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  • OVNIS en Australie: enlĂšvements, disparitions et visites Ă©tranges

    T Traduction MUFON France Chris Hook Published: Sunday, 10 January 2021 9:20 AM MalgrĂ© des milliers d’observations Ă  travers le pays au cours des dĂ©cennies, c’est le problĂšme dont personne n’aime parler - c’est l’histoire secrĂšte des OVNIS en Australie.Animateur du podcast paranormal australien Believe, Kade Moir a parlĂ© Ă  des dizaines de personnes qui ont vĂ©cu des rencontres - et mĂȘme des enlĂšvements - au cours des deux ans de la sĂ©rie. Pour beaucoup d’entre eux, c’est la premiĂšre fois qu’ils en parlent, parfois des dĂ©cennies plus tard.«Il se passe tellement de choses Ă©tranges Ă  travers l'Australie que personne ne peut en parler, et je trouve que les gens sont presque soulagĂ©s d'en parler», dit-il Ă  7NEWS.com.au.«J’ai parlĂ© Ă  des gens qui n’ont jamais parlĂ© de leurs expĂ©riences d’il y a 40 ans, et c’est vraiment un poids sur leurs Ă©paules», dit Moir.«Et les OVNIS ne font pas de discrimination, ce sont les policiers, les chauffeurs de camion, les mamans au foyer, les mĂ©decins ... si vous ĂȘtes au bon endroit au bon moment, vous pourriez aussi ĂȘtre un tĂ©moin.» Sasha - qui ne veut pas utiliser son nom de famille - a eu de nombreuses rencontres au cours de ses 33 ans.AprĂšs avoir partagĂ© ses histoires avec Believe, elle a acceptĂ© de parler Ă  7NEWS.com.au et raconte l'une de ses derniĂšres expĂ©riences. C'Ă©tait en 2011, par temps clair Ă  AdĂ©laĂŻde.«J'ai vu une balle mĂ©tallique, juste au-dessus de Victoria Rd, venant de North Haven et se dirigeant vers Port Adelaide. J'Ă©tais avec une amie et ses jeunes sƓurs », raconte Sasha. Bien qu'elle n'ait pu capturer aucune sĂ©quence elle-mĂȘme, elle pense qu'une vidĂ©o publiĂ©e sur YouTube - et incluse dans la sĂ©rie ci-dessous - ce jour-lĂ  Ă©tait du mĂȘme OVNI. Les lieux et les heures de la journĂ©e varient Ă©normĂ©ment, mais Moir dit qu'il y a gĂ©nĂ©ralement plus d'observations dans les campagnes. La zone autour de l'ancienne ville miniĂšre aurifĂšre de Hills End en Nouvelle-Galles du Sud est «incroyablement active», mais le centre de Victoria est Ă©galement occupĂ©, donc trop loin dans le nord du Queensland et les routes de campagne en Australie du Sud. Les enquĂȘteurs au travail. Pour ceux qui cherchent Ă  approfondir leurs rencontres, le neuroscientifique Dr Roger Stankovic est lĂ  pour vous aider. Le chercheur de longue date de l'universitĂ© de Sydney devenu confĂ©rencier du TAFE est Ă©galement le directeur australien et nĂ©o-zĂ©landais du Mutual UFO Network, une organisation internationale basĂ©e aux États-Unis qui Ă©tudie les observations d'OVNIS. Stankovic met son scepticisme scientifique en acier au travail en tant qu'enquĂȘteur sur les ovnis. Au cours des 20 derniĂšres annĂ©es, la base de donnĂ©es du MUFON a enregistrĂ© environ 1000 observations dans toute l'Australie et Stankovic en a examinĂ© des centaines. "Nous analysons les photos et les vidĂ©os, puis collectons plus d'informations", explique Stankovic Ă  7NEWS.com.au. "Nous n'obtenons pas trop de canulars et ils sont gĂ©nĂ©ralement trĂšs Ă©vidents." Et MUFON ne se moque pas. L'enquĂȘte comprend des entretiens, des analyses d'images et de vidĂ©os, une analyse approfondie des conditions mĂ©tĂ©orologiques, des vĂ©rifications croisĂ©es avec des bases de donnĂ©es de trajectoires de vol et mĂȘme un suivi par satellite. Mais malgrĂ© tout ce travail, il y a une trĂšs grande proportion d'observations signalĂ©es que MUFON ne peut tout simplement pas expliquer. Westall, Melbourne, 6 avril 1966: Des centaines d'Ă©lĂšves et d'enseignants du lycĂ©e et de l'Ă©cole primaire locaux sont tĂ©moins d'un Ă©trange engin descendre dans un champ voisin.Il n'y avait aucune activitĂ© aĂ©rienne civile ou militaire dans la zone Ă  l'Ă©poque et l'observation n'a pas encore Ă©tĂ© expliquĂ©e. Quelque part au-dessus du dĂ©troit de Bass, le 21 octobre 1978: le pilote Frederick Valentich effectue un vol d'entraĂźnement dans un avion lĂ©ger Cessna.Le jeune homme de 20 ans rapporte avoir Ă©tĂ© suivi par un objet volant Ă  environ 300 m au-dessus de lui et dit au contrĂŽle de la circulation aĂ©rienne de Melbourne qu'il ne s'agit pas d'un avion.On n'a plus entendu parler de lui depuis et sa disparition n'a jamais Ă©tĂ© expliquĂ©e. Nullabor Plain, quelque part en Australie-MĂ©ridionale, 20 janvier 1988: Faye Knowles et ses fils adultes Patrick, Wayne et Sean sont chassĂ©s sur l'autoroute puis soulevĂ©s dans les airs par une grosse boule rougeoyante.Lorsqu'ils signalent l'incident Ă  la police de Ceduna, leur voiture est gravement, inexplicablement bosselĂ©e. Dandenong Ranges, prĂšs de Belgrave, Victoria, 8 aoĂ»t 1993: Kelly Cahill et son mari voient un gros objet planer au-dessus de la route.Ils vont jeter un coup d'Ɠil et en rencontrer d'autres tout aussi curieux.Tous sont enlevĂ©s par des extraterrestres qui laissent de petites marques sur leur corps.Cahill Ă©crit le livre de 1996 Encounter sur l'expĂ©rience, qui figurera plus tard dans X-Files.

  • «Fuite de l'Amiral Wilson» -Secrets- Une analyse (VidĂ©o en Anglais)

    Traduction MUFON France La vidĂ©o suivante a Ă©tĂ© créée par The Black Vault qui propose une analyse complĂšte de la fuite Wilson, ainsi qu'une proposition de thĂ©orie sur la nature des documents. Cela a Ă©tĂ© enregistrĂ© le 19 juin 2020 et pourrait ĂȘtre mis Ă  jour Ă  l'avenir au fur et Ă  mesure que des informations supplĂ©mentaires se prĂ©senteront (le cas Ă©chĂ©ant).

  • Ovni filmĂ© Dakota

    Traduction MUFON France by Aleksandra Serebriakova / SPUNIK Scott Waring, passionnĂ© d'OVNI, est bien connu pour ses tentatives de trouver des traces extraterrestres dans des Ă©vĂ©nements quotidiens que beaucoup jugeraient tout Ă  fait ordinaires. Le chasseur extraterrestre Scott Waring a dĂ©voilĂ© un clip Ă  couper le souffle montrant un objet circulaire brillant apparemment planant dans le ciel du Dakota du Nord. La vidĂ©o aurait Ă©tĂ© filmĂ©e Ă  Fargo le 9 janvier par un local, qui a Ă©tĂ© captivĂ© par la forme inhabituelle et la lumiĂšre rayonnante de l'entitĂ© mystĂ©rieuse. Il a partagĂ© le clip avec le Mutual UFO Network (MUFON), qui Ă©tudie les observations d'OVNIS. Il montre que l'objet se transforme d'une boule en une structure semblable Ă  un collier de perles alors que la camĂ©ra zoome, suscitant des spĂ©culations de la part des tĂ©lĂ©spectateurs sur un visiteur martien potentiel. jugerait tout Ă  fait ordinaire. Le chasseur extraterrestre Scott Waring a dĂ©voilĂ© un clip Ă  couper le souffle montrant un objet circulaire brillant apparemment planant dans le ciel du Dakota du Nord. La vidĂ©o aurait Ă©tĂ© filmĂ©e Ă  Fargo le 9 janvier par un local, qui a Ă©tĂ© captivĂ© par la forme inhabituelle et la lumiĂšre rayonnante de l'entitĂ© mystĂ©rieuse. Il a partagĂ© le clip avec le Mutual UFO Network (MUFON), qui Ă©tudie les observations d'OVNIS. Il montre l'objet se transformer d'une boule en une structure semblable Ă  un collier de perles alors que la camĂ©ra effectue un zoom avant, suscitant la spĂ©culation des spectateurs sur un visiteur martien potentiel . Waring, fascinĂ© par l'observation, a partagĂ© le clip sur sa chaĂźne YouTube UFO Sightings Daily."Regarde ça. C'est vraiment extraordinaire », a-t-il dit, suggĂ©rant Ă©galement dans son blog que la vidĂ©o montre un OVNI atterrissant sur Terre."Wow, regardez ça, ce sont juste des gars fous et cool," la voix de Waring peut ĂȘtre entendue dire sur le clip. Mais tout le monde ne partage pas son enthousiasme, certains tĂ©lĂ©spectateurs suggĂ©rant que le spectacle Ă©trange n'est que des lumiĂšres qui brillent Ă  travers le brouillard ou le soleil levant.D'autres, cependant, pensent que ce n'est rien d'autre qu'une rencontre rapprochĂ©e avec un extraterrestre.

  • Des Extraterrestres dans une Ă©cole au Zimbabwe

    Exceptionnel ! C'est Ă  mon avis l'unique tĂ©moignage de masse (une Ă©cole) avec observation d'un vaisseau + d'entitĂ©s. Le cĂ©lĂšbre psychiatre AmĂ©ricain John Mack (spĂ©cialisĂ© en abductions) s'Ă©tait mĂȘme rendu sur place. Incroyable le regard de terreur des enfants. En voici le reportage :

  • Avons-nous dĂ©jĂ  Ă©tĂ© visitĂ©s par des extraterrestres?

    Traduction MUFON France By Elizabeth Kolbert January 18, 2021 / The New Yorker’s Un astrophysicien Ă©minent soutient que des signes de vie extraterrestre intelligente sont apparus dans nos cieux. Quelle est la preuve de sa dĂ©claration extraordinaire? Le 19 octobre 2017, un astronome canadien nommĂ© Robert Weryk examinait des images capturĂ©es par un tĂ©lescope appelĂ© Pan-starrs1 lorsqu'il a remarquĂ© quelque chose d'Ă©trange. Le tĂ©lescope est situĂ© au sommet de Haleakalā, un pic volcanique de dix mille pieds sur l'Ăźle de Maui, et il scanne le ciel chaque nuit, enregistrant les rĂ©sultats avec la camĂ©ra la plus haute dĂ©finition du monde. Il est conçu pour chasser les «objets proches de la Terre», qui sont pour la plupart des astĂ©roĂŻdes dont les chemins les amĂšnent dans le voisinage astronomique de notre planĂšte et qui voyagent Ă  une vitesse moyenne d’environ quarante mille miles Ă  l’heure. Le point de lumiĂšre qui a attirĂ© l’attention de Weryk se dĂ©plaçait plus de quatre fois cette vitesse, Ă  prĂšs de deux cent mille miles par heure. Weryk a alertĂ© ses collĂšgues, qui ont commencĂ© Ă  suivre le point Ă  partir d'autres observatoires. Plus ils regardaient, plus son comportement semblait dĂ©routant. L'objet Ă©tait petit, avec une superficie Ă  peu prĂšs celle d'un pĂątĂ© de maisons. En dĂ©gringolant dans l'espace, sa luminositĂ© variait tellement - par un facteur de dix - qu'elle devait avoir une forme trĂšs Ă©trange. Soit il Ă©tait long et maigre, comme un cigare cosmique, soit plat et rond, comme une pizza cĂ©leste. Au lieu de se balancer autour du soleil sur une trajectoire elliptique, il s'Ă©loignait plus ou moins en ligne droite. Le point brillant, ont conclu les astronomes, Ă©tait quelque chose de jamais vu auparavant. C'Ă©tait un «objet interstellaire» - un visiteur de bien au-delĂ  du systĂšme solaire qui venait juste de passer. Dans la nomenclature sĂšche de l'Union astronomique internationale, il est devenu 1I / 2017 U1. Plus Ă©vocateur, il a Ă©tĂ© surnommĂ© «Oumuamua (prononcé« oh-mooah-mooah »), de l'hawaĂŻen, signifiant, Ă  peu prĂšs,« scout ». MĂȘme les objets interstellaires doivent obĂ©ir Ă  la loi de la gravitĂ©, mais «Oumuamua a couru comme s'il Ă©tait propulsĂ© par une force supplĂ©mentaire. Les comĂštes ont un coup de pied supplĂ©mentaire grĂące aux gaz qu'elles libĂšrent, qui forment leur queue de signature. «Oumuamua, cependant, n’avait pas de queue. Les tĂ©lescopes entraĂźnĂ©s n'ont pas non plus trouvĂ© de preuves de l'un des sous-produits normalement associĂ©s au dĂ©gazage, comme la vapeur d'eau ou la poussiĂšre. «C'est dĂ©finitivement un objet inhabituel», a observĂ© une vidĂ©o produite par la NASA. «Et, malheureusement, aucune nouvelle observation de‘ Oumuamua n’est possible car elle est dĂ©jĂ  trop sombre et trop Ă©loignĂ©e. ” Alors que les astronomes examinaient les donnĂ©es, ils ont exclu une thĂ©orie aprĂšs l'autre. «Le mouvement Ă©trange d’Oumuamua ne pouvait pas ĂȘtre expliquĂ© par une collision avec un autre objet, ni par des interactions avec le vent solaire, ni par un phĂ©nomĂšne connu, aprĂšs un ingĂ©nieur polonais du XIXe siĂšcle, comme l’effet Yarkovsky. Un groupe de chercheurs a dĂ©cidĂ© que la meilleure explication Ă©tait que 1I / 2017 U1 Ă©tait une «comĂšte miniature» dont la queue n'avait pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e en raison de sa «composition chimique inhabituelle». Un autre groupe a fait valoir que «Oumuamua Ă©tait principalement composĂ© d'hydrogĂšne congelĂ©. Cette hypothĂšse - une variante de l’idĂ©e de la mini-comĂšte - avait l’avantage d’expliquer la forme particuliĂšre de l’objet. Au moment oĂč il a atteint notre systĂšme solaire, il avait essentiellement fondu, comme un glaçon sur le trottoir. Le rĂ©cit de loin le plus spectaculaire de 1I / 2017 U1 est venu d'Avi Loeb, un astrophysicien de Harvard. «Oumuamua ne s’est pas comportĂ© comme on s’attend Ă  ce qu’un objet interstellaire le fasse, a soutenu Loeb, car ce n’était pas le cas. C'Ă©tait l'Ɠuvre d'une civilisation extraterrestre. Dans un article riche en Ă©quations paru dans The Astrophysical Journal Letters un an aprĂšs la dĂ©couverte de Weryk, Loeb et un post-doctorant de Harvard nommĂ© Shmuel Bialy ont proposĂ© que «l'accĂ©lĂ©ration non gravitationnelle» d'Oumuamua s'expliquait le plus Ă©conomiquement en supposant que l'objet avait Ă©tĂ© fabriquĂ©. Cela pourrait ĂȘtre l'Ă©quivalent extraterrestre d'une voiture abandonnĂ©e, «flottant dans l'espace interstellaire» sous le nom de «dĂ©bris». Ou ce pourrait ĂȘtre «une sonde pleinement opĂ©rationnelle» qui avait Ă©tĂ© envoyĂ©e Ă  notre systĂšme solaire pour la reconnaissance. La deuxiĂšme possibilitĂ©, suggĂ©raient Loeb et Bialy, Ă©tait la plus probable, car si l'objet n'Ă©tait qu'un morceau de ferraille extraterrestre, dĂ©rivant Ă  travers la galaxie, les chances que nous l'ayons rencontrĂ© seraient absurdement faibles. «En envisageant la possibilitĂ© d'une origine artificielle, nous devons garder Ă  l'esprit ce que Sherlock Holmes a dit: 'quand vous avez exclu l'impossible, tout ce qui reste, aussi improbable soit-il, doit ĂȘtre la vĂ©ritĂ©' ', a Ă©crit Loeb dans un article de blog pour Scientific American . Sans surprise, la thĂ©orie de Loeb et Bialy a reçu beaucoup d’attention. L’histoire s’est dĂ©roulĂ©e dans le monde entier presque Ă  la vitesse de ‘Oumuamua. Les Ă©quipes de tĂ©lĂ©vision se sont entassĂ©es dans le bureau de Loeb, au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, et se sont prĂ©sentĂ©es chez lui. Les sociĂ©tĂ©s cinĂ©matographiques ont rivalisĂ© pour faire un film de sa vie. Pas Ă©tonnant non plus, une grande partie de l'attention n'Ă©tait pas flatteuse. "Non," Oumuamua n'est pas un vaisseau spatial extraterrestre, et les auteurs de l'article insultent une enquĂȘte scientifique honnĂȘte pour mĂȘme le suggĂ©rer ", a Ă©crit Paul M. Sutter, astrophysicien Ă  l'Ohio State University. «Pouvons-nous dire Ă  quel point il est ennuyeux qu'Avi Loeb promeuve des thĂ©ories spĂ©culatives sur les origines extraterrestres de‘ Oumuamua, forçant [le] reste d’entre nous Ă  faire le grognement scientifique de revenir sur ces rumeurs? Loin d'ĂȘtre dĂ©couragĂ©, Loeb doubla. Avec Thiem Hoang, chercheur Ă  l'Institut corĂ©en d'astronomie et des sciences spatiales, il a fait exploser la thĂ©orie de l'hydrogĂšne gelĂ©. Dans un autre article rempli d'Ă©quations, les deux hommes ont fait valoir qu'il Ă©tait fantastique d'imaginer de l'hydrogĂšne solide flottant autour de l'espace. Et, si un morceau gelĂ© parvenait Ă  prendre forme, il n’y avait aucun moyen pour un bloc de la taille de ‘Oumuamua de survivre Ă  un voyage interstellaire. «En supposant que les objets H2 puissent se former d'une maniĂšre ou d'une autre», ont Ă©crit Hoang et Loeb, «la sublimation par Ă©chauffement collisionnel» les vaporiserait avant qu'ils n'aient la chance, d'une certaine maniĂšre, de dĂ©coller. Loeb a maintenant renoncĂ© Ă  la notation scientifique et a Ă©crit «Extraterrestre: le premier signe de vie intelligente au-delĂ  de la Terre» (Houghton Mifflin Harcourt). Dans ce document, il raconte l'histoire souvent racontĂ©e de la façon dont GalilĂ©e a Ă©tĂ© accusĂ© d'hĂ©rĂ©sie pour avoir affirmĂ© que la Terre tournait autour du soleil. Lors de son procĂšs Ă  Rome, en 1633, GalilĂ©e s'est rĂ©tractĂ© et puis, selon la lĂ©gende, murmura, sotto voce, «Eppur si muove» («Et pourtant ça bouge»). Loeb reconnaĂźt que la citation est probablement apocryphe; Pourtant, soutient-il, c'est pertinent. L’establishment astronomique voudra peut-ĂȘtre le faire taire, mais il ne peut pas expliquer pourquoi «Oumuamua s’est Ă©cartĂ© du chemin attendu. «Et pourtant, il a dĂ©vié», observe-t-il. Dans "Extraterrestrial", Loeb expose son raisonnement comme suit. La seule façon de donner un sens Ă  l’accĂ©lĂ©ration Ă©trange d’Oumuamua, sans recourir Ă  une sorte de dĂ©gazage indĂ©tectable, est de supposer que l’objet a Ă©tĂ© propulsĂ© par le rayonnement solaire - essentiellement, des photons rebondissant sur sa surface. Et la seule façon dont l'objet pourrait ĂȘtre propulsĂ© par le rayonnement solaire est s'il Ă©tait extrĂȘmement mince - pas plus Ă©pais qu'un millimĂštre - avec une trĂšs faible densitĂ© et une surface relativement grande. Un tel objet fonctionnerait comme une voile, alimentĂ©e par la lumiĂšre plutĂŽt que par le vent. Le monde naturel ne produit pas de voiles; les gens font. Ainsi, Ă©crit Loeb, «« Oumuamua doit avoir Ă©tĂ© conçu, construit et lancĂ© par une intelligence extraterrestre. » La premiĂšre planĂšte Ă  ĂȘtre dĂ©couverte autour d'une Ă©toile solaire a Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e en 1995 par une paire d'astronomes suisses, Michel Mayor et Didier Queloz. Son Ă©toile hĂŽte, 51 Pegasi, Ă©tait dans la constellation Pegasus, et ainsi la planĂšte a Ă©tĂ© officiellement surnommĂ©e 51 Pegasi b. Par une convention de dĂ©nomination diffĂ©rente, il est devenu connu sous le nom de Dimidium. Dimidium Ă©tait l’Oumuamua de son temps - une