêpes de Nini , et en musique avec le Bagad de La Turballe ! Ambiance bretonne garantie 🎶 Et comme l’an passé, nous clôturerons cette première journée par un repas festif au restaurant du port de Piriac-sur-Mer (à seulement 5 km), en compagnie des auteurs, enquêteurs, conférenciers, témoins et du public . ( sous réservation) En 2024, vous étiez plus de 50 à chanter ensemble des chants de marins ... On remet ça ? 🎫 Rejoignez-nous au Fest’OVNI 2025 pour vivre deux jours de rencontres authentiques, de réflexions sérieuses et d’instants de joie partagée. (Attention places limitées). Parce que l’ufologie, c’est aussi une aventure humaine, et que cette année encore, nous allons la vivre ensemble. À très bientôt à La Turballe 👽✨L’équipe du MUFON France
- Merci JEAN-FRANCOIS, BIENVENUE ERIC
Le MUFON avant tout des amis ! Au premier plan Eric BARROUILLET, au bout de table JFO Le départ de Jean-François Opsomer : Un hommage à son engagement et à son héritage au sein de MUFON France Toute l’équipe de MUFON France, ses enquêteurs, ses collaborateurs et les amis du MUFON saluent ici le parcours exceptionnel de Jean-François Opsomer, alias JFO pour ses proches et collègues. Après de nombreuses années de dévouement à la cause ufologique, Jean-François laisse une empreinte indélébile sur notre organisation et sur tous ceux qui ont eu la chance de travailler à ses côtés. Sous son leadership éclairé, Jean-François a insufflé à MUFON France et Belgique (puis Suisse et Pays-Bas) une vision innovante et a permis la mise en place d'outils et d'initiatives qui ont fait de notre organisation une référence incontournable dans le domaine de l’ufologie. Parmi ses nombreuses réalisations, il est l’initiateur des "Surveillances du ciel", ces événements organisés une à deux fois par an, qui demandent une logistique impressionnante et que nous allons essayer de poursuivre cet été encore. Ces opérations ont permis de fédérer des passionnés et de collecter des données cruciales sur les phénomènes aériens non identifiés. Des rencontres fabuleuses, avec Marc St-Germain Jean-François a également élargi notre équipe en y intégrant une grande diversité de talents. Grâce à lui, MUFON France a été le théâtre de rencontres enrichissantes, véritables pépinières d’idées où la convivialité et l’esprit d’équipe étaient toujours au rendez-vous. Ces rencontres ont donné naissance à plusieurs projets, dont la rédaction d’un livre Enquêtes et de témoignages OVNIs , un ouvrage qui a rencontré un beau succès auprès des passionnés de littérature ufologique . Mais plus encore, Jean-François a su ouvrir MUFON France et Belgique à l’Europe continentale, où l’organisation n’était pas encore présente . Grâce à lui, tout le territoire européen est désormais couvert, renforçant ainsi notre réseau et notre impact. L’année dernière, sous son propre nom, Jean-François a mené une étude de grande envergure sur les OVNIs en Afrique, une thématique souvent négligée, mais pourtant essentielle. Ce travail de recherche remarquable a permis de lever le voile sur des zones d'ombre et d’enrichir notre compréhension du phénomène à une échelle internationale. La foire internationale de Bordeaux, avec Janny Charrueau Si son départ laisse un vide , il ne faut pas oublier l'innombrable nombre de projets, de rencontres, de débats animés et, surtout, de moments de franche rigolade partagés. Jean-François restera à jamais un ami sincère, sur qui nous pourrons toujours compter, même après son départ vers de nouvelles aventures. C’est avec un enthousiasme et une grande fierté que nous annonçons l’arrivée d’Éric Barrouillet, qui prendra désormais la relève de Jean-François à la direction de MUFON France, Belgique et Suisse. Nombre d’entre vous connaissent Éric pour ses apparitions sur des chaînes comme Nurea TV. En tant qu’enquêteur de la première heure chez MUFON France, Éric a su allier professionnalisme, convivialité et ouverture d’esprit qu'il a déjà exercé à la tête du MUFON Espagne et du MUFON Portugal et en tant que membre des ERT. Sa personnalité chaleureuse et son engagement sans faille dans la cause ufologique sont des atouts précieux pour l’avenir de notre organisation. Jean-François et Sylvain Matisse avec Eric Zurcher à fest'OVNI 2024 Nous adressons à Jean-François nos plus sincères remerciements pour son travail exceptionnel et lui souhaitons une réussite totale dans ses nouveaux projets. Quant à Éric, nous lui souhaitons tout le succès qu’il mérite dans cette nouvelle aventure à la tête de MUFON France & Co...