La Chine se préparerait à enquêter sur les ovnis avec les Nations Unies alors qu'elle lance son propre groupe de travail pour étudier et comprendre les objets étranges qui traversent son espace aérien, a déclaré l'ancien agent du Pentagone.
Le président chinois Xi Jinping envisage peut-être d'inclure les Nations Unies dans l'enquête sur les ovnis. Crédits : Ju Peng/GettyImages
Luis Elizondo, qui a dirigé le programme secret d'identification avancée des menaces aérospatiales (AATIP), a déclaré que la Chine pourrait essayer de prendre les devants au milieu d'une vague d'intérêt renouvelé pour les ovnis. Elizondo, un ancien officier du renseignement, s'exprimait lors d'un événement organisé par le Washington Post, alors que l'anticipation monte au sujet du rapport du groupe de travail UAP qui doit être remis aux États-Unis.
Il a démissionné de son poste au Pentagone alors qu'il cherchait à amener la discussion sur les ovnis au public, les décrivant comme un "problème de sécurité nationale". Elizondo a fait part de ses espoirs de coopération internationale sur cette question – y compris avec les adversaires traditionnels des États-Unis : la Russie et la Chine.
On sait que la Chine a créé un groupe de travail sur les ovnis similaire à celui vu aux États-Unis, prévoyant d'utiliser l'intelligence artificielle pour suivre des objets mystérieux volant dans le ciel. Les chercheurs militaires chinois les ont surnommés « conditions aériennes non identifiées ». Et l'ancien responsable a déclaré qu'il pensait que la Chine pourrait essayer de porter cette conversation aux Nations Unies.
Il était d'accord avec la journaliste Jacqueline Alemany, qui a décrit l'état potentiel de "guerre" contre les ovnis entre les États-Unis et la Chine comme une nouvelle "course à l'espace". Il a déclaré : « Ils viennent d'annoncer qu'ils ont établi un groupe de travail sur les ovnis similaire au nôtre et qu'ils utilisent l'intelligence artificielle pour ce faire. Nous savons également qu'ils font un effort pour essayer de mener ces enquêtes pour les Nations Unies.»
Il a ajouté : « Je n'aimerais rien de plus qu'une opportunité de travailler avec nos adversaires, nos adversaires conventionnels, la Russie et la Chine. Mettons tout le monde sur la table. Je crois que c'est une question qui concerne toute l'humanité. Je pense que cela nous affecte tous de la même manière mais différemment selon nos systèmes de croyances philosophiques, sociologiques et théologiques.
Cependant, il a admis qu'il devait être «réaliste» et qu'il faudrait beaucoup de temps aux États-Unis pour faire confiance à la Chine et à la Russie sur une question aussi importante.
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