dĂ©couverte fantastique qui a fait la une des journaux du monde entier. (Pour leur travail, Mayor et Queloz ont finalement reçu un prix Nobel.) La planĂšte s'est avĂ©rĂ©e ĂȘtre trĂšs grande, avec une masse environ cent cinquante fois supĂ©rieure Ă  celle de la Terre. Il tournait autour de son Ă©toile une fois tous les quatre jours, ce qui signifiait qu'il devait ĂȘtre relativement prĂšs de lui et qu'il faisait probablement trĂšs chaud, avec une tempĂ©rature de surface pouvant atteindre dix-huit cents degrĂ©s. Les astronomes n’avaient pas pensĂ© qu’un corps aussi grand pouvait ĂȘtre trouvĂ© si prĂšs de son Ă©toile mĂšre et ont dĂ» inventer une toute nouvelle catĂ©gorie pour le contenir; il est devenu connu sous le nom de «Jupiter chaud». Mayor et Queloz avaient dĂ©tectĂ© Dimidium en mesurant son remorqueur gravitationnel sur 51 Pegasi. En 2009, la NASA a lancĂ© le tĂ©lescope spatial Kepler, conçu pour rechercher des exoplanĂštes en utilisant une mĂ©thode diffĂ©rente. Lorsqu'une planĂšte passe devant son Ă©toile, elle rĂ©duit trĂšs lĂ©gĂšrement la luminositĂ© de l’étoile. (Lors du dernier transit de VĂ©nus, en 2012, les tĂ©lĂ©spectateurs sur Terre ont pu regarder un petit point noir glisser sur le soleil.) Kepler a mesurĂ© les variations de la luminositĂ© de plus de cent cinquante mille Ă©toiles Ă  proximitĂ© des constellations Cygnus et Lyra . En 2015, il avait rĂ©vĂ©lĂ© l'existence d'un millier d'exoplanĂštes. Au moment oĂč il a cessĂ© de fonctionner, en 2018, il en avait rĂ©vĂ©lĂ© seize cents autres. L’objectif ultime de la nasa pour le tĂ©lescope Ă©tait d’élaborer un chiffre connu sous le nom de eta-Earth, ou η⊕. Il s'agit du nombre moyen de planĂštes rocheuses, Ă  peu prĂšs de la taille de la Terre, qui peuvent ĂȘtre trouvĂ©es en orbite autour d'une Ă©toile solaire moyenne Ă  une distance qui pourrait, en thĂ©orie, les rendre habitables. AprĂšs avoir passĂ© deux ans Ă  analyser les donnĂ©es de Kepler, les chercheurs ont rĂ©cemment conclu que η⊕ avait une valeur comprise entre 0,37 et 0,6. Puisqu'il y a au moins quatre milliards d'Ă©toiles semblables au soleil dans la Voie lactĂ©e, cela signifie qu'entre 1,5 milliard et 2,4 milliards de planĂštes dans notre galaxie pourraient, en thĂ©orie, abriter la vie. Personne ne sait quelle fraction de planĂštes potentiellement habitables est, en fait, habitĂ©e, mais, mĂȘme si la proportion est insignifiante, nous parlons toujours de millions - peut-ĂȘtre des dizaines de millions - de planĂštes dans la galaxie qui pourraient regorger d'ĂȘtres vivants . Lors d'un Ă©vĂ©nement public il y a quelques annĂ©es, Ellen Stofan, qui Ă  l'Ă©poque Ă©tait scientifique en chef de la NASA et est maintenant directrice du National Air and Space Museum, a dĂ©clarĂ© qu'elle pensait que des «preuves dĂ©finitives» de la «vie au-delĂ  de la terre» seraient trouvĂ©es. au cours des deux prochaines dĂ©cennies. «Ce n’est certainement pas un« si », c’est un« quand »», a dĂ©clarĂ© Jeffrey Newmark, un astrophysicien de la NASA, lors du mĂȘme rassemblement. À quoi ressemblera la vie sur les autres planĂštes, quand - et non si - elle sera trouvĂ©e? Arik Kershenbaum, chercheur Ă  l’universitĂ© de Cambridge, aborde cette question dans «Le guide du zoologiste de la galaxie: ce que les animaux sur Terre rĂ©vĂšlent sur les extraterrestres et nous-mĂȘmes» (Penguin Press). «C'est une croyance populaire selon laquelle la vie extraterrestre est trop Ă©trangĂšre pour ĂȘtre imaginĂ©e», Ă©crit-il. "Je ne suis pas d'accord." Kershenbaum soutient que la clĂ© pour comprendre la zoologie cosmique est la sĂ©lection naturelle. C’est lĂ , soutient-il, le «mĂ©canisme inĂ©vitable» par lequel la vie se dĂ©veloppe et, par consĂ©quent, «n’est pas seulement limitĂ©e Ă  la planĂšte Terre» ou mĂȘme aux organismes Ă  base de carbone. Quelle que soit la fonction de la biochimie extraterrestre, «la sĂ©lection naturelle sera derriĂšre elle». De cette prĂ©misse, dit Kershenbaum, il s'ensuit que la vie sur d'autres planĂštes aura Ă©voluĂ©, sinon dans le mĂȘme sens que la vie sur cette planĂšte, du moins selon des lignes gĂ©nĂ©ralement reconnaissables. Sur Terre, par exemple, oĂč l'atmosphĂšre est principalement composĂ©e d'azote et d'oxygĂšne, les plumes sont une caractĂ©ristique utile. Sur une planĂšte oĂč les nuages ​​sont constituĂ©s d'ammoniac, les plumes n'Ă©mergeraient probablement pas, "mais nous ne devrions pas ĂȘtre surpris de retrouver les mĂȘmes fonctions (c'est-Ă -dire le vol) que nous observons ici." De mĂȘme, Ă©crit Kershenbaum, les organismes extraterrestres sont susceptibles de dĂ©velopper une certaine forme de locomotion terrestre - «La vie sur des planĂštes extraterrestres est trĂšs susceptible d'avoir des jambes» - ainsi qu'une forme de reproduction analogue au sexe et une certaine maniĂšre d'Ă©changer des informations: « Les extraterrestres dans le noir cliqueteront comme des chauves-souris et des dauphins, et les extraterrestres dans les cieux clairs clignoteront leurs couleurs les uns sur les autres. En supposant qu'il existe, en fait, une vie extraterrestre, la plupart semblent probablement microscopiques. «Nous ne parlons pas de petits hommes verts», c'est ainsi que Stofan a dit que nous allions bientĂŽt le trouver. «Nous parlons de petits microbes.» Mais Kershenbaum, qui Ă©tudie la communication animale, saute directement sur des organismes complexes, ce qui le propulse assez rapidement sur le territoire de Loebian. Sur Terre, de nombreux animaux possĂšdent ce que nous appellerions gĂ©nĂ©ralement «l'intelligence». Kershenbaum soutient que, compte tenu des avantages que cette qualitĂ© confĂšre, la sĂ©lection naturelle dans toute la galaxie favorisera son Ă©mergence, auquel cas il devrait y avoir des tonnes de formes de vie aussi intelligentes que nous le sommes, et certaines qui forment un tout. beaucoup plus intelligent. Cela, Ă  son avis, ouvre toute une boĂźte de vers interstellaires. Allons-nous accorder aux Ă©trangers des «droits de l'homme»? Vont-ils nous accorder les droits, le cas Ă©chĂ©ant, qu'ils accordent Ă  leurs petits frĂšres verts (ou argentĂ©s ou bleus)? De telles questions, reconnaĂźt Kershenbaum, sont difficiles Ă  rĂ©pondre Ă  l'avance, «sans aucune preuve du type de systĂšme juridique ou de systĂšme d'Ă©thique que les Ă©trangers eux-mĂȘmes pourraient avoir». aussi dĂ©concertant que de rencontrer des extraterrestres intelligents serait, le fait que nous n’ayons encore entendu parler d’aucun l’est, sans doute, encore plus. Pourquoi c’est le cas est une question connue sous le nom de paradoxe de Fermi. Un jour de 1950, alors qu'il dĂ©jeunait au laboratoire national de Los Alamos, le physicien Enrico Fermi s'est tournĂ© vers certains de ses collĂšgues et a demandĂ©: «OĂč sont-ils? (Au moins, c'est ainsi qu'une version de l'histoire se dĂ©roule; selon une autre version, il a demandĂ©: «Mais oĂč est tout le monde?») C'Ă©tait des dĂ©cennies avant Pan-starrs1 et la mission Kepler. Pourtant, Fermi a estimĂ© que la Terre Ă©tait une planĂšte assez typique tournant autour d'une Ă©toile assez typique. Il devrait y avoir, pensa-t-il, des civilisations bien plus anciennes et plus avancĂ©es que la nĂŽtre, dont certaines auraient dĂ©jĂ  dĂ» maĂźtriser les voyages interstellaires. Pourtant, curieusement, personne ne s'Ă©tait prĂ©sentĂ©. Une grande partie de l’intelligence humaine a depuis Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  la question de Fermi. Dans les annĂ©es soixante, un astronome du nom de Frank Drake a inventĂ© l'Ă©quation Ă©ponyme de Drake, qui offre un moyen d'estimer - ou, si vous prĂ©fĂ©rez, d'estimer - combien de cultures extraterrestres existent avec lesquelles nous pourrions espĂ©rer communiquer. Les termes clĂ©s de l'Ă©quation incluent: combien de planĂštes potentiellement habitables sont lĂ -bas, quelle fraction de planĂštes hĂ©bergeant la vie dĂ©veloppera une technologie sophistiquĂ©e, et combien de temps les civilisations technologiquement sophistiquĂ©es dureront. Alors que la liste des planĂštes potentiellement habitables s'est allongĂ©e, le message «OĂč sont-ils?» le mystĂšre n'a fait que s'approfondir. Lors d'un atelier sur le sujet qui s'est tenu Ă  Paris en 2019, un chercheur français nommĂ© Jean-Pierre Rospars a proposĂ© que les extraterrestres ne nous aient pas contactĂ©s parce qu'ils maintiennent la Terre sous une «quarantaine galactique». Ils se rendent compte, a-t-il dit, que «ce serait culturellement perturbateur pour nous d'en apprendre davantage sur eux». Loeb propose que Fermi soit la rĂ©ponse Ă  son propre paradoxe. L'humanitĂ© n'a Ă©tĂ© capable de communiquer avec d'autres planĂštes, par ondes radio, que depuis une centaine d'annĂ©es. Il y a soixante-quinze ans, Fermi et ses collĂšgues du projet Manhattan ont inventĂ© la bombe atomique, et quelques annĂ©es plus tard, Edward Teller, l'un des compagnons de Fermi Ă  la table du dĂ©jeuner Ă  Los Alamos, a imaginĂ© la conception d'une bombe Ă  hydrogĂšne. Ainsi, peu de temps aprĂšs que l'humanitĂ© soit devenue capable de signaler Ă  d'autres planĂštes, elle est Ă©galement devenue capable de s'anĂ©antir. Depuis l’invention des armes nuclĂ©aires, nous avons continuĂ© Ă  trouver de nouvelles façons de nous dĂ©brouiller; ceux-ci incluent le changement climatique incontrĂŽlĂ© et les microbes manufacturĂ©s. «Il est tout Ă  fait concevable que si nous ne faisons pas attention, les prochains siĂšcles de notre civilisation seront les derniers», prĂ©vient Loeb. Les civilisations extraterrestres «dotĂ©es des prouesses technologiques pour explorer l'univers» sont, en dĂ©duit-il, «vulnĂ©rables Ă  l'annihilation par des blessures auto-infligĂ©es». Peut-ĂȘtre que la raison pour laquelle personne ne s’est prĂ©sentĂ© est qu’il n’y a plus personne pour faire le voyage. Cela signifierait que «Oumuamua Ă©tait l'Ă©quivalent cosmique d'un tesson de pot - le produit d'une culture maintenant morte. Un message qu'un terrien pourrait tirer de ce courant de pensĂ©e (certes hautement spĂ©culatif) est le suivant: mĂ©fiez-vous des nouvelles technologies. Loeb, pour sa part, tire la conclusion inverse. Il pense que l’humanitĂ© devrait travailler pour produire prĂ©cisĂ©ment le type de vaisseau propulsĂ© par photons qu’il imagine «Oumuamua». À cette fin, il est conseiller sur un projet appelĂ© Breakthrough Starshot Initiative, dont l’objectif dĂ©clarĂ© est de «dĂ©montrer la preuve de concept de nanotechnologies ultrarapides entraĂźnĂ©es par la lumiĂšre». À plus long terme, le groupe espĂšre «jeter les bases» d'un lancement vers Alpha du Centaure, le systĂšme stellaire le plus proche de la Terre, Ă  environ vingt-cinq mille milliards de kilomĂštres. (L'initiative a un financement de Yuri Milner, un milliardaire russo-israĂ©lien, et compte parmi les membres de son conseil d'administration Mark Zuckerberg.) Loeb attend Ă©galement avec impatience le jour oĂč nous pourrons «produire de la vie synthĂ©tique dans nos laboratoires». À partir de lĂ , il imagine des «imprimantes ADN Gutenberg» qui pourraient ĂȘtre «distribuĂ©es pour faire des copies du gĂ©nome humain Ă  partir de matiĂšres premiĂšres Ă  la surface d'autres planĂštes». En ensemencant la galaxie avec notre matĂ©riel gĂ©nĂ©tique, nous pourrions, suggĂšre-t-il, protĂ©ger nos paris contre l'annihilation. Nous pourrions Ă©galement mener une grande expĂ©rience Ă©volutive, qui pourrait conduire Ă  des rĂ©sultats bien plus merveilleux que ce que nous avons vu jusqu'Ă  prĂ©sent. «Il n'y a aucune raison de s'attendre Ă  ce que la vie terrestre, qui a Ă©mergĂ© dans des circonstances alĂ©atoires sur Terre, soit optimale», Ă©crit Loeb. Quand j'Ă©tais enfant, l'un de mes livres prĂ©fĂ©rĂ©s Ă©tait «Chariots of the Gods?» d'Erich von DĂ€niken. Le principe du livre, qui a Ă©tĂ© transformĂ© en documentaire tĂ©lĂ©visĂ© «À la recherche des anciens astronautes», racontĂ© par Rod Serling, Ă©tait que la question de Fermi avait depuis longtemps reçu une rĂ©ponse. «Ils» Ă©taient dĂ©jĂ  venus ici. Von DĂ€niken, un directeur d'hĂŽtel suisse devenu auteur qui pour une raison quelconque dans le documentaire a Ă©tĂ© dĂ©crit comme un professeur allemand, a fait valoir que des extraterrestres avaient atterri sur Terre dans un passĂ© brumeux. Des traces de leurs visites ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans des lĂ©gendes et aussi dans des artefacts comme les lignes de Nazca, dans le sud du PĂ©rou. Pourquoi les gens avaient-ils créé ces images surdimensionnĂ©es sinon pour signaler les ĂȘtres dans les airs? J'ai pensĂ© que von DĂ€niken serait intĂ©ressĂ© par le premier objet interstellaire officiel, et j'ai donc pris contact avec lui. Aujourd'hui quatre-vingt-cinq ans, il habite prĂšs d'Interlaken, non loin d'un parc Ă  thĂšme qu'il a conçu, qui s'appelait Ă  l'origine Mystery Park, puis, aprĂšs une sĂ©rie d'incidents financiers, rebaptisĂ© Jungfrau Park. Le parc compte sept pavillons, l'un en forme de pyramide, l'autre en forme de temple aztĂšque. Von DĂ€niken m'a dit qu'il avait effectivement suivi la controverse sur «Oumuamua. Il avait tendance Ă  se ranger du cĂŽtĂ© de Loeb, qui, pensa-t-il, Ă©tait trĂšs courageux. «Il a besoin de courage et, de toute Ă©vidence, il a eu du courage», dit-il. «Aucun scientifique ne veut ĂȘtre ridiculisĂ©, et chaque fois qu'ils traitent avec des U.F.O.s ou des extraterrestres, ils sont ridiculisĂ©s par les mĂ©dias. Mais, a-t-il prĂ©dit, «la situation va changer». On dit souvent que «les rĂ©clamations extraordinaires exigent des preuves extraordinaires». La phrase a Ă©tĂ© popularisĂ©e par l'astronome Carl Sagan, qui a probablement fait autant que n'importe quel scientifique a fait pour promouvoir la recherche de la vie extraterrestre. Selon ce que l’on appelle parfois la «norme Sagan», l’affirmation de Loeb est clairement insuffisante; la meilleure preuve qu'il rassemble pour sa thĂ©orie selon laquelle «Oumuamua est un vaisseau extraterrestre est que les thĂ©ories alternatives ne sont pas convaincantes. Loeb, cependant, rejette explicitement la norme Sagan - «Il n'est pas Ă©vident pour moi pourquoi des affirmations extraordinaires exigent des preuves extraordinaires», observe-t-il - et renverse sa logique: «Un conservatisme extraordinaire nous tient extraordinairement ignorants. Tant qu'il y a une chance que 1I / 2017 U1 soit une sonde extraterrestre, nous serions idiots de ne pas poursuivre l'idĂ©e. «Si nous reconnaissons que« Oumuamua est vraisemblablement d’origine extraterrestre », Ă©crit-il,« de toutes nouvelles perspectives d’exploration de preuves et de dĂ©couvertes s’ouvrent devant nous ». En publiant sa thĂ©orie, Loeb a certainement risquĂ© (et subi) le ridicule. Il semble beaucoup plus probable que le terme «extraterrestre» soit classĂ© avec l’Ɠuvre de von DĂ€niken qu’avec celle de Galileo. Pourtant, comme le note Serling vers la fin de "À la recherche des anciens astronautes", il est passionnant d'imaginer les possibilitĂ©s: "Regardez dans le ciel une nuit claire et Ă©clairĂ©e par les Ă©toiles et laissez-vous la libertĂ© de vous Ă©merveiller." Published in the print edition of theJanuary 25, 2021, issue, with the headline “Swinging on a Star.” Elizabeth Kolbert, a staff writer at The New Yorker since 1999, won the 2015 Pulitzer Prize for “The Sixth Extinction.” Her new book, “Under a White Sky: The Nature of the Future,” will be published in February. https://www.newyorker.com/magazine/2021/01/25/have-we-already-been-visited-by-aliens?fbclid=IwAR2fwkLZFfvGQu6TCPNt5pLGobcvf1D1o3m3wp45aP5mJXcTuVoZsg0Pqa8

  • Comment peut-on prouver l'origine extra-terrestre des OVNI ?

    De, et avec l'aimable autorisation de Michael Vaillant Source http://www.u-sphere.com/index.php?title=Comment_peut-on_prouver_l%27origine_extra-terrestre_des_OVNI_%3F Ce texte reprĂ©sente la synthĂšse de plus de 10 annĂ©es d'un travail menĂ© de façon assez discontinue, en fonction des moments disponibles. Il dessine la stratĂ©gie menĂ©e depuis 2004, pour essayer d'amener des Ă©lĂ©ments de preuve (les plus convaincants possibles) sur l'activitĂ© des phĂ©nomĂšnes OVNI : il ne s'agit pas d'une classique analyse de tĂ©moignages, comme vous le verrez. Le texte, ici prĂ©sentĂ© sous forme de questions-rĂ©ponses, s’inspire librement d'une interview rĂ©alisĂ©e avec Marie-ThĂ©rĂšse de Brosses fin aout 2015, pour Radio Ici et Maintenant. Il permet Ă©galement d'Ă©clairer le contexte de l’article mathĂ©matique que j'ai co-Ă©crit et diffusĂ© sur Arxiv ainsi que sur le site du GEIPAN. Il important de noter qu’il ne reprĂ©sente pas un avis tranchĂ© mais une sĂ©rie d’hypothĂšses diversement consolidĂ©es par des arguments scientifiques ou philosophiques. Pour finir, il est Ă©galement important de prĂ©ciser que ce travail a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© indĂ©pendamment du CNES/GEIPAN, car certains n'ignorent pas que je travaille par ailleurs au sein de cette petite Ă©quipe de 4 personnes, Ă  Toulouse. Pourrait-on dĂ©montrer que certains OVNI(s) aient une origine "Extra-Terrestre" ? Question classique mais difficile... Ce type de question cumule les prĂ©suppositions : objets (matĂ©riels), volants (dynamiques, pilotĂ©s), provenant d’autres planĂštes que la terre. Il vĂ©hicule aussi un certain nombre de clichĂ©s : soucoupes volantes, ĂȘtres extra-terrestres, petits gris (!)
 D'accord, mais alors peut-on simplifier le problĂšme et simplement PROUVER l'existence d'une INTELLIGENCE Ă  l'Ɠuvre derriĂšre certains OVNI ? C'est dĂ©jĂ  plus simple. Mais il faudrait dĂ©jĂ  dĂ©finir ce qui fonde la PREUVE, ce qui n'intĂ©resse pas grand monde. Entre la preuve scientifique et la preuve juridique, ce n'est pas le mĂȘme type d'histoire. Habituellement en matiĂšre d’OVNI nous nous rapprochons plutĂŽt du second type de preuve, « apporter l'intime conviction de 
 », mais est-ce suffisant ? En l'occurrence, qu'est ce qui pourrait constituer une preuve fiable et suffisante ? En termes de documents individuels, pas grand-chose. Avec le dĂ©veloppement de l'informatique, les documents rapportĂ©s comme des preuves sont de plus en plus facilement falsifiables. Aujourd'hui, mĂȘme un tĂ©moin sincĂšre avec des preuves objectives pourra ĂȘtre remis en cause. Comme je l’évoque parfois : vous pourriez demain prendre en photo une soucoupe volante qui se pose dans votre jardin (sic !), cela ne fera pas office de preuve et ne bouleversera pas les opinions pour autant. Il vous faudra bien plus ! En rĂ©alitĂ©, un tĂ©moignage individuel, sincĂšre et objectif, n'a pas la valeur suffisante pour servir de preuve, apporter cette intime conviction au niveau du public. Alors comment prouver l'existence d'une intelligence ? En recherchant un ordre cachĂ© au sein de l'immense masse de tĂ©moignages d’OVNI disponibles, des phĂ©nomĂšnes inexpliquĂ©s, appartenant Ă  la catĂ©gorie des « PAN D » suivant la classification du CNES. Puis en mesurant la probabilitĂ© que cet ordre ne puisse pas ĂȘtre dĂ» au hasard et enfin, que cet ordre dĂ©note d’une intention. Si, individuellement, les tĂ©moignages ne contiennent gĂ©nĂ©ralement qu’une trĂšs faible quantitĂ© d'information utile, collectivement ils reprĂ©sentent, aprĂšs plus de 60 annĂ©es d’accumulation d’archives, une masse colossale d'informations. Il s'agit de rechercher une preuve qui ne dĂ©pende pas d'un unique tĂ©moin - que l'on pourrait toujours remettre en cause - mais une preuve qui Ă©merge de la masse des donnĂ©es, que l’on ne puisse suspecter de canular: un schĂ©ma dessinĂ© par le comportement de sur plusieurs gĂ©nĂ©rations Ă  l’échelle de la planĂšte. > Dans ce cas, quelles donnĂ©es analyser et extraire de cette masse de tĂ©moignages ? J’ai choisi de m’appuyer sur deux types de donnĂ©es Ă©lĂ©mentaires, les plus courantes, de maniĂšre Ă  disposer d'un point de comparaison indĂ©pendant, transversal et aussi global que possible. > C’est-Ă -dire ? De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, sur la plupart des tĂ©moignages, nous disposons d'un lieu et d'une date. C’est-Ă -dire d'une donnĂ©e « espace », raccordĂ©e Ă  l’environnement, et d'une donnĂ©e « temps ». Historiquement, j’ai traitĂ© les deux types de donnĂ©es de maniĂšre sĂ©parĂ©e, en commençant par les donnĂ©es environnementales (tout ce que nous pouvons voir autour de nous, la population, les infrastructures, les forĂȘts, riviĂšres, etc.). > Comment les phĂ©nomĂšnes inexpliquĂ©s, dont si je comprends bien, une partie est ce que l’on nomme les OVNI, seraient liĂ©s Ă  l'environnement ? Si les OVNI sont des objets technologiquement avancĂ©s, nous pouvons faire de la prospective et tenter d’extrapoler les prĂ©occupations d’un homme du futur, un homme qui verra plus loin dans le temps et dans l’espace. En s’appuyant sur nos motivations profondes en tant qu'espĂšce, nous pouvons essayer d’identifier ce qui pourra intĂ©resser une civilisation avancĂ©e. Nous verrons que, probablement, au sein de ces prĂ©occupations, la question des Ă©quilibres environnementaux Ă  long terme ou Ă©cosystĂšmes, est centrale puisque ceux-ci permettent de garantir l'Ă©volution de la vie, de l'intelligence et des cultures. Il s’agira En filigrane, il s’agit d’identifier les facteurs qui contraignent la destinĂ©e des civilisations, pouvant remettre en cause la survie de l'espĂšce et l'Ă©volution de la vie sur les planĂštes habitables. Mais j’y reviendrai. Par ailleurs, d’un point de vue logique, il est possible de faire rentrer l'ensemble des phĂ©nomĂšnes inexpliquĂ©s, OVNI ou PAN D, observĂ©s dans les trois catĂ©gories suivantes : il s’agit de phĂ©nomĂšnes traversant passivement l’environnement local (celui de l’observateur) sans relation directe avec l’environnement. Ex: Ă©toile filante, avion (« exogĂšne (passif) ») il s’agit de phĂ©nomĂšnes provenant de l’extĂ©rieur et s’introduisant dans l’environnement local pour interagir, Ă©mettre ou collecter de l’information. Ex: drone avec camĂ©ra (« exogĂšne (actif)») il s’agit de phĂ©nomĂšnes produits par l’environnement. Des conditions locales favorables produisent le phĂ©nomĂšne. Par exemple, les feux follets (Ă©manation naturelle de mĂ©thane) ou les lanternes thaĂŻlandaises (produites par l'homme) appartiennent Ă  l'environnement et sont « endogĂšnes ». Origine des phĂ©nomĂšnes et leur connexion avec l’environnement Ce qu’il y a d’intĂ©ressant Ă  noter ici, c’est que dans deux conditions sur trois, les phĂ©nomĂšnes, quels qu’ils soient, ont quelque chose Ă  voir avec l'environnement. > Donc la donnĂ©e spatiale ... Oui, elle va nous servir Ă  Ă©tudier l’existence d’une relation entre les phĂ©nomĂšnes et l'environnement. Par exemple s'il existe des particularitĂ©s environnementales Ă  l'endroit oĂč les phĂ©nomĂšnes sont observĂ©s. > C'est pour cette raison qu'en 2004 vous avez construit le site internet u-sphĂšre ? Exactement. Ce site avait pour objectif d'Ă©laborer des outils cartographiques et de mettre en place des bases de donnĂ©es pour analyser les rapports entre les sphĂšres environnementales et les OVNI. En particulier, s’il pouvait y avoir des liens avec les risques environnementaux majeurs (dits « systĂ©miques », car susceptibles de bouleverser gravement les Ă©cosystĂšmes). Entre 2004 et 2008, je me suis consacrĂ© au dĂ©veloppement de la partie cartographique permettant de reprĂ©senter des donnĂ©es de l’environnement, et de rĂ©aliser des calculs de corrĂ©lation avec les observations. > D'un autre cĂŽtĂ©, il y avait les donnĂ©es temporelles ? Oui, et elles sont plus faciles Ă  apprĂ©hender : la donnĂ©e temps correspond Ă  la simple lecture d'un signal, le nombre d’observations d’ « OVNI » sur une Ă©chelle. Elles permettent en effet de raccrocher les Ă©vĂ©nements Ă  une chronologie. > Quelle est la distribution des phĂ©nomĂšnes dans le temps ? A l’échelle du globe, des observations sont rapportĂ©es tous les jours par des tĂ©moins, sur un niveau Ă  peu prĂšs constant. Mais, exceptionnellement se produisent ce que l’on appelle des « vagues d’observations ». Brutalement, sur de grandes Ă©tendues gĂ©ographiques Ă  l’échelle d’un pays ou d’un continent, des dizaines, voire des centaines d’observations sont rapportĂ©es. Fig. 2 – les 10 vagues d’observations les plus importantes, tĂ©moignages par jour, lissĂ©s par semaine. DonnĂ©es L. Hatch, 2000.[1] Fig. 3 – Les 10 vagues d’observations les plus importantes, nombre de tĂ©moignages par jour, lissĂ©s par trimestre. En ne retenant que les 12 plus fortes vagues sur chacun des schĂ©mas qui prĂ©cĂšdent, voici les dates « clĂ©s » que nous pouvons retenir. Certaines de ces annĂ©es sont bien connues des « Ufologues » : 1947, 1952, 1954, 1965, 1974, ... 12 vagues AnnĂ©e dec. Date v0 1 947,51 06/07/1947 v1 1 950,24 29/03/1950 v2 1 952,57 28/07/1952 v3 1 954,78 14/10/1954 v4 1 957,84 05/11/1957 v5 1 965,63 20/08/1965 v6 1 966,30 22/04/1966 v8 1 967,72 19/09/1967 v9 1 968,56 23/07/1968 v10 1 973,79 17/10/1973 v11 1 974,16 28/02/1974 v12 1 990,84 05/11/1990 Tableau 1 – 12 vagues d’observations les plus importantes depuis l’explosion du phĂ©nomĂšne en 1947 [2] > Quelle est la caractĂ©ristique de ces vagues d’observations ? Il n’existe pas de dĂ©finition acadĂ©mique, mais disons que sur une pĂ©riode d’une semaine le nombre d’observations habituel est multipliĂ© par 10. Nombre moyen d’observations lors d’une vague. Une vague d’observations dĂ©marre gĂ©nĂ©ralement un mois avant d’atteindre son maximum et se poursuit environ encore un mois aprĂšs. > Pourquoi et comment se produisent-elles ? A ce jour, personne ne le sait. Ces vagues n’ont pas laissĂ© apparaĂźtre de signaux prĂ©curseurs particuliers et personne n’a encore apportĂ© d’explications convaincantes. > N’y a-t-il pas cependant au moins quelques hypothĂšses ? Bien entendu. Il y a eu au moins trois types d’hypothĂšses proposĂ©es : Hyp. 1 : La plus connue est celle d’une « hypothĂšse externe active », ou « d'apprentissage supervisĂ© », telle qu'elle a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e par Fred Beckman et Pr. Price-Williams de l’UniversitĂ© de Los Angeles, quand ils ont vu les graphiques qui sortaient de l'ordinateur de Jacques VallĂ©e: un rĂ©sultat difficile Ă  obtenir Ă  l'Ă©poque, puisqu'il a demandĂ© Ă  Jacques VallĂ©e, un peu plus de 4 ans de travail pour construire les bases de donnĂ©es nĂ©cessaires. C'est une idĂ©e que ce dernier a fait connaĂźtre sous l’appellation de « ThĂ©orie du contrĂŽle ». > Hum. « thĂ©orie du contrĂŽle » ou « apprentissage supervisĂ© », mais encore ? Il s’agit d’un terme utilisĂ© par les chercheurs en intelligence artificielle : La rĂ©pĂ©tition rĂ©guliĂšre d’une information par un professeur (ici le « superviseur ») pour permettre l’enregistrement d’une information par le systĂšme apprenant. Le superviseur observe et suit les progrĂšs de l’élĂšve et choisit un programme pĂ©dagogique adaptĂ© de maniĂšre Ă  optimiser les progrĂšs rĂ©alisĂ©s. > Que je comprenne bien
 appliquĂ© aux « OVNI » qu’est-ce que cela signifierait ? Qu’apprendrions-nous exactement ? Et bien, Ă  force d’ĂȘtre soumis Ă  des tĂ©moignages, et donc Ă  des informations rapportĂ©es sur les OVNI, nous nous familiariserions progressivement avec les concepts et idĂ©es liĂ©s aux « OVNI ». En vrac : intelligences extra-terrestres, vie extra-terrestre, vaisseaux spatiaux, exo-planĂštes, voyage interstellaire... Ces sujets ont Ă©tĂ© repris par la littĂ©rature et le cinĂ©ma et sont entrĂ©s en rĂ©sonance avec la culture populaire, au point que parfois les tenants et aboutissants (Ă  savoir « qui crĂ©e l’information ? »), sont devenus inextricables. A l’échelle de la sociĂ©tĂ©, c’est une forme d’acculturation ou d’ingĂ©nierie sociale qui bouleverse notre façon de voir les choses. Roswell est un pur archĂ©type : la tĂȘte de l'extra-terrestre gris aux grands yeux en amande a Ă©tĂ© extrĂȘmement popularisĂ©e. Quoi qu’il en soit, cette hypothĂšse avait Ă©tĂ© Ă  l’époque avancĂ©e sans fondement thĂ©orique solide. Mais nous y reviendrons. Hyp. 2 : Ensuite, il y a l’hypothĂšse interne (« endogĂšne »), une production de la conscience collective humaine qui gĂ©nĂšre des visions et ressurgit chez certains individus fragiles ou sensibles, sous formes de rĂȘves, de visions, d’hallucinations ou pire encore de dĂ©lires de nature psychiatrique. C’est une hypothĂšse Ă©voquĂ©e par le psychanalyste C. Jung dans son livre “Flying Saucers: A Modern Myth of Things Seen in the Skies” (1958). > Mais a-t-on des exemples de tels phĂ©nomĂšnes psychosociaux qui amĂšneraient Ă  la synchronisation d’évĂ©nements individuels, pour former ces vagues d’observation? Nous ne disposons que de peu de donnĂ©es scientifiques, saufsur des sujets malheureusement assez morbides. Les suicides seraient contagieux (contagion comportementale - Gould, 1990) et plus rĂ©cemment il a Ă©tĂ© constatĂ© que les tueries de masse suivraient aussi ce genre de schĂ©ma, la contagion psychosociale durant 13 jours (« Contagion in Mass Killings and School Shootings », Sherry Towers, 2015). Ces schĂ©mas de contagion, gĂ©nĂ©ralement propagĂ©s par les mĂ©dias, semblent liĂ©s Ă  la forte composante Ă©motionnelle des phĂ©nomĂšnes. Or, il est vrai que dans le cas des observations d’OVNI c’est aussi un facteur trĂšs important: il arrive rĂ©guliĂšrement que les phĂ©nomĂšnes changent les conceptions des individus, si ce n’est les renforcent sensiblement. Ceci Ă©tant, C. Jung, tenait Ă  prĂ©ciser les limites de la dĂ©marche consistant Ă  vouloir tout rapporter Ă  des considĂ©rations psycho-sociales : des effets physiques externes aux individus ne peuvent-ĂȘtre tenus pour un effet psychosocial. Hyp. 3 : La derniĂšre hypothĂšse, « hypothĂšse externe passive », ces vagues seraient le rĂ©sultat d’une activitĂ© de la sphĂšre environnementale. HypothĂšse externe (exogĂšne) que je proposais de vĂ©rifier sur u-sphĂšre. > Mais quels phĂ©nomĂšnes environnementaux suffisamment influents et se produisant Ă  intervalle de plusieurs annĂ©es peut-on imaginer? Il est difficile d’imaginer de tels phĂ©nomĂšnes. Toutefois, il est possible de restreindre le champ de recherche Ă  des phĂ©nomĂšnes prĂ©sentant des cycles d’activitĂ© longs - puisque les vagues d’observations d’OVNI sont situĂ©es sur ces Ă©chelles de temps - ET pouvant avoir une influence sur les hommes. > A quoi pensez-vous ? Certains scientifiques comme Jacques VallĂ©e avaient dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  des corrĂ©lations avec les cycles des planĂštes. Pour ma part, je voulais vĂ©rifier l’effet de l’activitĂ© solaire, la seule Ă  mon sens pouvant avoir une influence aussi massive. Le soleil prĂ©sente en effet des cycles d’approximativement 11 ans, accompagnĂ©s d’éruptions solaires non totalement prĂ©visibles. Au-delĂ  de ce cycle de 11 ans,une sĂ©rie d’autres cycles se superposent au premier suivant un rythme en « puissances de deux », c’est-Ă -dire doublait Ă  chaque fois : 22 ans, 44 ans, etc. Sur ces Ă©chelles de temps, nous connaissons au moins deux types d’effets du soleil : une influence psychosociale constatĂ©e par diffĂ©rentes Ă©tudes, par exemple les taux de suicide (Dood, Henry and Berk, 2006 « Do ambient electromagnetic fields affect behaviour? A demonstration of the relationship between geomagnetic storm activity and suicide ») ou l’activitĂ© boursiĂšre (Theodore Modis « Sunspots, GDP and the stock market », 2007) Plus directement, une influence sur les plantes, au niveau des cercles polaires, a Ă©tĂ© Ă©galement constatĂ©e (dĂ©gĂ©nĂ©rescence cellulaire). > Mais quel rapport peut-il y avoir entre les taux de suicides (encore !) et l’activitĂ© solaire ou boursiĂšre ? Cela parait dĂ©ment ! Moins qu’il n’y semble : l’effet serait provoquĂ© au niveau de notre corps par les courants Ă©lectriques de basse longueur d’onde (ELF) circulants dans la terre et provoquĂ©s par l’activitĂ© solaire. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale ces courants auraient une influence sur le systĂšme nerveux et les Ă©motions humaines, bien que cela ne soit que trĂšs mal compris Ă  ce jour. Et la bourse est, presque par nature, trĂšs sensible aux rĂ©actions Ă©motionnelles des individus. Les deux premiĂšres hypothĂšses manquant de donnĂ©es (1 et 2), c’est sur la derniĂšre hypothĂšse (3) que j’ai je me suis engagĂ©, Ă  la recherche d’une possible relation entre l’activitĂ© solaire et les OVNI. Sujet que j’ai cherchĂ© Ă  approfondir sur mon site en 2010 en Ă©crivant diffĂ©rents articles sur l'activitĂ© solaire. > Qu’avez-vous trouvĂ© ? Eh bien, rien de significatif ! Mais il y avait une surprise au bout. Je me suis appuyĂ© sur les donnĂ©es d’observation Ă  l’échelle du globe entre 1946 et 2000, des tĂ©moignages collectĂ©s par Larry Hatch, l’une des plus exhaustives revues de littĂ©rature Ă  ma connaissance Ă  ce jour, qui a l’avantage d’ĂȘtre relativement homogĂšne dans le temps. Au sein de ces donnĂ©es, j’ai recherchĂ© des rĂ©pĂ©titions de frĂ©quences qui soient identiques, que ce soit pour l’activitĂ© solaire ou OVNI. J’ai pour cela employĂ© diffĂ©rentes mĂ©thodes d’analyse (la plus classique Ă©tant la « transformĂ©e de Fourier »), mais aussi j’ai retrouvĂ© un algorithme mis au point par Jacques VallĂ©e dans les annĂ©es 80 : il avait l’intĂ©rĂȘt d’ĂȘtre plus sensible qu’une transformĂ©e de Fourier, conservant toute l’information initialement contenue dans les donnĂ©es Pour mesurer les frĂ©quences les plus significatives, un programme a Ă©tĂ© utilisĂ© pour recenser le nombre d’intervalles (en semaines) entre deux observations quelconques prises sur l’ensemble de la durĂ©e (54 annĂ©es). Les Ă©carts ont Ă©tĂ© corrigĂ©s par la moyenne mobile sur 101 semaines. Δ Week Xi Power rank Δ Waves 116 X1 3 v3-v2 161 X2 8 v3-v4 264 X3 2 v0-v2 379 X4 1 v0-v3 539 X5 5 v0-v4 992 X8 7 v3-v10 1099 X9 6 v0-v9 1372 X10 4 v0-v10 1882 X11 10 v3-v12 2261 X12 9 v0-v12 Tableau 2 – Seuls les 10 intervalles de temps revenant le plus souvent, notĂ©s [Xi], ont Ă©tĂ© retenus. Pratiquement, ils correspondent aussi au temps Ă©coulĂ© (ici mesurĂ© en semaines, Δ Week) entre les deux plus fortes vagues d’observations (v0 et v3) et les autres vagues Or, s’il y a bien une certaine synchronisation sur quelques pics avec la demi-pĂ©riode de l’activitĂ© solaire, ceci Ă©tait insuffisamment significatif. Pourtant, j’ai alors remarquĂ© quelque chose d’inattendu! > Qu’était-ce ? En travaillant sur les intervalles de temps les plus significatifs, je me suis rendu compte que le temps s’écoulant entre certaines vagues d’observations augmentait de façon rĂ©guliĂšre ET croissante. GrossiĂšrement, l’écart entre certaines vagues doublait Ă  chaque fois, il passait de 2.5 ans Ă  5 ans, puis 10 ans, puis 20, puis 40 : nous parlons d’une loi en « puissance de 2 ». PrĂ©cisĂ©ment, quatre des six Ă©carts concernant avec la premiĂšre vague (v0 de juillet 1947) Ă©taient reliĂ©s par une loi mathĂ©matique extrĂȘmement prĂ©cise : x Xn v0-vi Δ Week Δ Years vi (Year) 1947,51 1 X3 v0-v2 264 5,05954825 1952,57 2 X5 v0-v4 539 10,329911 1957,84 3 X9 v0-v9 1099 21,0622861 1968,55 4 X12 v0-v12 2261 43,3319644 1990,84 Tableau 3 – les 4 Ă©carts significatifs (en semaines) et les dates correspondantes. La loi de rĂ©gression dite « exponentielle » qui les relie s'Ă©crit : Δ Week = 128,9.2,045x (Ă©cart en semaines). Cette Ă©criture est Ă©quivalente Ă  : Δ Year = 2,0452x (Ă©cart en annĂ©es). Coefficient de dĂ©termination RÂČ = 0,999992. p-value < 2.10-6, un sujet Ă©voquĂ© en 2010 sur u-sphere > Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce dĂ» au hasard ? C’était toute la question. Tout d’abord, le coefficient de corrĂ©lation en lui-mĂȘme Ă©tait extrĂȘmement fort. Il faut savoir qu’avec une valeur de « 1 » nous avons une corrĂ©lation parfaite. Ici, ce coefficient est prĂ©cis Ă  7.10-6 prĂšs reprĂ©sente une configuration qui est susceptible de se produire moins d’une fois sur 50 000 [4]. Mais en plus, il y avait trois autres points surprenants : Cette distribution permet de trouver v1 pour x = 0. On trouve alors avec v1, une Ă©quation ajustĂ©e encore plus proche d’une puissance de deux : 2,005x. La probabilitĂ© qu’une distribution alĂ©atoire suive en plus une progression aussi proche de la puissance de deux devient infinitĂ©simale. Cela a son importance, nous verrons pourquoi. Cette loi permet aussi de dĂ©terminer v3 pour x = 1.5. La meilleure approximation alors trouvĂ©e est la suivante Enfin, en dĂ©calant dans le temps cette mĂȘme Ă©quation, nous relions les vagues de v3 (cf. Tableau 2). NĂ©anmoins, moins significatif car sur des valeurs de « x » moins rĂ©guliĂšres : Strictement la mĂȘme fonction permettant de dĂ©terminer v2, v3, v4, v8, v10, v12, moyennant un dĂ©calage en x. > Sur 54 annĂ©es d’observations, remarquer une organisation synchrone Ă  l’échelle mondiale est Ă©tonnant ! Mais quelles interprĂ©tations peut-on en donner ?? Suivant les hypothĂšses Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment, pour la recherche d’une relation avec l’activitĂ© solaire (Hyp. 3), bien qu’il y ait certains parallĂšles troublants qui ne l’exclut pas, cela semblait trop peu significatif[5], Sur l’hypothĂšse psychosociale (Hyp. 2), nous avons vu que s’il commençait Ă  ĂȘtre admis qu’il y a bien des effets de cristallisation et de contamination psycho-sociale lors d’évĂ©nements ayant une forte rĂ©sonnance Ă©motionnelle, la question qui Ă©merge Ă  partir de ces rĂ©sultats est totalement nouvelle : la conscience collective humaine est-elle susceptible de gĂ©nĂ©rer non seulement des Ă©vĂ©nements conjoints Ă  certains moments, mais Ă©galement des Ă©vĂ©nements ordonnĂ©s dans le temps suivant une loi de puissance ? Il n’existe pas Ă  ma connaissance d’étude sur des phĂ©nomĂšnes psychosociaux qui reproduiraient ainsi de tels motifs ordonnĂ©s. C’est totalement nouveau. Mais c’est surtout la premiĂšre hypothĂšse qui en sort renforcĂ©e (Hyp. 1). En effet, la rĂ©pĂ©tition d’un Ă©vĂ©nement avec une pĂ©riode d’espacement augmentant de façon rĂ©guliĂšre dans le temps, telle que nous l’observons pour les vagues d’OVNI, coĂŻncide prĂ©cisĂ©ment avec une mĂ©thode d’apprentissage supervisĂ© : cette mĂ©thode est appelĂ©e par certains connaisseurs « spaced retrieval », ou rappels espacĂ©s dans le temps. > Qu’est-ce que c’est que cette mĂ©thode « spaced retrieval » ? Il s’agit d’une mĂ©thode permettant d’apprendre (retenir) le plus efficacement possible. GĂ©nĂ©ralement, nous savons que pour retenir une information, une leçon, il convient de la rĂ©pĂ©ter plusieurs fois, jusqu’à ce qu’elle rentre. Mais, quel est le temps optimal d’attente entre les leçons ? C’est assez empirique Ă  ce jour, mais l’une des mĂ©thodes dĂ©fendues s’appuie sur notre propre propension Ă  oublier. De maniĂšre empirique, en mesurant notre vitesse d’oubli, on mesure prĂ©cisĂ©ment Ă  quelle frĂ©quence les informations doivent ĂȘtre rafraichies. Il apparait que la maniĂšre idĂ©ale de faire est de doubler le temps entre chaque rĂ©vision, soit prĂ©cisĂ©ment une loi en puissance de deux (2x x, Ă©tant la xiĂšme rĂ©vision) : Certains programmes informatiques qui vous aident Ă  retenir des informations, comme « SuperMemo ». Ces logiciels calculent le temps de rĂ©pĂ©tition idĂ©al entre deux apprentissages, en fonction de vos propres capacitĂ©s et du degrĂ© de difficultĂ© des connaissances Ă  acquĂ©rir. En effet, plus un sujet est abstrait pour l'individu, (ne peut ĂȘtre connectĂ© Ă  d'autres Ă©lĂ©ments), plus il s'oublie vite Ce qu’il faut retenir ici, c’est que cette mĂ©thode est valable tant pour l’apprentissage au niveau d’un individu que d’un collectif. Toutefois, plus vous Ă©largissez la base de votre population apprenante, avec un canal de communication de mĂȘme largeur, plus le temps entre les rĂ©pĂ©titions sera important : ceci doit tenir compte du temps que met l’information Ă  se diffuser dans le rĂ©seau social puis Ă  ĂȘtre absorbĂ©e, c'est Ă  dire de son inertie. Les rĂ©pĂ©titions Ă  l’échelle d’individus se comptent en jour, en semaines Ă  l’échelle d’une organisation et en annĂ©es Ă  l’échelle de pays. Mais, il s’agit toujours de la mĂȘme loi de puissance, affublĂ©e d’un facteur k : k.2x > Enfin, l’apprentissage supervisĂ© est malgrĂ© tout difficile Ă  admettre ! Cela supposerait un agent extĂ©rieur, une intelligence, qui organiserait les manifestations, qui manipulerait les individus ? C’est le principe de l’apprentissage supervisĂ© : il est conduit par un superviseur extĂ©rieur qui donne le « La ». Quoi qu’il en soit, en 2010 lorsque j’avais abordĂ© ces aspects, je devais bien admettre qu’il Ă©tait inutile de s’étendre plus en conjectures : mĂȘme si cette hypothĂšse pouvait ĂȘtre soutenue une loi de distribution organisĂ©e dans le temps, elle restait fragile. Mais je trouverai que quelques annĂ©es aprĂšs un moyen radicalement diffĂ©rent de croiser et vĂ©rifier cette information. > Qu’avez-vous fait Ă  partir de 2010 ? Je me suis concentrĂ© sur les donnĂ©es spatiales. Comme je vous l’avais indiquĂ©, par dĂ©duction logique, nous supposons que dans de nombreux cas « quelque chose doit lier les phĂ©nomĂšnes Ă  l’environnement ». L’objectif Ă©tait alors de le vĂ©rifier mathĂ©matiquement : « est-ce qu’une relation entre la localisation des phĂ©nomĂšnes d’origine inconnue (de type D) et certaines caractĂ©ristiques environnementales pouvait Ă©merger ? » J’avais bien avancĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, ayant dĂ©veloppĂ© un programme de cartographie pour croiser les donnĂ©es environnementales et j’obtenais des rĂ©sultats vis-Ă -vis de la densitĂ© de population. Cependant, la mĂ©thode mathĂ©matique que j’employais alors ne me satisfaisait pas : elle consistait Ă  dĂ©couper le territoire en petits Ă©lĂ©ments de surface rectangulaires. Or, en fonction du niveau d’échelle d’observation les rĂ©sultats variaient. Il fallait employer des mĂ©thodes de lissage, ce que j’avais commencĂ© Ă  faire. Mais, plutĂŽt que de rĂ©inventer la roue, je me suis tournĂ© vers un laboratoire de mathĂ©matiques spĂ©cialisĂ© dans le traitement des donnĂ©es spatiales Ă  Toulouse (TSE) avec l’appui du CNES/GEIPAN qui avait bien voulu relever ce dĂ©fi. > Quelles donnĂ©es avez-vous retenu pour cette Ă©tude ? L’environnement, c’est large ! Oui ! Je pensais Ă  plusieurs types de donnĂ©es (que nous appelons « variables ») : premiĂšrement, celles qui pouvaient constituer des facteurs de tĂ©moignages connus, voire supposĂ©s : La densitĂ© de population : plus d’observateurs Ă  priori c’est plus de tĂ©moignages. Mais combien ? Il Ă©tait intĂ©ressant de chercher Ă  mesurer le niveau de correspondance exact entre la densitĂ© de population et l’intensitĂ© des tĂ©moignages, L’ensoleillement : un ciel dĂ©gagĂ© et ensoleillĂ© est aussi susceptible d’encourager les sorties Ă  l’extĂ©rieur et donc les opportunitĂ©s d’observations, Les aĂ©roports : plus d’activitĂ© dans le ciel, avec des passages de lumiĂšres peuvent-ils entrainer des « faux positifs », c’est-Ă -dire qui ne devraient pas ĂȘtre classĂ©s PAN D ? Nous voulions aussi le mesurer. deuxiĂšmement, il y avait les variables assez gĂ©nĂ©rales, concernant la nature de l’environnement, en particulier deux qui semblaient revenir parfois dans les observations de PAN D : Les zones d’eau douce ou marĂ©cageuses, Les forĂȘts, enfin et derniĂšrement, suivant l’approche dĂ©fendue toutes ces annĂ©es sur u-sphĂšre, celles touchant aux risques environnementaux, susceptibles de perturbations importantes et durables de l’environnement et d’avoir un impact grave sur l’avenir de la planĂšte. Ces variables sont cartographiĂ©es et suivies Ă  l’échelle mondiale par certains organismes internationaux. Pour la France mĂ©tropolitaine (objet de l’étude), nous avons retenus des risques d’origine essentiellement humaine (les risques d’origine naturelle grave tels que les volcans ou zones sismiques n’étant que trop peu reprĂ©sentatifs). Soit : Les sites polluĂ©s, L’activitĂ© nuclĂ©aire dans son ensemble (pas simplement les centrales nuclĂ©aires) Pour les donnĂ©es sur les PAN D, ce sont les cas du Centre National d’Etudes Spatiales, GEIPAN qui ont Ă©tĂ© retenus : 380 phĂ©nomĂšnes classĂ©s « D » sur une pĂ©riode de 40 ans. Ces donnĂ©es, ont l’avantage d’ĂȘtre homogĂšnes dans l’espace, le GEIPAN ayant une vocation de guichet unique Ă  l’échelle nationale, il ne privilĂ©gie aucune rĂ©gion plutĂŽt qu’une autre. > En deux mots, Ă  partir de ces donnĂ©es, quelle a Ă©tĂ© la mĂ©thodologie employĂ©e ? Ces variables environnementales devaient ĂȘtre comparĂ©es Ă  la distribution des PAN D pour mesurer leur degrĂ© de « corrĂ©lation » : voir si elles Ă©taient susceptibles de correspondre Ă  la rĂ©partition des phĂ©nomĂšnes de type D. De plus, l’objectif Ă©tait non pas de comparer ces variables une Ă  une, mais de les observer toutes ensemble, de maniĂšre Ă  faire ressortir leur capacitĂ© intrinsĂšque Ă  expliquer la distribution PAN D. En effet, si une variable Ă©tait complĂštement expliquĂ©e par la distribution d’une autre, celle-ci ne devait pas apparaĂźtre comme Ă©tant significative. > Alors, ces rĂ©sultats ? Étonnants ! Pour la premiĂšre fois nous avons obtenu une mesure objective de la relation entre les PAN D et l’environnement, en particulier avec les sites nuclĂ©aires, si chers aux ufologues. C’était d’autant plus intĂ©ressant qu’elle reposait sur une dĂ©monstration. Et surtout, il n’y avait pas que les sites nuclĂ©aires : les sites polluĂ©s Ă©taient aussi concernĂ©s. Cela renforçait l’hypothĂšse « environnementaliste » que je cherchais Ă  dĂ©montrer depuis des annĂ©es. La contribution de chaque variable Ă  la distribution des PAN D est indiquĂ© dans le tableau ci-aprĂšs par sa p-value [8]. Variable p-value InterprĂ©tation Population < 10^-16% TrĂšs hautement significatif NuclĂ©aire < 0.01% Hautement significatif Pollution < 0.4% TrĂšs significatif Eau < 6.9% Peu significatif ForĂȘts < 15% Non significatif AĂ©roports < 17% Non significatif Soleil < 31% Absolument pas significatif PAN A < 43% Absolument pas significatif Tableau 4 – Liste des variables et leur niveau de corrĂ©lation avec les PAN D Bien entendu la mĂ©thode pourra toujours ĂȘtre critiquĂ©e, mais nous avons pu poser les fondations pour une mĂ©thodologie d’analyse, et il existe aujourd’hui une base de travail concrĂšte pour discuter de la validitĂ© de ces rĂ©sultats. > En mĂȘme temps, vous savez bien que corrĂ©lation ne signifie pas nĂ©cessairement relation de « cause Ă  effet » : il y a peut-ĂȘtre des variables cachĂ©es que vous n’avez pas identifiĂ©es. Par exemple, il y a peut-ĂȘtre de rĂ©els effets sur les personnes dans l’environnement de sites polluĂ©s ou nuclĂ©aires, liĂ© Ă  l’effet de substances chimiques ? Peut-ĂȘtre. Mais notons que, mĂȘme si elles ne sont pas parfaites, les enquĂȘtes du CNES n’ont jamais dĂ©montrĂ© un tel lien: les PAN sont classĂ©s « D » aprĂšs Ă©puisement de toutes les hypothĂšses connues. D’autre part, au niveau scientifique, il n’y a pas actuellement d’informations connues qui laisseraient penser que dans l’environnement des sites liĂ©s Ă  la filiĂšre du nuclĂ©aire, les gens sont susceptibles d’avoir plus de dĂ©lires hallucinatoires qu’ailleurs. Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas explorer cette piste, mais Ă  ce stade elle parait encore plus fragile que celle, par exemple, concernant les personnes se dĂ©clarant radiosensibles. > Et pourquoi pas plus simplement des causes psychosociales ? Ce sont peut-ĂȘtre des rĂ©gions oĂč les individus sont sensibilisĂ©s par la prĂ©sence d’infrastructures ou de sites gĂ©nĂ©rant de l’inquiĂ©tude, crĂ©ant par lĂ -mĂȘme un effet d’entrainement ? Comment dĂ©terminer si les manifestations ne sont pas provoquĂ©es par une sur-rĂ©action des populations ? C’est la raison pour laquelle nous avons dĂ©cidĂ© de vĂ©rifier si les phĂ©nomĂšnes expliquĂ©s, les PAN A, ne pouvaient pas, eux aussi, constituer une variable explicative de la distribution des PAN D. Je m’explique : lorsqu’un tĂ©moin dĂ©cide de rapporter son observation il ne sait pas, Ă  priori, comment celle-ci sera classĂ©e par l’enquĂȘteur du CNES. Or, s’il devait y avoir des rĂ©gions oĂč les populations sont « psychologiquement plus sensibles », favorisant les tĂ©moignages, il devrait y avoir non seulement plus de PAN D, mais aussi plus de PAN A/B/C explicables, surtout si les rapports reposent sur une forme de paranoĂŻa ambiante. C’est pourquoi nous avons voulu vĂ©rifier si la distribution des PAN A suivait celle des PAN D. Le rĂ©sultat, rapportĂ© dans le tableau prĂ©cĂ©dent est Ă©loquent: il n’y a absolument aucune corrĂ©lation entre la distribution des PAN A et des PAN D (p<43%). Ceci nous permet d’écarter des facteurs psychosociaux endogĂšnes aux observations, c’est-Ă -dire provenant de la population. > Lorsque vous avez supprimĂ© toutes les variables explicatives prĂ©cĂ©dentes, telles que la population, les sites nuclĂ©aires ou polluĂ©s, reste-t-il encore des zones d’anomalies en France, oĂč l’on trouve significativement plus « d’OVNI »? Oui, relativement Ă  la distribution des variables que vous avez citĂ©es, le nord de la France et le bassin mĂ©diterranĂ©en sont les rĂ©gions les plus touchĂ©es. En pratique, nous avons ainsi pu obtenir un modĂšle de la distribution des PAN D en France. En nĂ©gatif de ce modĂšle, nous obtenons ce que l’on nomme dans le jargon « une carte des rĂ©sidus » qui est la carte des zones non expliquĂ©es. L'Ă©cart entre ces zones non expliquĂ©es et le modĂšle reprĂ©sente des variations faibles, de l'ordre de moins de 5% : Fig. 9 - carte des zones gĂ©ographiques pour lesquelles il existe un Ă©cart rĂ©siduel entre le modĂšle de distribution prĂ©sentĂ© dans l'article et l'OBSERVATION effective de phĂ©nomĂšnes de type D. Cependant, en 2012, lorsque nous avons obtenu cette carte des rĂ©sidus avec le laboratoire, quelque chose m’a fortement interpellĂ©. > Quoi donc ? Toute l’information n’apparaissait pas « bruitĂ©e » sur le territoire français mais bien organisĂ©e sur zones dĂ©finies: il y avait encore visiblement une ou des variables explicatives qui nous Ă©chappaient. > Quelles pouvaient-elles ĂȘtre ? Alors que j’y rĂ©flĂ©chissais. Je repensai Ă  cette thĂ©orie d’apprentissage supervisĂ© : s’il y avait une volontĂ© d’optimisation, d’économie d’action, dans le temps de la part de « superviseurs », comment si j’étais eux (cette « intelligence »), je m’organiserais dans l’espace ? > Vous voulez dire quels lieux cibleriez-vous en prioritĂ© dans l’environnement? Exactement. Question diffĂ©remment posĂ©e : « J’ai une classe d’individus dont je veux faire monter le niveau moyen sur un sujet, au hasard, les OVNI. Qui ciblerais-je ? ». Certains ont dĂ©jĂ  des connaissances, d’autres pas. Je suis de plus, un professeur avare de son Ă©nergie, qui par parcimonie ne souhaite s’adresser qu’à certains individus ! > Je ne sais pas ! Les meilleurs ?! L’inverse prĂ©cisĂ©ment ! Les plus « mauvais » sur le sujet. En d’autres termes, ceux qui ont le moins de connaissances Ă  priori sur les « OVNI ». Pas strictement de « mauvais Ă©lĂšves » mais des personnes qui ont peu de connaissances, par manque de rĂ©flexion ou bien n’ayant pas eu l’opportunitĂ© d’avoir Ă©tĂ© mis en contact avec des informations sur le sujet. > Je ne comprends pas bien pourquoi... Cette rĂ©ponse repose encore une fois sur les mĂ©canismes de la thĂ©orie de l’apprentissage : lorsque nous ne connaissons rien Ă  priori d’un sujet, au dĂ©part, nous apprenons vite. Puis, plus notre niveau de connaissance s’élĂšve, plus les savoirs sont Ă©laborĂ©s et deviennent difficiles Ă  maĂźtriser : nous finissons par « plafonner » sur le sujet, les efforts supplĂ©mentaires que nous devons fournir pour progresser deviennent alors trop coĂ»teux. Fig. 10 – Une courbe d’apprentissage idĂ©alisĂ©e Il faut bien se dire, que dans ce contexte, l’objectif n’étant pas de former des Ă©lites, mais d’élever les « masses ». Il s’avĂšre qu’en ciblant des individus qui n’ont au dĂ©part que peu de connaissance, le niveau moyen d’une classe peut monter plus rapidement. > Je suppose que partant de lĂ , vous vous ĂȘtes demandĂ© « Sur le territoire, quels sont les milieux sociaux qui ont le moins de connaissances sur les OVNI ? » Exactement. ParallĂšlement, aussi : « quelles sont les populations les plus rĂ©fractaires, qui ne veulent pas entendre parler du sujet ? » Comme j’avais la carte des rĂ©sidus en tĂȘte, je cherchais une variable sociologique qui puisse fonctionner avec elle. Je tournais cela dans tous les sens, puis un jour, au volant de ma voiture, en l’espace de quelques minutes tout s’est Ă©clairci et je me suis dit : « Mais oui, bien sĂ»r ! » > Bien sĂ»r, quoi ? Le sujet est sensible. Je vais dĂ©composer le raisonnement pour que cela n’apparaisse pas trop caricatural. Si nous suivons ce qui a Ă©tĂ© dit prĂ©cĂ©demment, il existe deux types de populations que l’on peut vouloir cibler, ayant des difficultĂ©s vis-Ă -vis du sujet OVNI: (A). Les populations qui, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ont un faible niveau d’instruction et d’éducation, pas seulement Ă  propos des OVNI. Il s’agit souvent des milieux dĂ©favorisĂ©s ou pauvres, trĂšs loin de ces considĂ©rations « Ă©thĂ©rĂ©es ». (B). Les populations isolĂ©es et centrĂ©es sur elles-mĂȘmes, aux cultures locales fortes qui gĂ©nĂšrent des visions arrĂȘtĂ©es sur le monde. Des populations qui rejettent les idĂ©es et les croyances diffĂ©rentes des leurs (qui s'opposent Ă  leurs « puissances explicatives »), qui les agressent : d’une certaine maniĂšre pour ces individus, rejeter les idĂ©es c'est faire acte de foi, c’est une façon d’appartenir Ă  son groupe social et de se rassurer sur son identitĂ©. > Pouvez-vous donner des exemples ? Oui, bien sĂ»r. Je pense Ă  deux catĂ©gories de personnes : Celles issues de milieux populaires et traditionalistes – plus religieux – qui constituent environ 25 % de la population Française. Il s’agit de populations rĂ©fractaires aux Ă©trangers, peu habituĂ©es Ă  ĂȘtre en contact avec d’autres idĂ©es. Le sujet « OVNI » y est assez mal vu. Parmi les personnes dont les tĂ©moignages sont recueillis au GEIPAN, ce sont celles issues de ces milieux qui ont le plus peur du ridicule et du rejet par leurs pairs et qui gĂ©nĂ©ralement nous demandent l’anonymat absolu. Elles n’aiment pas tĂ©moigner, contrairement Ă  ce que l’on imagine. Paradoxalement, alors que le niveau d’éducation augmente le degrĂ© d’ouverture, il y a aussi une exception notable chez certains scientifiques en sciences expĂ©rimentales/dures, censĂ©s expliquer la marche du monde et de l’univers. Face au phĂ©nomĂšne OVNI, une partie de ces individus dits « rationalistes », vont vouloir rechercher une rĂ©ponse Ă  tout prix. Leur pouvoir explicatif sur le monde est la Science, quitte Ă  en oublier ses limites et celles du raisonnable. Il s’agit d’une dĂ©rive dogmatique de la science et du dĂ©tournement de la mĂ©thode critique au profit d’un scepticisme Ă  tout crin qui dĂ©truit toute information qui ne rentre pas dans leur cadre de pensĂ©e [9]. PrĂ©cisons que cette population est peu significative statistiquement car elle ne reprĂ©sente que moins de 1,4% de la population totale. Eh bien pas tant que cela. Si l’on oublie la derniĂšre catĂ©gorie, peu reprĂ©sentative, il s’avĂšre que le vote Front National recouvre assez bien l’ensemble de ces catĂ©gories ! > Vous rigolez ? DĂ©jĂ  que le sujet OVNI est polĂ©mique, si en plus vous y ajoutez des considĂ©rations politiques, vous n’allez pas apaiser le dĂ©bat ! Il s’agit simplement de rester factuel. Il s’avĂšre que le vote Front National est bien un marqueur culturel associĂ© aux milieux populaires (B), de plus, les Ă©tudes en sociologie Ă©lectorales montrent qu’il est trĂšs fortement corrĂ©lĂ© avec un faible niveau d’instruction (A), un sujet qui pour des raisons de sensibilitĂ© n’est que peu connu du public [10]. In fine, avec des donnĂ©es prĂ©cises pour l’ensemble du territoire, vĂ©rification faite, la p-value trouvĂ©e Ă©tait encore meilleure que celle du nuclĂ©aire ! Elle fera, d'ailleurs, l'objet d'une prochaine Ă©tude. > J’en reste sciĂ©. C’est tout de mĂȘme choquant et difficile pour un sujet dĂ©jĂ  en recherche de crĂ©dibilité  Attention tout de mĂȘme : il ne s’agit pas d’un jugement de valeur ! Le vote FN est aussi un vote protestataire, reflet de l’échec de politiques d’éducation et d’intĂ©gration. Il est mesurĂ© sous forme de moyennes sur le territoire, qu’il ne faut jamais interprĂ©ter individuellement : vous pourrez toujours me trouver un individu proche des idĂ©es du FN qui aime parler des OVNI ! Et puis, la variable « Front National » n’est pas non plus idĂ©ale : ce sont certains dĂ©terminants au sein de la population FN qui sont intĂ©ressants : les fondamentaux culturels se lisent dans les nationalismes. D’ailleurs nous retrouvons cette caractĂ©ristique chez les tĂ©moins d’apparitions mariales : gĂ©nĂ©ralement des personnes issues de milieux extrĂȘmement modestes et ruraux. > En effet, je vois sur vos cartes qu’il y a un Ă©cart avec la Bretagne et le pays basque ? Oui, car leurs traditions ne les lient pas au Front National. > Pourquoi ? Le Front National est aussi le rĂ©sultat d’une rĂ©action de dĂ©fense populaire des cultures locales face aux vagues d’immigration du dĂ©but du XXĂšme siĂšcle qui ont touchĂ© le bassin mĂ©diterranĂ©en et le nord de la France. Il y a eu des phĂ©nomĂšnes de diffusion et de mise en rapports de cultures diffĂ©rentes qui se sont Ă©chelonnĂ©es sur plusieurs gĂ©nĂ©rations. La Bretagne et le pays Basque en ont Ă©tĂ© relativement prĂ©servĂ©s et d’ailleurs votent moins FN : ce sont des cultures fortes mais non connectĂ©es Ă  l’identitĂ© nationale. Dans les faits, il n’y a pas de variable idĂ©ale pour reprĂ©senter l’identitĂ© des cultures traditionnalistes en France associĂ©e Ă  un faible niveau d’éducation ! La variable FN est une bonne approximation, et elle rĂ©pond bien au besoin pour un apprentissage supervisĂ©. > Et vous avez bouclĂ© la boucle, retrouvant dans la dimension spatiale un apprentissage structurĂ© et ciblĂ© ? Absolument ! Ce qui Ă©tait fascinant. Qui plus est, cet apprentissage apparaissait rĂ©alisĂ© de maniĂšre externe (supervision) indĂ©pendamment de la volontĂ© des individus compte tenu de l’absence de relation avec la distribution des PAN A. Il y aurait une maximisation des effets et des actions menĂ©es, tant dans l’espace – sur le territoire – que dans le temps, rĂ©vĂ©lĂ©s par deux modes de calculs totalement indĂ©pendants. > Quelles suites et interprĂ©tations possibles de ces rĂ©sultats ? Dans l’hypothĂšse de l’apprentissage supervisĂ©, comment essayer de comprendre l’objectif d’éventuels « superviseurs » ? Nous l’avons vu, cela repose sur un ciblage des VALEURS dans l’objectif de faire progresser certains sujets au sein de la population. Cela ressemble Ă  programme d’éducation, voire de manipulation psychosociale, (nous pourrions oser que toute forme d’éducation est une forme de manipulation). Le systĂšme qui supervise « injecte » de l’information progressivement sur le territoire, tout en restant sous un seuil de « dĂ©tectabilitĂ© », grĂące Ă  une communication en mode « pair Ă  pair ». C’est-Ă -dire, en ne s’adressant qu’à des petits nombres d’individus et en laissant l’information se diffuser Ă  partir d’eux. Ce programme ressemble d’une certaine façon Ă  une forme de « vaccination » du corps social humain: de façon Ă  ce que le systĂšme immunitaire soit capable d’accepter ces valeurs / sujets / notions. De son cĂŽtĂ©, la sociĂ©tĂ© n’accepte pas naturellement ces « informations », perçues comme des aberrations et dĂ©veloppe des rĂ©sistances. Ces rĂ©sistances se manifestent diversement au niveau individuel et collectif : « cĂ©citĂ© intellectuelle », moqueries, rejets. Nous retrouvons exactement les mĂȘmes symptĂŽmes qu’en conduite du changement. Une fois les tĂ©moignages OVNI diffusĂ©s et intĂ©grĂ©s par le corps social humain ils sont finalement appropriĂ©s et repris dans la culture sous diffĂ©rentes formes de concepts et d’idĂ©es. > Mais compte tenu de ce que vous disiez prĂ©cĂ©demment, il y a aussi un ciblage de nature environnementaliste, voir mĂȘme Ă©cologique par le phĂ©nomĂšne ? Oui, comme je le disais en introduction il pourrait se comprendre au travers du questionnement suivant : « Qu’est ce qui pourrait intĂ©resser l’homme du futur ? » AprĂšs des millions d’annĂ©es d’évolution, nous avons abouti Ă  ce que nous sommes aujourd’hui en tant qu’espĂšce humaine consciente: sapiens-sapiens. Nous restons nĂ©anmoins un produit « fragile » Ă  l’échelle de l’univers, soumis aux risques que nous contribuons Ă  crĂ©er. La survie de notre chemin Ă©volutif, au moins Ă  court terme, continue de dĂ©pendre de la protection des Ă©cosystĂšmes qui ont permis cette merveilleuse Ă©mergence. Ce sujet transparait au travers de la surveillance des risques environnementaux : nous cherchons nous-mĂȘmes, au niveau planĂ©taire, Ă  surveiller pour pouvoir contrĂŽler et maĂźtriser les alĂ©as. Et, cette surveillance, progrĂšs faisant, s’étend Ă  des Ă©chelles de plus en plus vastes dans le temps et dans l’espace. > Nous et
 les autres ? En effet, il s’agit aussi de la question du dĂ©veloppement de l’intelligence collective, en rĂ©seau. ProtĂ©ger l’intelligence et la richesse environnementale, mais aussi pourquoi pas la susciter partout autour de nous font et feront probablement toujours partie de nos challenges en tant qu’espĂšce. L’enjeu des progrĂšs futurs rĂ©sideront probablement dans notre capacitĂ© Ă  rĂ©unir les divers peuples de la Terre pour rĂ©soudre collectivement les dĂ©fis d’ordre planĂ©taire qui nous attendent. ProgrĂšs faisant, les peuples maĂźtrisent des Ă©chelles de temps et d’espace de plus en plus vastes, qui se superposent, nĂ©cessairement interconnectĂ©s, et rencontrent des problĂ©matiques partagĂ©es. Avec les autres humains, si nous habitons un mĂȘme territoire parfois, nous habitons la mĂȘme planĂšte nĂ©cessairement. Par extension nous cohabitons dans la galaxie peut-ĂȘtre aussi avec d’autres intelligences, et nous devrons alors partager cet espace en « bonne intelligence ». > L’un des objectifs de ces superviseurs serait donc de dĂ©velopper cette intelligence collective ? Oui. Si nous rĂ©sonnons au-delĂ  de l’individu, dĂ©velopper de l’intelligence collective, c’est crĂ©er de la richesse, en reliant les sociĂ©tĂ©s et plus largement les civilisations de façon Ă  ce qu’elles puissent partager le meilleur d’elles-mĂȘmes. En systĂ©mique, nous disons parfois que le tout est plus que la somme des parties. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les civilisations du futur, deviendront ce que j’appelle des « Jardiniers de l’univers ». Intervenant sur des Ă©chelles de temps et d’espace de plus en plus vastes, elles contribueront Ă  dĂ©velopper l’intelligence collective, en cherchant Ă  planter des graines et Ă  stimuler l’évolution partout autour d’elles. > Comment voyez-vous ces « jardiniers » opĂ©rer sur Terre ? Le cas Ă©chĂ©ant, en poursuivant deux types d’objectifs : Objectif n°1 : en protĂ©geant l’intelligence sur les planĂštes, en l’alertant sur les risques, sans contrevenir Ă  l’auto-dĂ©terminisme des sociĂ©tĂ©s. PrivilĂ©giant l’alerte Ă  l’intervention, en se contentant d’envoyer des messages relativement ostentatoires aux dĂ©cideurs de ces sociĂ©tĂ©s (ceux ayant la capacitĂ© d’agir). Faisant en sorte qu’ils soient interpellĂ©s sur leurs responsabilitĂ©s. Mais sans contrevenir Ă  l’objectif n°2. Objectif n°2 : en dĂ©veloppant cette intelligence collective, en prĂ©parant progressivement le contact avec d’autres civilisations avant mĂȘme d'envisager de coopĂ©rer avec elles. > Pratiquement parlant ? En crĂ©ant des ponts de communication entre les civilisations. Ni trop larges ni trop Ă©troits de façon Ă  prĂ©server les spĂ©cificitĂ©s culturelles de chacun. Un travail qui demande plusieurs gĂ©nĂ©rations de façon Ă  mettre en place les outils pour que chacun puisse se reprĂ©senter et s’adresser Ă  l’autre sans avoir Ă  importer des symboles ou des concepts. > Pourquoi s’attacher Ă  prĂ©server nos spĂ©cificitĂ©s culturelles ? Notre identitĂ© culture est-elle si importante ? A dire vrai, c’est notre seule richesse. La culture reprĂ©sente tout ce que nous avons Ă  partager avec d’autres civilisations : notre façon d’apprĂ©hender la nature, de percevoir l’environnement et l’univers. Sur Terre, chaque culture s’est appropriĂ©e l’environnement de façon unique, a façonnĂ© des objets et créé des mots, des langages, des idĂ©es, qui n’ont de sens que dans les lieux et temps qui leur correspondent. Ce n’est pas le cas de notre technique ou de notre science, qui sont immanquablement (re)dĂ©couvertes par d’autres civilisations. Technique et science constituent plutĂŽt des risques pour les sociĂ©tĂ©s qui ne seraient pas pourvues des structures Ă©thiques ou morales pour ĂȘtre en mesure d’en circonvenir les dangers. Finalement, chaque culture est le rĂ©sultat d’une construction, d'un Ă©quilibre, patiemment Ă©laborĂ© entre l’homme et la nature, le fruit de centaines voire milliers d’annĂ©es de tĂątonnements et de recherche. Ce qui rend une culture non transposable : elle nait, s’épanouit et vit dans un espace social et environnemental donnĂ©. Et c’est bien lĂ , il me semble, indĂ©pendamment de notre degrĂ© d’évolution, tout ce que nous avons Ă  apporter Ă  d’autres civilisations : le regard que notre culture nous confĂšre sur le monde, l’univers. Les cultures peuvent ĂȘtre vues comme des Ă©cosystĂšmes qu’il faut prĂ©server. Respecter le dĂ©veloppement de ces cultures c’est respecter le dĂ©veloppement de leur art, de leur façon de vivre, mais aussi leurs outils symboliques. Ce qui nous fait toucher Ă  la notion « d’ethnocide culturel » dĂ©veloppĂ©e par le sociologue Robert Jaulin dans les annĂ©es 1970. > C’est-Ă -dire ? Une culture trop fragile, qui ne serait pas prĂ©parĂ©e au choc de la rencontre avec une autre culture, pourrait se faire dĂ©truire. Sans mĂȘme imaginer un conflit, une culture non prĂ©parĂ©e pourrait ĂȘtre sĂ©duite par l’avance technologique d’une autre et importerait alors des objets culturels qui dĂ©stabiliseraient totalement son art de vivre, ses traditions et plus largement son rapport Ă  l’environnement. Or, dans l’objectif du dĂ©veloppement d’une plus grande intelligente collective, il est indispensable que chaque civilisation conserve ses spĂ©cificitĂ©s, son identitĂ© culturelle, si elle veut pouvoir partager son regard aux autres. > Je rĂ©sume, l’objectif n°2 serait de dĂ©velopper l’intelligence collective, en mettant en contact des cultures diffĂ©rentes. Cette mise en contact, passerait par une phase de prĂ©paration, de sensibilisation culturelle, au-travers d’un apprentissage supervisĂ©. Absolument. Et toujours dans une recherche d’économie d’énergie, l’objectif n°2 serait associĂ© Ă  l’objectif n°1 dĂšs que possible. > RamenĂ© aux OVNI, comment se dĂ©roulerait cette phase de prĂ©paration ? Dans ce contexte, les apparitions d’OVNI sont des prĂ©textes pour introduire des concepts sur les intelligences extra-terrestres, pour penser « l’autre » avec nos propres mots. Du reste, les tĂ©moignages d’OVNI ressemblent parfois Ă  un jeu de théùtre, dĂ©crivant des scenarios absurdes, mis en place dans le seul objectif d’ĂȘtre vus par d’uniques tĂ©moins. Par exemple, dans le cadre de l’affaire de Valensole, imaginer deux extra-terrestres venus du fin fond de l’univers descendre de leur vaisseau, s’accroupir pour observer un pied de lavande, avant de repartir parait complĂštement absurde. Cela prend sens si l’on comprend, que dans l’hypothĂšse de l’apprentissage supervisĂ©, les images qu’il est besoin de renvoyer sont purement imaginaires, ce ne sont que des scĂ©narios fictifs qui ne reprĂ©sentent pas la rĂ©alitĂ© des « superviseurs », mais juste une rĂ©alitĂ© en « carton-pĂąte » suffisamment crĂ©dible pour impressionner les tĂ©moins. Les apparitions d’OVNI, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, restent basĂ©es sur les archĂ©types humains de la culture ciblĂ©e: ils sont des projections Ă  partir des fantasmes humains et des Ă©lĂ©ments de la conscience collective humaine. En thĂ©orie, s’ils sont bien rĂ©ussis, ils peuvent mĂȘme ĂȘtre entretenus et prolongĂ©s par cette derniĂšre. L’objectif alors n’est pas de montrer ce que l’autre (par exemple, l’extra-terrestre) EST rĂ©ellement mais d’éveiller les consciences, d’apprendre Ă  penser l’autre par extension de nos propres symboles. Et chaque nouvel outil symbolique créé par l’homme Ă  partir de ces observations sera Ă©ventuellement rĂ©utilisĂ© dans les observations qui suivent. A noter que ce travail sur les consciences est aussi rĂ©alisĂ© par les progrĂšs de la pensĂ©e scientifique en relation avec les philosophes. Nous le voyons avec les nouvelles notions manipulĂ©es par les scientifiques : exo-planĂštes, zone habitable, panspermie, indice de similaritĂ© avec la terre, exobiologie, vie extra-terrestre, etc., etc. > Si les apparitions doivent rester basĂ©es sur des archĂ©types difficile de dĂ©lier cela de l’hypothĂšse psychosociale ! C’est inextricable, non ? Effectivement, si cette intĂ©gration de concepts est rĂ©alisĂ©e de maniĂšre optimale alors elle devient proche d’une activitĂ© de la conscience collective humaine qui surgirait sous forme de dĂ©lires ou d’hallucinations. Si ce n’est la prĂ©caution prise pour les PAN A, la rĂ©action de la conscience collective humaine pourrait ĂȘtre confondue avec une activitĂ© matĂ©rielle d’« OVNI », rĂ©els (PAN D). > De quelle maniĂšre se produirait ces rĂ©surgences de la conscience collective humaine ? Ces modes d’expression de la conscience collective restent Ă  dĂ©montrer. NĂ©anmoins, on peut penser, qu’ils seraient cristallisĂ©s par et autour d’individus psychologiquement sensibles [13]. Des phĂ©nomĂšnes peuvent ĂȘtre individuellement et/ou collectivement vĂ©cus par des tĂ©moins sous formes de transes hypnotiques. Que ce soit des phĂ©nomĂšnes de rĂ©sonance (comme nous l’avons vu, ils peuvent survenir pour les suicides ou les crimes de masse), ils peuvent se manifester sous formes de tĂ©moignages « d’apparitions » neutres ou positives (observations de lumiĂšres, etc.) reprenant la thĂ©matique OVNI classique. Ou bien, Ă  l’inverse, des phĂ©nomĂšnes de dissonance (nĂ©vroses/rejets) : tĂ©moignages d’apparitions de nature nĂ©gative, traumatisantes. Comme des paralysies du sommeil ou des « abductions » (enlĂšvements par des extra-terrestres). Les cultures locales vont cristalliser des phĂ©nomĂšnes en s’appuyant sur des Ă©lĂ©ments de leurs traditions. Il est convenu que ces phĂ©nomĂšnes prennent naissance dans des traumatismes ou chez des personnes Ă  la sensibilitĂ© particuliĂšre. Elle se traduit par une emprise mentale du/des sujets: Ă©tats de conscience modifiĂ©s: transe, hypnotique ou semi-hypnotique, sommeil hallucinatoire qui peut s’étendre Ă  l’entourage. Toutefois, tous les phĂ©nomĂšnes ne sont pas rĂ©ductibles Ă  la thĂšse socio-psychologique compte tenu d’aspects matĂ©riels dans certaines observations OVNI. A cela on pourrait maintenant ajouter la structure ordonnĂ©e dans le temps des phĂ©nomĂšnes : il n’y a pas Ă  notre connaissance de phĂ©nomĂšne socio-psychologique capable de s’ordonner ainsi. > Enfin, revenons Ă  notre hypothĂšse d’une intelligence qui supervise : le contact avec celle-ci, puisqu’il s’agit de cela, pour quand serait-il ? En thĂ©orie d’apprentissage espacĂ©, il est considĂ©rĂ© qu’au bout de 5 apprentissages une connaissance « normale » est stabilisĂ©e. Selon les modĂšles prĂ©cĂ©dents, la prochaine vague (la cinquiĂšme) appartenant au cycle initial, se produirait entre fin octobre et novembre 2035 Dans le cadre de la thĂ©orie de l’apprentissage supervisĂ©, la pĂ©riode d’apprentissage serait alors terminĂ©e : aurait lieu alors le « contact » proprement dit et le dĂ©but de communication rĂ©guliĂšre avec nos superviseurs, quels qu’ils soient. > Un mot pour conclure ? J'aimerais remercier tous ceux qui m'ont aidĂ© et ont contribuĂ© de prĂšs ou de loin Ă  dĂ©chiffrer ces donnĂ©es, et plus largement tous ceux qui m'ont soutenu au cours de ces derniĂšres annĂ©es. References ↑ L’avantage de cette source de donnĂ©es est sa trĂšs grande Ă©tendue (prĂšs de 18 000 tĂ©moignages), ainsi que sa relative bonne homogĂ©nĂ©itĂ© dans le temps, puisqu’elle s’appuie sur l’extraction de prĂšs d’une centaine de sources bibliographiques. A noter que mĂȘme Ă©tant l’une des plus exhaustives, cette base de donnĂ©es n’est pas non plus idĂ©ale. En particulier, elle est moins bien suivie sur ses dix derniĂšres annĂ©es (1990-2000) : la manifestation française du 5 novembre 1990 (v12) est sur-reprĂ©sentĂ©e avec toute la polĂ©mique qui l'entoure alors qu'Ă  priori il s'agit du mĂȘme phĂ©nomĂšne (des rapports de la revue "LumiĂšres dans la nuit" ayant Ă©tĂ© repris par L. Hatch), Ă  l'inverse, la vague belge de 1989 n’est que peu rĂ©fĂ©rencĂ©e. En corrigeant ces deux points, cela amĂ©liorerait encore les rĂ©sultats qui suivent. Malheureusement, L. Hatch a eu un grave accident cĂ©rĂ©bral qui l'a empĂȘchĂ© de poursuivre son recueil de donnĂ©es ↑ Initialement, v7 avait Ă©tĂ© retenu, puis Ă©cartĂ© car pas assez significatif. ↑ Programme de calcul des frĂ©quences : Parcours de l'ensemble semaines d'observation et somme xn = nb evts ayant un Ă©cart de i semaines) ↑ Utilisation d'une mĂ©thode de Monte-Carlo : sĂ©lection de 4 vagues sur 6 tirĂ©es alĂ©atoirement, comprises entre 1947 et 2000, et recherche du coefficient de dĂ©termination RÂČ. Approximation de la densitĂ© de distribution des coefficients de dĂ©termination par une loi de Gumbel, applicable Ă  des phĂ©nomĂšnes qui suivent une distribution exponentielle. A noter sur des milliers de tirages, une loi de rĂ©gression proche d’une puissance de 2 n’a jamais Ă©tĂ© obtenue : cette contrainte aurait encore rendu plus improbable le rĂ©sultat. ↑ Le soleil est constituĂ© d’un ensemble de rythmes d’activitĂ©s qui se superposent. Le plus connu d’entre eux, dure approximativement 11 annĂ©es et est appelĂ© cycle de Schwabe. Le cycle de Hale, de 22 annĂ©es, est Ă©galement assez connu. Il y en a d’autres moins connus, comme celui de Gleissberg de 88 ans. L’ensemble des cycles semble suivre une loi de distribution en puissance de deux qui a Ă©tĂ© remarquĂ© par deux scientifiques Charles Perry et Kenneth Hsu (Perry, C.A., Hsu, K.J., 2000, Geophysical, archaeological, and historical evidence support a solar-output model for climate change: Proceedings of National Academy of Science, v. 97, no. 23, p. 1244-12438.). Ces cycles, sont proches des pĂ©riodes d’activitĂ© constatĂ©es pour les vagues, sont rassemblĂ©s ici dans un tableau ↑ Cette fonction dĂ©pend de la courbe de l’oubli mise au point par le psychologue Hermann Ebbinghaus, https://en.wikipedia.org/wiki/Forgetting_curve : l’information que nous acquĂ©rons est toujours dĂ©truite en proportion de ce qu’il nous en reste en mĂ©moire. Il est conseillĂ©, pour apprendre efficacement, d’insister sur ce que nous oublions le plus vite (ce qui n’accroche pas en mĂ©moire), et donc d’attendre d’oublier suffisamment. Pour des dĂ©tails sur les calculs : http://www.supermemo.com/articles/stability.htm . Au fil des rĂ©pĂ©titions, l’information est stabilisĂ©e. ↑ Il est d’ailleurs intĂ©ressant de voir que c’est Ă  ce niveau d’échelle que cela se passe. UNESCO (ONU) Natural Hazards maps, risk assessment & risk policy World Economic Forum publie un Ă©pais rapport annuel intitulĂ© « Global Risks 201X » ↑ p-value = fonction qui renvoie un score permettant de tester l’hypothĂšse nulle. On considĂšre gĂ©nĂ©ralement que si la p-value est infĂ©rieur Ă  seuil, gĂ©nĂ©ralement, 5%, alors le test de l'hypothĂšse nulle n'est pas significatif. Ou, en d'autres termes, que la corrĂ©lation que nous cherchons Ă  mesurer peut-ĂȘtre signicative. ↑ Sur un tĂ©moignage OVNI, pour convaincre ou se convaincre des conclusions Ă  apporter, deux types d'approche sont principalement utilisĂ©es: amplifiante ou rĂ©ductrice. Si nous prenons l’exemple classique, d’un triangle gris avec des lumiĂšres blanches en triangle et un feu rouge central : L'approche amplifiante consiste Ă  ajouter de l’information. Par exemple, indiquer qu’il s’agit non seulement d'un triangle mais aussi d’un vaisseau extra-terrestre, alors que rien ne le laisse penser. Peut-ĂȘtre aussi employĂ© pour dĂ©crĂ©dibiliser un sujet : « il y avait des petits hommes verts ! ». L'approche rĂ©ductrice, consiste Ă  enlever de l’information – gĂ©nĂ©ralement ceux qui veulent rĂ©duire Ă  nĂ©ant les Ă©lĂ©ments observationnels dĂ©rangeants pour les faire rentrer dans leur cadre de pensĂ©e. Ici, le triangle gris est supprimĂ© des conclusions, seuls les 3 feux sont retenus pour devenir un avion. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il est trĂšs difficile de rester objectif, en ne supprimant ou n'ajoutant pas l’information aux tĂ©moignages. Naturellement, nous cherchons Ă  nous conformer Ă  nos cadres de pensĂ©e. Je n'ai jamais vu d'enquĂȘtes avoir l'honnĂȘtetĂ© d'indiquer les opĂ©rations de rĂ©duction ou d’amplification rĂ©alisĂ©es en dressant sous forme de tableau le bilan. ↑ Quelques exemples d’études de corrĂ©lation entre le vote Front National et le niveau d’instruction : RĂ©sultat des dĂ©partementales 2015 : « Le niveau d’éducation des votants selon leur candidat » (Les echos) Laboratoire d'Etude et de Recherche sur l'Action Publique : « Moins on est instruit, plus on vote FN » (L’express) « ChĂŽmage, diplĂŽmes, immigration: le portrait-robot des 12 villes FN » (slate.fr) Programme TriĂ©lec 2012 - Recherches spĂ©cialisĂ©es sur les Ă©lections. Science Po avec le Centre d’Etude europĂ©enne : « Les attitudes ethnocentriques et sĂ©curitaires sont liĂ©es au niveau d’instruction » De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la cartographie du vote FN Ă  l’échelle des communes est mal connue du public. Pourtant elle est admirable. Lorsque j'ai eu le "bonheur" de la calculer en 2012 (avec les donnĂ©es issues des Ă©lections), je me suis rendu compte Ă  quel point elle suivait les contours gĂ©ographiques, vĂ©ritables frontiĂšres culturelles : le long de la vallĂ©e de Garonne, le long de la vallĂ©e du RhĂŽne et s’étend sur les grandes zones de plaines et de cultures permanentes fruitiĂšres. A l’inverse, les grandes villes font bouclier, bien au-delĂ  de leurs limites administratives, les massifs montagneux Ă©galement, dans une moindre mesure ↑ Une bulle d’information et de donnĂ©es de plus en plus large entourera des objets technologiques futurs : la prĂ©sence d’individus et d’ĂȘtres biologiques dans un rayon donnĂ© autour d’un vĂ©hicule bardĂ© de capteurs avancĂ© sera automatiquement dĂ©tectĂ©e et envisagĂ©e suffisamment Ă  l’avance pour qu’il n’y ait pas de « surprise » possible. Par ailleurs, toute l’information imaginable sur un pied de lavande pourrait ĂȘtre accessible Ă  une civilisation trĂšs avancĂ©e ne serait-ce qu’en utilisant des moyens spatiaux, ou encore des moyens terrestres Ă  base de nanotechnologies et/ou encore de robots-insectes qui ne nĂ©cessitent aucune raison de se montrer ostensiblement, et sinon de feindre de l’intĂ©rĂȘt puis de la surprise devant le tĂ©moin ↑ Suivant ses projections rĂ©centes, la NASA envisage la dĂ©couverte d’une vie extraterrestre (simple) pour 2035 ↑ La Paralysie du sommeil et ses rapports avec des comportements hallucinatoires est notamment Ă©tudiĂ©e en France par T. Rabeyron ↑ Bien Ă©videmment, Ă  l'instar de la mĂ©tĂ©o, une prĂ©vision issue d’un modĂšle ne peut en aucun cas tenir lieu de certitude sur la rĂ©alitĂ© !

  • USS NIMITZ / TIC-TACs : le Dossier

    Traduction MUFON France De, et avec l'aimable authorisation et coopĂ©ration de explorescu.org Source originale : https://www.explorescu.org/post/2004-uss-nimitz-strike-navy-group-incident-report Une Analyse Scientifique de la Rencontre du Groupe AĂ©roportĂ© numĂ©ro 11 des Porte- avions de l’US Marine avec un VĂ©hicule AĂ©rien Anormal Robert Powell1,*, Peter Reali1, Tim Thompson1, Morgan Beall1, Doug Kimzey1, Larry Cates1, and Richard Hoffman1 Scientific Coalition for Ufology, Town Lake Dr., Ste A, #173, Fort Myers, Florida *Corresponding author: Robert Powell, exploreSCU@gmail.com RÉSUMÉ Le 14 novembre 2004, le Carrier Strike Group Eleven de la Marine amĂ©ricaine (CSG 11), dont le porte-avions nuclĂ©aire USS Nimitz et le croiseur lance-missiles USS Princeton, effectuaient un exercice d'entraĂźnement au large des cĂŽtes du sud de la Californie lorsque les systĂšmes radars de la Marine dĂ©tectĂšrent jusquĂ  20 vĂ©hicules aĂ©riens anormaux (AAV). Ces AAV furent considĂ©rĂ©s comme un danger pour la sĂ©curitĂ© ,un exercice aĂ©rien Ă  venir et le capitaine de l'USS Princeton ordonna une interception avec deux jets F / A-18F de la Navy. Ce document examine une partie de ces donnĂ©es: des informations de tĂ©moins oculaires des pilotes et des opĂ©rateurs radar; La Loi sur la libĂ©ration de l'information( Freedom of Information Act. FOIA. ) permis de mettre 4 documents de la Marine Ă  la disposition du public et l’Agence de Renseignement de la DĂ©fense (DIA) publia une vidĂ©o prise par un avion F / A-18F utilisant un AN / ASQ-228 Advanced Targeting Forwarding Infrared (systĂšme de ciblage infrarouge) (ATFLIR). Les calculs analytiques basĂ©s sur les notes radar, les tĂ©moignages des pilotes et les vidĂ©os ATFLIR sont utilisĂ©s pour obtenir la vitesse, l'accĂ©lĂ©ration et la puissance estimĂ©e d’aprĂšs les manƓuvres observĂ©es de l'AAV. Les accĂ©lĂ©rations calculĂ©es de l'AAV variaient de 40 g Ă  plusieurs centaines de g; les forces et la puissance sont estimĂ©es sur la base d'un poids d'une tonne allant de un Ă  neuf gigawatts. Aucun des tĂ©moins de la Marine n'a dĂ©clarĂ© avoir jamais vu auparavant de vĂ©hicules militaires ou civils avec de telles capacitĂ©s de manƓuvre. Les avions habitĂ©s tels que les F-22 et F-35 sont limitĂ©s Ă  9 g. et le F-35 a pu maintenir son intĂ©gritĂ© structurelle jusqu'Ă  13,5 g. Nos rĂ©sultats suggĂšrent que, compte tenu des informations disponibles, les capacitĂ©s de l'AAV dĂ©passent toute technologie connue. La parution publique de tous les dossiers de la Marine associĂ©s Ă  cet incident est fortement recommandĂ©e afin de permettre une enquĂȘte scientifique complĂšte et ouverte. Introduction Des rapports militaires d'objets aĂ©riens qui semblent ĂȘtre contrĂŽlĂ©s intelligemment et avec des capacitĂ©s aĂ©rodynamiques dĂ©passant tous les avions connus parsĂšment l’histoire de nos forces armĂ©es depuis la seconde guerre mondiale. Des enquĂȘtes sur ces incidents ont Ă©tĂ© initiĂ©es par l'US Air Force Ă  plusieurs reprises, le Projet Blue Book (1953-1969) Ă©tant le plus connu. Les conclusions Ă©laborĂ©es par l'Air Force sont que ces objets ne prĂ©sentent pas une menace pour notre sĂ©curitĂ© nationale et que toute Ă©tude supplĂ©mentaire par l’Air Force ne favoriserait aucune avancĂ©e des connaissances scientifiques. NĂ©anmoins, la survenue de rapports militaires faisant Ă©tat d'observations de ces objets se poursuit Ă  ce jour, tout comme les enquĂȘtes sur ces incidents. L'Ă©vĂ©nement impliquant le CSG 11 est l'un des nombreux incidents AAV bien documentĂ©s qui inclut des donnĂ©es radar militaires. L'un des premiers incidents bien documentĂ©s ai impliquĂ© un avion d'alerte avancĂ©e d’une Force AĂ©rienne AĂ©roportĂ©e, un RB-47, en juillet 1957. Le jet Ă©tait Ă©quipĂ© de contre-mesures (ECM) et tenu par six officiers. L'avion a Ă©tĂ© suivi pendant plus de 700 miles par une lumiĂšre intensĂ©ment lumineuse qui a Ă©tĂ© vue par l'Ă©quipage du cockpit et dĂ©tectĂ©e sur l’engin de surveillance ECM et par radar au sol. Sept ans plus tard, en novembre 1964, un exercice de la Marine impliquant le destroyer USS Gyatt au large des cĂŽtes de Porto Rico a dĂ©tectĂ© des inconnus sur le radar pendant un pĂ©riode de trois jours. Un avion F-8 a tentĂ© d'intercepter l'inconnu et a eu Ă  la fois un contact visuel et un contact radar avec un engin en forme de delta. L'engin a accĂ©lĂ©rĂ© loin du F-8 et a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© par le radar Gyatt Ă  des vitesses allant jusqu'Ă  1 500 nƓuds (2778 km/h). Des copies photographiques de l'Ă©cran radar de la Marine ont Ă©tĂ© capturĂ©s et fournis Ă  l'Air Force. L'un des cas les mieux documentĂ©s s';est produit dans un site de l'ICBM quatre ans plus tard: Minot AFB, Dakota du Nord, le 24 octobre 1968. Cet incident impliqua 16 tĂ©moins de l'Air Force au sol et l'Ă©quipage de sept hommes d'un bombardier B-52 qui a vu l'objet en l'air. L’objet a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© Ă  la fois sur le radar au sol et sur le radar du B-52. Des photographies des Ă©crans radar ont Ă©tĂ© conservĂ©es et de longs interrogatoires de tous les officiers de l’Air Force du B-52 et Ă©galement de tous les hommes enrĂŽlĂ©s au sol. Le dossier du Project Blue Book de l’Air Force conclu que la cause Ă©tait peut-ĂȘtre dĂ» Ă  une combinaison des Ă©toiles Sirius, Vega et une sorte de plasma. Quarante ans plus tard, le 8 janvier 2008, le premier cas impliquant de nombreux civils, une couverture radar de la FAA (Federal Aviation Administration) s'est produite. Plus de 20 tĂ©moins ont vu des lumiĂšres non identifiĂ©es sur une pĂ©riode de quatre heures couvrant deux comtĂ©s du centre-nord du Texas. Les donnĂ©es numĂ©riques brutes de cinq sites radar diffĂ©rents ont Ă©tĂ© obtenues auprĂšs de la : FAA. L'information fournie a montrĂ© que le radar a dĂ©tectĂ© des F-16 lors d'une mission de formation ce soir-lĂ  ainsi qu'un objet au mĂȘme endroit et Ă  la mĂȘme heure que celui dĂ©crit par le gendarme chef local. Le gendarme dĂ©crit un objet au sud de sa maison qui Ă©tait stationnaire puis s’est dĂ©placĂ© lentement puis soudainement au nord-est Ă  une vitesse trĂšs Ă©levĂ©e. Le radar a montrĂ© un objet se dĂ©plaçant lentement vers le sud de la maison du gendarme qui a soudainement accĂ©lĂ©rĂ© vers le nord-est Ă  plus de 1 900 mph ( 3000 km/h). Cinq ans plus tard, le 25 avril 2013, dans la mĂȘme zone que l'incident de 1964 Ă  Gyatt, une patrouille de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure a pris une vidĂ©o infrarouge (IR) d’un objet inconnu qui s’est approchĂ© de Porto Rico au nord-ouest la nuit. L’objet mesurait environ 4 Ă  5 pieds de longueur( 1,2 m Ă  1,5 m) et se dĂ©plaçait juste au-dessus de la cime des arbres pendant la nuit Ă  environ 80 mph ( 130 km/h). La partie la plus Ă©trange de la vidĂ©o fut quand l'objet est entrĂ© dans l'ocĂ©an avec peu ou pas d'impact, pas de changement de vitesse et il a voyagĂ© sous l'eau pendant quelques secondes puis en sortant de l'eau, il s'est divisĂ© en deux objets de taille Ă©gale Ă  l'original (Powell et al., 2015) . L'Ă©vĂ©nement impliquant Carrier Strike Group Eleven est similaire Ă  ces autres cas parce qu’il existe des donnĂ©es Ă©lectroniques et parce qu’il impliquait les militaires. Ce cas a Ă©tĂ© choisi pour l'analyse en raison de la qualitĂ© et du nombre de tĂ©moins impliquĂ©s, de la durĂ©e prolongĂ©e pendant laquelle l'objet a Ă©tĂ© vu sur diffĂ©rents emplacements, la disponibilitĂ© des donnĂ©es radar et l’existence d'une vidĂ©o IR. Cela constitue la motivation de mener Ă  bien ce rapport. DonnĂ©es et limitations prises en charge TĂ©moins La force de ce rapport rĂ©side principalement dans la qualitĂ© et la quantitĂ© des tĂ©moins. Il y a cinq tĂ©moins principaux, dont quatre ont Ă©tĂ© interrogĂ©s par notre Ă©quipe, vingt tĂ©moins secondaires qui ont fait des dĂ©clarations publiques dans divers forums et quatre tĂ©moins anonymes dont les dĂ©clarations corroborent celles des autres tĂ©moins. Tous les tĂ©moins sont des hommes et des femmes qui travaillent au service de la Marine AmĂ©ricaine ou ce sont des Marines AmĂ©ricains. Leurs grades varient de Apprenti Matelot Ă  Capitaine de FrĂ©gate et Capitaine de Corvette. Les enregistrements audios des interviews qui ont Ă©tĂ© menĂ©es par les auteurs de ce rapport sont disponibles sur le site Web du SCU Ă  l'adresse suivante: http://www.explorescu.org/. Les enregistrements ont Ă©tĂ© filtrĂ©s pour prĂ©server toute information personnelle. Toutes les informations tirĂ©es des entretiens rĂ©alisĂ©s par des journalistes ou autres sont ainsi mentionnĂ©es dans ce document. Les dĂ©tails sur tous les tĂ©moins principaux (dĂ©finis comme Ă©tant les tĂ©moins directs de l'Ă©vĂ©nement qui ont Ă©tĂ© disposĂ©s Ă  tĂ©moigner), les tĂ©moins secondaires (dĂ©finis comme Ă©tant les tĂ©moins qui ont fourni des informations mais qui n’ont pas Ă©tĂ© disposĂ©s Ă  tĂ©moigner publiquement) et des tĂ©moins anonymes (dĂ©finis comme Ă©tant des tĂ©moins souhaitant protĂ©ger leur identitĂ© et dont le tĂ©moignage a Ă©tĂ© recoupĂ© pour plus de prĂ©cision par les auteurs de ce rapport) Les tĂ©moignages qui ont Ă©tĂ© fournis concernent un Ă©vĂ©nement qui s'est produit il y a 14 ans. On peut s'attendre Ă  ce que les souvenirs changent avec le temps et Ă  ce que les tĂ©moignages des tĂ©moins diffĂšrent. En outre, une fois que les tĂ©moignages sont rendus publics, ils peuvent contaminer les souvenirs des autres tĂ©moins d'un Ă©vĂ©nement. Les auteurs de ce rapport ont pris cela en considĂ©ration en examinant quand les dĂ©clarations avaient Ă©tĂ© faites et ont cherchĂ© Ă  dĂ©terminer les faits qui se trouvent dans la congruence Ă  travers les souvenirs de plusieurs tĂ©moins. Les auteurs ont pondĂ©rĂ© les tĂ©moignages en fonction de l'expĂ©rience des tĂ©moins. Le Commandant (Capitaine de FrĂ©gate) de l'escadron F / A-18 et son lieutenant-commandant (Capitaine de Corvette), tous deux diplĂŽmĂ©s de l’US Naval Academy, ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme les tĂ©moins les plus fiables en fonction de leur grade, de leur expĂ©rience et de leurs dĂ©clarations factuelles au cours de nos entretiens et de tĂ©moignages antĂ©rieurs. Venait ensuite un tĂ©moin prĂ©cieux qui Ă©tait le Chef Principal responsable des opĂ©rateurs radar Ă  bord du USS Princeton. L’annexe L prĂ©sente le contexte et les qualifications de tous les tĂ©moins utilisĂ©s dans ce document. La force de ce rapport rĂ©side principalement dans la qualitĂ© et la quantitĂ© des tĂ©moins. Il y a cinq tĂ©moins principaux, dont quatre ont Ă©tĂ© interrogĂ©s par notre Ă©quipe,vingt tĂ©moins secondaires qui ont fait des dĂ©clarations publiques dans divers forums et quatre tĂ©moins anonymes dont les dĂ©clarations corroborent celles des autres tĂ©moins. Tous les tĂ©moins sont des hommes et des femmes qui travaillent au service de la Marine AmĂ©ricaine ou ce sont des Marines AmĂ©ricains. Leurs grades varient de Apprenti Matelot Ă  Capitaine de FrĂ©gate et Capitaine de Corvette. Demandes en vertu de la Loi sur l'accĂšs Ă  l'information et autres documents Au total, 26 demandes et appels en vertu de la loi sur la libertĂ© de l’information (FOIA) ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es auprĂšs de l’US Navy, de l’U.S.Marines, du NORAD et de l’Agence de Renseignement de la DĂ©fense (DIA) pour obtenir des informations sur l'Ă©vĂ©nement qui a impliquĂ© le Carrier Strike Group Eleven (CSG 11). Des demandes ont Ă©tĂ© faites pour les donnĂ©es radar, les journaux Ă©crits, les journaux de transmission de bord, les vidĂ©os et rapports de renseignement. La quantitĂ© de documents Ă©crits reçues Ă©tait limitĂ©e. Aucun document gouvernemental n'a Ă©tĂ© reçu indiquant que cet Ă©vĂ©nement n'avait jamais eu lieu, bien qu'une chaĂźne de courriels ait Ă©tĂ© fournie indiquant que plusieurs marins et les officiers Ă  bord du USS Nimitz Ă©taient au courant de l’évĂ©nement et indiquait que des informations de l'Ă©vĂ©nement devrait ĂȘtre disponible dans les archives de la Marine. Le Lieutenant-Colonel de Marine Robert A. Tomlinson a dĂ©clarĂ© dans un courriel publiĂ© par FOIA et expurgĂ© par la Marine le 7 mars 2017: «Je suis tout Ă  fait informĂ© Ă  propos du tic tac volant! Nous Ă©tions Ă  bord de l'USS Nimitz attachĂ© Ă  CVW-11. Le commandant du VFA-41, CDR Fravor, avait les sĂ©quences vidĂ©o sur son ATFLIR et plusieurs pilotes de VMFA-232 ont vu la vidĂ©o. Personnellement, je n'ai pas vu la vidĂ©o, mais j'en ai entendu parler. Je crois que notre commandant Ă  l'Ă©poque, le Lieutenant-Colonel Kurth. Limitations des donnĂ©es Les limites de la dĂ©position des tĂ©moins et des documents disponibles ont Ă©tĂ© discutĂ©es en L'autre limite Ă  l'analyse rĂ©side dans les donnĂ©es militaires disponibles. Selon le New York Times, cette vidĂ©o IR leur a Ă©tĂ© remise par le gouvernement. La plupart des tĂ©moins ont dĂ©clarĂ© que la vidĂ©o diffusĂ©e est de qualitĂ© infĂ©rieure, de durĂ©e plus courte et que certaines informations telles que la latitude et la longitude ont Ă©tĂ© supprimĂ©es. D’autres donnĂ©es importantes qui auraient Ă©tĂ© collectĂ©es ( donnĂ©es radar Ă©lectromagnĂ©tiques (EM) et rapports de renseignement) du Carrier Strike Group de la Navy (CSG) pourrait fournir des informations telles que la vitesse, l'accĂ©lĂ©ration, les manƓuvres et la taille de l'AAV. On pense que cette information pourrait exister sur la base de tĂ©moins militaires qui ont indiquĂ© que des reprĂ©sentants d'une agence du gouvernement amĂ©ricain ont pris le contrĂŽle des donnĂ©es qui se trouvaient sur l'USS Princeton Apparition chronologique des Ă©vĂ©nements. Nous avons divisĂ© l'Ă©vĂ©nement en sept pĂ©riodes diffĂ©rentes et certaines de ces pĂ©riodes comporte plusieurs tĂ©moignages sur diffĂ©rents sites. Cette section suivra le calendrier, avec des descriptions des tĂ©moins pertinents et leur point de vue sur les Ă©vĂ©nements. 10-13 novembre 2004: Information prĂ©alable Ă  l'Ă©vĂ©nement. L'incident analysĂ© dans ce document a commencĂ© le 10 novembre 2004,et a impliquĂ© Carrier Strike Group Eleven dirigĂ© par le USS Nimitz. Le groupe de frappe menait une COMPTUEX (Exercice en UnitĂ© de formation composite) dont la distance variait de 50 Ă  120 miles allant du sud-sud-ouest au sud-ouest de San Diego. Les actifs du groupe de frappe connus pour avoir participer Ă  l'Ă©vĂ©nement Ă©taient l'USS Nimitz, USS Princeton, le VMFA-232 (Marine F / A-18C “Hornets”), le VFA-41 (Navy F / A-18F “Super Hornets ”) et le VAW-117 (avion d’alerte rapide E-2 Hawkeye) . L'Ă©lĂ©ment clĂ© du groupe Ă©tait l'USS Princeton dont le rĂŽle Ă©tait d’assurer la protection du groupe de frappe par la dĂ©fense aĂ©rienne. Il disposait du meilleur radar et avait la meilleure connaissance de la situation en temps rĂ©el de tous les objets aĂ©riens prĂ©sents; de plus, c'Ă©tait l'unitĂ© qui dirigeait l'avion vers une cible. Son capitaine Ă©tait James L.T. «Red» Smith. L'Ă©vĂ©nement majeur s'est produit le 14 novembre, mais pendant plusieurs jours avant cette date, les AAV (VĂ©hicules AĂ©riens Anormaux - terme de la marine utilisĂ© pour un OVNI Ă  l'Ă©poque; ces termes Ă©taient souvent utilisĂ©s de maniĂšre interchangeable par le personnel de la Marine) apparaissaient sur le radar par vagues de 8 Ă  20 AAV. Il y a eu plusieurs tĂ©moins de cela, y compris le SpĂ©cialiste Principal des OpĂ©rations, le chef Kevin Day qui Ă©tait au commande du radar; le Chef Principal du ContrĂŽle des Incendies et le Sergent de la MaĂźtrise des incendies Gary Voorhis. Les AAV ont d'abord Ă©tĂ© remarquĂ©s au-dessus des Ăźles Catalina et ont voyagĂ© vers le sud Ă  80 000+ pieds (24 km d’altitude) et Ă  environ 100 nƓuds (185 km/h) Le chef principal ainsi que le Sergent de maĂźtrise des incendies, Gary Voorhis, responsable de la CEC (Engagement coopĂ©ratif Capability) ont vĂ©rifiĂ© les systĂšmes radar pour Ă©valuer la possibilitĂ© de faux retours. Ils ont recalibrĂ© les systĂšmes, vĂ©rifiĂ© avec d'autres navires et n’ont trouvĂ© aucune indication d'erreurs. L'USS Nimitz a Ă©galement dĂ©tectĂ© les inconnues, tout comme un aĂ©ronef aĂ©roportĂ© d'alerte avancĂ©e E-2 Hawkeye Ă©quipĂ© de l'AN / APS-145 systĂšme radar. La connaissance de ces dĂ©tections radar AAV Ă©tait rĂ©pandue parmi de nombreux membres d'Ă©quipage du USS Nimitz et du USS Princeton. MalgrĂ© cela, aucune mesure particuliĂšre n'a Ă©tĂ© prise dĂšs le dĂ©part parce que les AAV ne semblaient pas constituer une menace. 14 novembre 2004, de 11 h Ă  13 h heure locale: dĂ©cision d'intercepter. En fin de matinĂ©e du 14 novembre 2004 le de ciel Ă©tait clair, sans vent et la mer trĂšs calme dans la zone du groupe aĂ©ronaval 11 Le journal de bord du Nimitz indique que le navire Ă©tait situĂ© Ă  31o 12,3’N 117o 52,2’O Ă  11 h 30, heure locale. Cela correspond bien au document de rĂ©sumĂ© de l'Ă©vĂ©nement CVW-11 qui montre le USS Nimitz situĂ© Ă  31o29,3’N 117o 52,8’O Ă  14 h 10 20. L'USS Princeton Ă©tait Ă  proximitĂ© tandis que l'USS Higgins Ă©tait amarrĂ© Ă  San Diego et le USS Chafee Ă©tait Ă  1/3 du chemin du retour de Pearl Harbor Ă  pour rejoindre la zone d'opĂ©ration du Sud de la Californie. Vers la fin de la matinĂ©e, le chef principal Day a estimĂ© qu'il avait vu 14 AAV apparaĂźtre Ă  nouveau sur le radar SPY-1 du Princeton. Le systĂšme disposait de la qualitĂ© d’enregistrement la plus Ă©levĂ©e et il indiquait qu’ils Ă©taient rĂ©partis uniformĂ©ment sur environ 100 milles (160 km) . Les AAV ont Ă©galement Ă©tĂ© relevĂ©s par le Nimitz. Un avion de dĂ©tection Ă  distance aĂ©roportĂ© le VAW-117 a pu dĂ©tecter les AAV les plus proches avec son radar une fois qu'il a resserrĂ© le faisceau radar sur les coordonnĂ©es fournies par l'USS Princeton. Toutes les donnĂ©es radar de ces diverses sources ont Ă©tĂ© combinĂ©es par le systĂšme CEC et intĂ©grĂ© dans une seule image. Les sources radar variĂ©es de diffĂ©rents endroits, diffĂ©rentes lignes de transmission angulaire et diffĂ©rentes frĂ©quences de fonctionnement rendaient trĂšs peu probable que les cibles suivies par le CSG 11 soient des inversions atmosphĂ©riques ou d'autres fausses rĂ©flexions qui pourraient tromper un systĂšme radar unique. Le chef principal Day Ă©tait prĂ©occupĂ© et la paraphrase suivante de son tĂ©moignage explique pourquoi. Les AAV, initialement Ă  plus de 80 000 pieds, ont Ă©tĂ© observĂ©s descendant en aussi peu de temps que 0.78 secondes de l’altitudes de 28 000 pieds Ă  seulement 50 pieds ou moins au-dessus du niveau de la surface l'ocĂ©an. En seulement quelques heures devaient commencer un exercice de dĂ©fense aĂ©rienne qui impliquerait le lancement de pas moins de 30 avions Ă  partir de l'USS Nimitz ainsi que de la Marine Corps Air Station Miramar Ă  San Diego. Les AAV constituaient, Ă  tout le moins, un danger pour la navigation aĂ©rienne Ă  ces altitudes plus basses. Lorsque le capitaine Smith est descendu au Centre d'information de combat (CIC), le Chef Principal Day l'a informĂ© des contacts radar et a recommandĂ© que la cible la plus proche soit interceptĂ©e. Le capitaine a acceptĂ© et a autorisĂ© l'interception. L'USS Princeton a pris le contrĂŽle de l’avion intercepteur depuis l’E-2 Hawkeye, car son systĂšme CEC offrait la meilleur trace radar des AAV. Vers 14 h: Lt Colonel Douglas Kurt Premier jet Ă  mener une investigation Il Ă©tait maintenant environ 14 h 00 . (Ce fut dirigĂ© par le Bureau Logistique du Nimitz qui a fourni des avions qui sont partis Ă  13 h 32 d’aprĂšs le rĂ©sumĂ© de l’évĂ©nement du CVW-11 et les souvenirs du CDR Fravor.) Le F / A-18C «Hornet» du lieutenant-colonel Douglas Kurth avait quittĂ© l'USS Nimitz vers 11 h 10 pour effectuer un vol de vĂ©rification aprĂšs un entretien de l’avion. Bien que son niveau de carburant ait Ă©tĂ© bas, il n'Ă©tait pas loin donc ce fut le premier avion qui fut envoyĂ© par le spĂ©cialiste des opĂ©rations Don Oktabinski de l'USS Princeton pour intercepter l'AAV. Kurth, qui Ă©tait le Commander Officer de l'escadron de Marine Hornet VMFA-232; on lui posa une question Ă©trange du Princeton. On lui a demandĂ© s'il avait une ordonnance Ă  bord. Il a rĂ©pondu: «Aucune». Il fut le premier Ă  atteindre la cible affichĂ©e sur le radar de Princeton. L'emplacement exact de cette cible n'Ă©tait pas connue avec certitude mais il Ă©tait Ă  moins de 60 miles (100 km) du Nimitz et Ă©tait au sud-ouest du navire. Alors que le Commandant Ă©tait prĂšs de l'emplacement radar dĂ©signĂ© de l'AAV, Princeton l’informa d'abandonner ses instructions car des Super Hornets approchaient de la cible. Le radar de Kurth a dĂ©tectĂ© les deux F / A-18F approchant mais n'eut pas d'autres contacts. Avant de partir, Kurth a vu une perturbation sur la surface calme et lisse de l'ocĂ©an. Il l'a dĂ©crit comme une zone circulaire de 50 Ă  100 mĂštres et qui avait l'apparence d'une «eau blanche» semblable Ă  ce qu'un navire en train de couler pourrait crĂ©er. 14 h 10 Ă  14 h 40: CDR David Fravor et LCDR Jim Slaight rencontrent l'AAV Le Commandant Chef de l'escadron VFA-41, David Fravor et le Lieutenant Commander (Capitaine de Corvette) Jim Slaight furent partie du «premier cycle» lancĂ© Ă  13 h 32 17 pour l'exercice de dĂ©fense aĂ©rienne menĂ© sur une zone de 80 Ă  150 miles SSW de San Diego, en Californie. Ils pilotaient un F / A-18F “Super-Hornets » et leurs indicatifs d'appel Ă©taient « FastEagle01 » et « FastEagle02 ». Les deux avions volaient avec un pilote et un officier des systĂšmes d'armes (WSO. Weapon System Officer, ou copilote). LCDR Slaight, indicatif d'appel «Clean», Ă©tait le WSO et son avion faisait office d'ailier pour le CDR Fravor. L'ailier Ă©tait le «soutien mutuel» protecteur de l'avion de tĂȘte. LCDR Slaight Ă©tait Ă©galement l'un des chefs de dĂ©partement au sein de l’escadron VFA-41 au moment de l'Ă©vĂ©nement. Le pilote de l'avion de Slaight Ă©tait un Officier Subalterne (Junior Officer). Les deux CDR Fravor et LCDR Slaight ont gardĂ© confidentiels les noms des autres pilotes. CDR Fravor et son ailier se dirigeaient vers leur Point d'Attente ( CAP Point); ce sont des coordonnĂ©es donnĂ©es par la patrouille aĂ©rienne de combat (CAP. Combat Air Patrol) c'est-Ă -dire l'endroit oĂč ils ontrendez-vous avant de commencer Ă  mener des exercices d'entraĂźnement. Les coordonnĂ©es du Point CAP consistent en quatre points prĂ©dĂ©terminĂ©s de latitude, de longitude et d’altitude oĂč les avions combattants stationnent pour protĂ©ger un bien, en l'occurrence le Groupe AĂ©ronaval de Frappe ( Carrier Strike Group). Les coordonnĂ©es du CAP n'Ă©taient connues que des pilotes et de ceux qui se trouvaient Ă  bord des navires qui avaient besoin de le savoir. Cette comprĂ©hension des coordonnĂ©es du Point CAP deviendra importante plus tard dans la discussion. Environ 30 minutes aprĂšs le dĂ©collage, «FastEagle01» et «FastEagle02» ont Ă©tĂ© contactĂ©s par le USS Princeton qui leur a dit de se rediriger vers une "situation rĂ©elle"une cible radar qui ne faisait pas partie de l'exercice. On leur a ordonnĂ© de prendre un cap de 270 degrĂ©s (plein ouest) Ă  une distance d'environ 60 miles( 100 km) et ils ont reçu des coordonnĂ©es d'interception Ă  20 000 pieds(6000m). Ils ont rĂ©glĂ© leur radar APG-73 est ont dĂ©terminĂ© un Ă©ventail s'Ă©tendant sur 20 miles dans toutes les directions. À environ 60 Ă  80 milles au sud-ouest de Nimitz, les coordonnĂ©es d’interception Ă©taient atteintes et Princeton montra que les images des avions et de la cible sur le radar avaient fusionnĂ© dans ce qui est connu comme Ă©tant un "Fusion-plot"C'est le point dans l'espace oĂč deux cibles sont si proches l'une de l'autre Ă  une distance donnĂ©e que le systĂšme radar ne peut pas les distinguer les unes des autres. Lorsqu'on lui a demandĂ© la distance entre les deux cibles qui se traduisait par un «fusion-plot», Senior Chief Day, responsable du radar a lĂ©galement refusĂ© de donner une rĂ©ponse dĂ©taillĂ©e car cela pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une information confidentielle dĂ©fense. Il a indiquĂ© qu'il s'agissait d'une valeur infĂ©rieure Ă  un mile. (BasĂ© sur son expĂ©rience analysant le radar de la FAA, l'un des auteurs de ce rapport sait que le radar de la FAA ne peut pas distinguer des cibles Ă  50-70 miles (80 Ă  100 km) de distance qui sont sĂ©parĂ©es par moins de 1⁄2 mile ( 800 m). Le radar SPY-1 est de loin supĂ©rieur au radar de la FAA. Nous soupçonnons que les «FastEagles» Ă©taient Ă  moins d'un demi-mile( 800 m) de leur cible lorsque le «fusion-plot» s'est produit sur le radar. Bien que le Princeton ait indiquĂ© que les «FastEagles» se trouvaient au mĂȘme endroit que la cible aĂ©rienne, rien n'a Ă©tĂ© vu au radar par les «FastEagles», les pilotes ont donc commencĂ© Ă  scanner visuellement l’endroit 8,9 LCDR Slaight a indiquĂ© que son avion Ă©tait Ă©quipĂ© d'un radar APG-73 et bienqu'il n'ai pas pu dĂ©tecter la cible, il a dĂ©clarĂ© qu'il n'avait aucune indication sur son radar que son systĂšme ait pu ĂȘtre «brouillĂ© Ă©lectroniquement». Le Princeton n'a dĂ©tectĂ© aucun brouillage non plus. Le Chef principal Day a dĂ©clarĂ© que le navire avait un OpĂ©rateur de Balayage de Lutte Ă©lectronique contre le brouillage et qu’aucun brouillage ou d'autres signaux Ă©lectroniques provenaient de l'AAV. Le chef a dĂ©clarĂ© que si les F / A-18F avaient Ă©tĂ© brouillĂ©s, alors la seule solution pour que le Princeton n'ai pas dĂ©tectĂ© le brouillage cela aurait Ă©tĂ© si un faisceau Ă©troit avait Ă©tĂ© dirigĂ© uniquement sur les avions. Regardant vers le bas, Fravor et Slaight ont vu une perturbation dans l'eau. Ils n’en connaissaient pas la cause. Fravor pensait peut-ĂȘtre Ă  un avion abattu car il a estimĂ© que la perturbation pourrait ĂȘtre causĂ©e par un objet de la taille d'un 737 (environ 120 pieds de longueur(36m) Ă  environ 10-15 pieds (1 m Ă  1,5 m) sous la surface de la mer et provoquant une perturbation de l'eau calme au-dessus de celle-ci quand l'eau se brisait sur l’objet LCDR Slaight pensait que la perturbation dans l'eau avec un bouillonnement et de la mousse Ă  la surface pourrait ĂȘtre causĂ©e par un sous-marin, mais cela a Ă©tĂ© exclu plus tard aprĂšs avoir dĂ©terminĂ© qu'il n'y avait aucun sous-marin dans leur rĂ©gion immĂ©diate Ă  ce moment- lĂ . Cela a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ© lors du dĂ©briefing du LCDR Slaight par l'officier du renseignement du navire aprĂšs son retour sur l'USS Nimitz.24 Les pilotes des deux «FastEagles» pouvaient distinguer assez facilement des dĂ©tails sur la surface de l'ocĂ©an. Un objet de 120 pieds( 36 m) Ă  une distance de 20 000 pieds( 6000m) aurait une taille de 0,34 degrĂ© ou lĂ©gĂšrement plus petit qu'un objet tel que la pleine lune. Les dĂ©clarations des tĂ©moins faisant rĂ©fĂ©rence aux contacts sonar de tout objet sous-marin Ă©taient nĂ©gatives a une exception prĂšs. Le maĂźtre de vaisseau Gary Voorhis de la CEC a indiquĂ© qu'un objet sous-marin avait Ă©tĂ© suivi Ă  500 nƓuds( 900 km/h). Aucune confirmation supplĂ©mentaire attestant les contacts du sondeur n'a Ă©tĂ© obtenue. Alors que les «FastEagles» continuaient d’observer la perturbation de l’eau Ă  une altitude de 20 000 pieds (6000m), les quatre pilotes ont vu une anomalie supplĂ©mentaire. CDR Fravor a dĂ©crit un objet en forme de «Tic-Tac» blanc, avec peut-ĂȘtre deux petits appendices suspendus sous son ventre, se dĂ©plaçant juste au-dessus la perturbation de l'eau. L'objet n'avait pas d'ailes ni d'Ă©chappement et son mouvement n'entraĂźnait pas d'effet observable Ă  la surface de l'ocĂ©an qui Ă©tait calme, comme l’aurait fait le balayage du rotor d'un hĂ©licoptĂšre. CDR Fravor a estimĂ© que l'objet Ă©tait Ă  50 pieds ( 15m) au-dessus de l'eau et il a dĂ©crit son mouvement comme suit: "C’était presque comme une balle de ping-pong". "Alors quand il vient de droite, ça peut s'arrĂȘter instantanĂ©ment et ça revient Ă  gauche, ça va tout droit, ça bouge au hasard, c’est trĂšs erratique." L'estimation par Fravor de la distance de l'objet au-dessus de l'eau Ă©tait basĂ©e sur son expĂ©rience et son estimation de la taille de l’objet aussi. En utilisant l'estimation de Fravor du «Tic-Tac» comme Ă©tant la taille de son avion, un objet de 50 Ă  60 pieds ( 15 Ă  18 m) Ă  20 000 pieds( 6000m) occuperait 0,14 Ă  0,17 degrĂ© angulaire de ciel ou environ un tiers de la taille de la pleine lune - c’est suffisamment grand pour saisir visuellement les dĂ©tails. 'Si l'objet avait Ă©tĂ© beaucoup plus petit alors il aurait Ă©tĂ© difficile pour les pilotes d'avoir observĂ© beaucoup de dĂ©tails Ă  cette altitude. Il n'a pas eu besoin de ralentir pour changer de direction; son changement de direction Ă©tait instantanĂ©. De plus, l'objet se dĂ©plaçait dans un mouvement alĂ©atoire et erratique en dessous de lui en changeant de directions gauche, droite, avant et arriĂšre. CDR Fravor a dĂ©cidĂ© de descendre vers l'objet pour mener l’investigation et il a informĂ© son WSO( NOSA) sur son siĂšge arriĂšre, ils se dirigeaient vers le bas. Fravor est descendu Ă  environ 12 000 Ă  16 000 pieds(3600m Ă  5000m). Son ailier, qui comprenait le LCDR Slaight comme WSO, est restĂ© Ă  20 000 pieds et a pu observer Ă  la fois l'avion de Fravor et le «Tic-Tac» pendant leur engagement. CDR Fravor dĂ©crit son engagement avec le «Tic-Tac» «Nous sommes donc passĂ©s vers la position midi et nous sommes descendus. Il [Le «Tic- Tac»] a reconnu en quelque sorte que nous Ă©tions lĂ  et il a commencĂ© Ă  nous reflĂ©ter (il a reproduit la trajectoire en l’inversant comme dans un miroir). La mĂȘme pensĂ©e a traversĂ© l’esprit du pilote et de son ailier qui a dĂ©clarĂ©: «L’ovni est venu sur eux comme s'il savait ou anticipait d'une maniĂšre ou d'une autre ce qu'ils allaient faire. » Donc, maintenant, pensez qu’il Ă©tait Ă  la position de six heures, nous Ă©tions Ă  la position de douze heures. Nous descendions et il commença Ă  monter. Donc il allait vers neuf heures et nous allions vers trois heures. Et nous continiuons comme cela en tournant jusqu'Ă  ce que je me retrouve vers la position de neuf heures. Donc je descendais toujours, c’était agrĂ©able et facile et je regardais cette chose. Parce que c'Ă©tait juste une sorte de poursuite dans laquelle on se regarde et on se suit. Et je me suis dis: "C'est un peu bizarre. Alors Ă  ce moment-lĂ , il y avait probablement, laissez moi rĂ©flĂ©chir, 2500 pieds, c'Ă©tait probablement Ă  environ 3000 pieds au-dessous de nous et Ă  environ un mile de diamĂštre Ă  travers le cercle. Cela faisait Ă  peu prĂšs la taille d'un F-18. Vous savez donc 47 pieds (14 m) de long. Mais il n’avait pas d'ailes. Je ne voyais aucun panache d'Ă©chappement, vous savez, comme le ferait un vieil avion. Il n'y avait rien de tout cela." ENGAGEMENT DE CMD FRAVOR AVEC LE «TIC-TAC» CDR Fravor et son ailier (wingman) se trouvent quelque part au nord du point CAP et sont dirigĂ©s par l'USS Princeton pour aller Ă  60 NM Ă  l'ouest. Au «fusion-plot» Fravor dĂ©cide d'investiguer et descend vers l'objet inconnu, tandis que sonl'ailier reste en altitude. Alors que Fravor descend de la position de midi Ă  la position de neuf heures dans le sens des aiguilles d'une montre, le «Tic-Tac» le remarque apparemment et commence Ă  se dĂ©placer du centre de la perturbation des eaux vives et se dĂ©place dans le sens horaire, reflĂ©tant ses mouvements. Alors que Fravor descend vers la droite Ă  trois heures, le «Tic-Tac» commence Ă  monter vers les neuf position heure. Le mouvement dans le sens des aiguilles d'une montre continue jusqu'Ă  ce que Fravor atteigne Ă  nouveau la position de neuf heures et le «Tic-Tac» se dirige vers la position de trois heures. Fravor dĂ©cide de couper et de plonger Ă  la position de trois heures pour une interception. Le «Tic-Tac» monte sur le nez de Fravor et se dirige instantanĂ©ment vers le sud Ă  un angle inclinĂ©. Fravor et son ailier ne voient plus aucune activitĂ© d'eau vive et dĂ©cident de retourner au point CAP pour terminer leurs exercices. L'USS Princeton informe Fravor, alors qu'ils dĂ©cident de revenir au point CAP, que le «Tic-Tac» est dĂ©jĂ  lĂ . Le Tic-Tac a parcouru 60 Miles Nautiques en deux minutes ou moins. "Alors que je lui tombais dessus, je me retrouvais un peu au-dessus de lui. Il Ă©tait Ă  trois heures et j’y allais, Eh bien, la seule façon que j’avais pour me rapprocher Ă©tait de faire une manƓuvr hors-jeu agressive.Je plongeais donc le nez et je passais de la position neuf heures Ă  la verticale." vers le bas, pour passer Ă  la position trois heures. Il est donc lĂ  face Ă  moi et j’allais comme ça [en mouvement pour couper Ă  travers le cercle]. Donc, comme je descendais, j'Ă©tais probablement inclinĂ© Ă  environ 60 degrĂ©s le nez en bas. Je mettais toute la gomme. Il commença Ă  accĂ©lĂ©rer. Il avait un taux d'accĂ©lĂ©ration incroyable. Et il dĂ©colla et alla vers le sud. Et il dĂ©colla comme je n’avais jamais vu ça. Cela faisait littĂ©ralement une minute qu'il Ă©tait lĂ  et la minute suivante c'Ă©tait comme, pouf, et c'Ă©tait parti. Fravor, pour le mettre en perspective, a dĂ©crit comment mĂȘme un jet Ă  Mach 3 peut ĂȘtre vu pendant au moins 10-15 secondes avant qu'il ne disparaisse de la vue. Selon les propres termes de CDR Fravor, «cette chose a disparu en une seconde; c'Ă©tait juste parti. » Le Tic-Tac Ă©tant dĂ©sormais parti, le CDR Fravor dĂ©cida de faire marche arriĂšre et est retournĂ© vers l'objet qu'il avait vu sous l'eau. Cinq minutes s'Ă©taient Ă©coulĂ©es depuis l'engagement et la perturbation de l'eau n'Ă©tait plus lĂ . Les jets Ă©taient sur le chemin du retour vers le Nimitz lorsque CDR Fravor a reçu un rappel du Princeton pour lui dire "vous ne le croirez pas mais le Tic-Tac est de retour Ă  votre CAP. La rĂ©action surprise du Princeton Ă©tait que le point CAP Ă©tait les coordonnĂ©es de l'emplacement secret qui Ă©tait une latitude, une longitude et une altitude prĂ©cises. L'Ă©trangetĂ© de cette observation a Ă©tĂ© notĂ©e plus tard par le chef principal Day lors de son entrevue: "le Tic-Tac n'auraient pas dĂ» savoir oĂč c'Ă©tait". C’était l’étrangetĂ© de la situation. Comment diable savait-il oĂč se situait la station CAP? je veux dire qu’il Ă©tait juste dessus. Directement dessus. Pas Ă  proximitĂ©, mais dessus. Sur ce point de l’espace. Les deux «FastEagles» sont retournĂ©s au Nimitz. MalgrĂ© l’intĂ©rĂȘt de Fravor pour le «Tic-Tac», il n’avait plus de carburant pour investiguer davantage. 14 h 10 Ă  14 h 40: Le LCDR Slaight assiste d’en haut Ă  l'engagement de CDR Fravor. Le LCDR Jim Slaight a dĂ©crit l'objet sur lequel CDR Fravor s'Ă©tait engagĂ©. Il a Ă©galement racontĂ© que l'objet ressemblait Ă  un"Tic-Tac; gĂ©ant", de 40 Ă  50 pieds de long, de 10 Ă  15 pieds de large, de couleur blanc cassĂ©, qu’il n’émettait pas de bruit ou de son audible, qu’il n’avait pas de marques, pas d’ailerons, pas d’évents ou orifices d'Ă©chappement. Slaight a dit que le l'objet avait des «bords dĂ©finis mais le long de ces bords dĂ©finis, il semblait y avoir un «flou ou ondulé» sur toutes les surfaces de l'objet. Sur la surface de l'objet, il a dit: "Il ressemblait aux vagues de chaleur qui apparaissent sur une route pavĂ©e chaude ou Ă  quoi le porte-avions ressemblait si vous le regardiez dans le Golfe au Moyen-Orient. » C'Ă©tait marquĂ© sur les bords de l'objet entier. Aucun des instruments de l’avion de LCDR Slaight n’a Ă©tĂ© affectĂ© par la rencontre. Alors que le CDR Fravor se dirigeait vers le «Tic-Tac», LCDR Slaight a observĂ© que le l’objet avait maintenant pris une trajectoire directe vers le jet de CDR Fravor mais avait ensuite changĂ© de cap et avait commencĂ© Ă  tourner autour de l'avion du Commandant. Avant de faire le tour complet de l'avion de CDR Fravor, l'objet s'est alors arrĂȘtĂ© et a planĂ© pendant une seconde ou deux, puis est parti horizontalement avec un lĂ©ger angle inclinĂ© vers le haut. La description de LCDR Slaight sur la capacitĂ© de l’objet Ă  accĂ©lĂ©rer considĂ©rablement Ă©tait similaire Ă  celle du CDR Fravor. Selon les propres mots de Slaight: «Il Ă©tait lĂ  ... puis il s'est Ă©teint, hors de vue en une fraction de seconde. C'Ă©tait comme si le l'objet avait Ă©tĂ© tirĂ© d'un fusil. Il n'y a pas eu d'accĂ©lĂ©ration progressive ou de pĂ©riode de mise en file d'attente, il a juste disparu hors de la vue, instantanĂ©ment. je n'ai jamais rien vu de tel auparavant ou depuis. Aucun humain n'aurait pu rĂ©sister Ă  ce genre d'accĂ©lĂ©ration. sĂ©rieurement. Il ressent qu’il Ă©tait sous une sorte de «contrĂŽle intelligent». Il n'a connaissance d'aucune technologie qui puisse manƓuvrer ou accĂ©lĂ©rer Ă  la maniĂšre de cet objet Ă  ce jour du 14 novembre, 2004. 14 autres cibles radar sur l’écran radar du Princeton ont commencĂ© Ă  perdre de l’altitude vers l’ocĂ©an. Cette activitĂ© a causĂ© beaucoup de consternation au CIC. Un autre tĂ©moin du CIC Ă©tait le MaĂźtre de Vaisseau ( Petty Officer) Voorhis. Il a dĂ©clarĂ©: «À un certain moment, il y a eu plusieurs objets que nous suivions. C'Ă©tait vers la fin de la rencontre et ils ont tous dans l’ensemble zoomĂ© Ă  des vitesses ridicules comme les angles et les trajectoires, puis finalement ils ont tous disparu de nos radars Ă  grande vitesse. Nous obtenions ce que nous appelons des points radar (spot radar sightings) "oĂč on ne faisait qu'apercevoir un Ă©clat pendant qu'il se dĂ©plaçait pour se dĂ©placer plus vite que notre radar ne pouvait l’enregistrer. Et puis ils sont partis. » Outre les tĂ©moins du CIC, les auteurs ont identifiĂ© 18 membres d'Ă©quipage qui ont vu la vidĂ©o IR qui a Ă©tĂ© largement diffusĂ©e par e-mail sur le navire au cours des 24 heures qui ont suivi en utilisant le SIPRNet (Secret Internet Protocol Router Network), qui fournit des services d’accĂšs contrĂŽlĂ©s et classĂ©s aux communications Internet entre navires et aĂ©ronefs. Quatre de ces membres d'Ă©quipage ont ont Ă©tĂ© identifiĂ©s et ont indiquĂ© avoir vu la vidĂ©o IR. Les quatre membres d'Ă©quipage ont Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©s en tant que militaires Ă  bord du USS Princeton. Un membre d'Ă©quipage, Jason Turner, a Ă©tĂ© interviewĂ©. Les trois autres membres d'Ă©quipage qui ont regardĂ© la vidĂ©o Ă©taient Joe Wolschon, Chris Guilford et Karson Kammerzell. 14 h 50 Ă  15 h 10: retour Ă  l'USS Nimitz Les avions du CDR Fravor et du LCDR Slaight sont retournĂ©s Ă  l’USS Nimitz. Le journal de Nimitz a rĂ©vĂ©lĂ© un cycle d'atterrissage / dĂ©part Ă  15 h 04 qui aurait inclus les deux FastEagles sur la base du calendrier reconstituĂ© Ă  partir des tĂ©moignages. Une deuxiĂšme paire d’avions a Ă©galement dĂ©collĂ© Ă  ce moment-lĂ . Ni l'identitĂ© de la deuxiĂšme paire de pilotes au dĂ©part ni leur mission ne sont connues. Une troisiĂšme paire d'avions et leur Ă©quipage Ă©taient sur le pont lorsque le CDR Fravor a atterri. Le commandant a demandĂ© Ă  l'Ă©quipage du troisiĂšme cycle d'essayer de filmer l'objet Ă  l'aide de son ATFLIR. Il s'agit de la paire d'avions qui a pris la vidĂ©o IR, dont il est question plus loin dans ce rapport. L’identitĂ© du pilote et du WSO ( Weapon System Officer) qui a pris la vidĂ©o sont connus du SCU, mais leur demande d’anonymat est honorĂ©e et leurs noms ne sont pas publiĂ©s. Le CDR Fravor a indiquĂ© qu'une fois de retour sur le Nimitz, il y avait eu beaucoup de plaisanteries "de la part de ses collĂšgues qui avaient Ă©tĂ© faites sur le ton de la rigolade". Fravor l’a bien pris la plupart du temps, sauf pour une blague faite par un officier du renseignement qui leur a dit qu'il allait y avoir une grande enquĂȘte sur l'incident. CDR Fravor a dĂ©clarĂ©: «Lorsque j’ai dit que ce n’était pas vrai, nous avons eu un petit entretien. "Les interviews de Fravor donnent l’impression qu’il pensait que l’incident n’avait pas Ă©tĂ© pris au sĂ©rieux et qu’il n’avait pas Ă©tĂ© suffisamment interrogĂ©. Il a dĂ©clarĂ© qu'Ă  sa connaissance aucune enquĂȘte officielle sur l'incident n’avait eu lieu. Il a rajoutĂ© cela en soulignant que, puisqu'il Ă©tait un Commandant et parmi les 20 personnes les mieux placĂ©es des 5 500 membres d'Ă©quipage du Nimitz que s’il y avait eu une enquĂȘte, il l'aurait su. Le LCDR Slaight, commandant en second de Fravor de tout l'escadron, a dĂ©clarĂ© qu'il avait dĂ©briefĂ© dans l'heure suivant l'atterrissage, comme c'est le protocole standard pour un retour de mission. Il avait Ă©tĂ© dĂ©briefĂ© de la maniĂšre habituelle par un officier subalterne du renseignement. Slaight a demandĂ© Ă  l’lntelligence Officier s'il y avait un sous-marin dans la zone oĂč il semblait y avoir un objet submergĂ©. L'officier du renseignement a dit qu'il vĂ©rifierait et l'a fait immĂ©diatement aprĂšs le compte rendu. Il a dit au LCDR Slaight qu'il n'y avait pas de sous-marin dans la zone oĂč la perturbation de l'eau avait Ă©tĂ© observĂ©. Des informations supplĂ©mentaires Ă  bord du USS Nimitz proviennent d'officiers de marine mentionnĂ© dans les documents FOIA et d’un opĂ©rateur radar qui souhaite garder l'anonymat. Les auteurs de ce rapport ont dĂ©terminĂ© l'identitĂ© de l'opĂ©rateur radar, son rang sur le Nimitz en 2003 et qu'il faisait partie du Centre de DĂ©tection de Combat sur le Nimitz. Ce qui est important, c’est que l’opĂ©rateur radar du Nimitz a confirmĂ© qu'il avait Ă©galement dĂ©tectĂ© les inconnues sur le systĂšme radar du Nimitz. Les autres personnes qui ont peut-ĂȘtre vu la vidĂ©o ATFLIR Ă  bord du USS Nimitz ont Ă©tĂ© identifiĂ©s par des documents FOIA datĂ©s du 13 aoĂ»t 2017 et du 10 octobre 2017. Il s'agissait notamment du Lieutenant-Colonel Doug Kurth (retraitĂ© en 2006), le Lieutenant-Colonel Ryan McCaskill (servant au sein du US Northern Command), Le Lieutenant-Colonel Justin Knox (retraitĂ© en 2016), le Lieutenant-Colonel John Schares (retraitĂ© en 2013), le VFA-41 XO Dell Bull (actuellement contre-amiral) et le major Richard Behrmann (actuel XO du VMA-232). 16 h 20: Lancement d'une paire de jets avec un pod ATFLIR Les informations sur cette troisiĂšme paire de jets proviennent principalement du 14 mars 2015 dans un article FighterSweep 15, par le document du 18 mai 2018 intitulĂ© Le RĂ©sumĂ© ( Executive Summary), par deux interviews rĂ©alisĂ©es par les mĂ©dias du CDR Fravor en juin 2018,8,25 et par l’interview des auteurs de LCDR Slaight le 22 fĂ©vrier 2018. Le journal du Nimitz indique un cycle d'atterrissage / dĂ©part Ă  16 h 20. Le CDR Fravor avait demandĂ© que l'Ă©quipage avec le pod ATFLIR obtienne une vidĂ©o de l'objet s'il venait Ă  le rencontrer. Les deux F / A-18F sont lancĂ©s sous le contrĂŽle de l'avion radar aĂ©roportĂ© E-2 Hawkeye, qui Ă©tait responsable de la surveillance radar et des communications avec les F / A-18F. Les avions se sont sĂ©parĂ©s aprĂšs leur premier rendez-vous, avec l’un des deux qui a pris la direction du point CAP sud oĂč le «Tic-Tac» a Ă©tĂ© vu pour la derniĂšre fois. L'avion qui s'est dirigĂ© vers le sud a dĂ©tectĂ© un contact radar dans le RWS (Range While Search) mode de balayage Ă  environ 33 milles au sud. Le WSO a tentĂ© plusieurs STT (Single Target Track) verrouillages de la cible sans succĂšs. Le CDR Fravor a dĂ©clarĂ© aprĂšs avoir regardĂ© la vidĂ©o, de nombreuses fois, qu’un brouillage avait Ă©tĂ© la cause de l'Ă©chec du radar Ă  obtenir une lecture de la distance de l'objet. L'article de FighterSweep indique Ă©galement qu'un brouillage s'est produit . Jason Turner, qui Ă©tait en ravitaillement et dĂ©tenait une habilitation de sĂ©curitĂ©. Il rappelle que dĂšs que le navire a accostĂ© Ă  Puerto Vallarta, des personnes sont montĂ©es Ă  bord; comme il Ă©tait de garde le lendemain, il a regardĂ© le journal de bord. Il ne se souvient pas s'il y avait un nom ou un signe de l'organisme gouvernemental auquel ils Ă©taient associĂ©s. Lorsqu'on lui a demandĂ© s'il s'agissait du NORAD, il a rĂ©pondu «non». La valeur probante des informations extraites du Princeton Ă©tait de prĂ©ciser par le Sergent Voorhis qui a dĂ©clarĂ©: "vous pouvez littĂ©ralement tracer tout le parcours de l'objet, vous pouvez extraire les densitĂ©s, les vitesses, la façon dont il se dĂ©plaçait, la façon dont il dĂ©plaçait l'air, la coupe transversale de son radar, la quantitĂ© de radar elle-mĂȘme rĂ©flĂ©chit sur sa surface. je veux dire vous pourriez Ă  peu prĂšs recrĂ©er l’ensemble de l’évĂ©nement avec les donnĂ©es de la CEC. » Des tĂ©moins indiquent qu'une autoritĂ© du gouvernement US a acquis les informations. L’accĂšs Ă  la quantitĂ© importante et diversifiĂ©e de donnĂ©es qui ont disparues peu de temps aprĂšs ces rencontres AAV amĂ©liorerait la capacitĂ© de notre Ă©quipe Ă  approfondir et Ă  caractĂ©riser cet incident et Ă  faire un rapport dans le domaine public. CaractĂ©ristiques de performance basĂ©es sur des dĂ©clarations de tĂ©moins radar Les caractĂ©ristiques de vitesse, d'accĂ©lĂ©ration et de puissance peuvent ĂȘtre calculĂ©es sur la base de dĂ©clarations de deux membres de la marine qui ont observĂ© les traces radar des Tic-Tac en temps rĂ©el. Le chef principal en charge du radar qui a pris des notes lors de l'observation du radar dans la zone du CIC et a notĂ© que son Ă©quipement a indiquĂ© que l'objet Ă©tait passĂ© de 80 000 pieds Ă  20 000 pieds en 0,78 seconde. Un deuxiĂšme homme, le Petty Officer (Sergent) postĂ© dans la mĂȘme piĂšce en mĂȘme temps que le chef principal a notĂ© le caractĂšre particulier des mouvements irrĂ©guliers des objets depuis leur position fixe Ă  80 000 pieds jusqu'Ă  stationnaire Ă  20 000 pieds sur le radar "aussi vite qu'une pensĂ©e" Les calculs BasĂ©s sur ces observations, soit 60 000 pieds verticaux parcourus en 0,78 seconde et une vitesse initiale et finale nulle et en supposant une accĂ©lĂ©ration constante (vitesse linĂ©aire) se transformant en dĂ©cĂ©lĂ©ration constante Ă  mi-chemin; cela donne la vitesse maximale de 104 895 mph (168 000 km/h) Ă  mi-chemin et une accĂ©lĂ©ration de 12, 25 g . Si l'un des jets de la marine d'une taille similaire ( F / A-18F de 18 tonnes) accĂ©lĂ©rait Ă  ce point, il aurait besoin de 90 gigawatts de puissance. Ces chiffres sont insensĂ©s pour tout avion connu; on s'attendrait Ă  voir une boule de feu en raison de la friction de l'air Ă  ces vitesses et on ne s'attendrait pas Ă  ce qu'un avion connu reste structurellement intact avec de si grandes forces g. Nous examinons ces caractĂ©ristiques d'un second et d’un troisiĂšme ensemble de donnĂ©es Ă  comparer avec les rĂ©sultats ci-dessus. CaractĂ©ristiques de performance basĂ©es sur les dĂ©clarations des pilotes Deux pilotes expĂ©rimentĂ©s de la Marine dans des jets sĂ©parĂ©s ont Ă©tĂ© dirigĂ©s par le USS Princeton vers l'emplacement de l'un des objets mentionnĂ©s au paragraphe prĂ©cĂ©dent. En arrivant au coordonnĂ©es fournies par le Princeton, ils ont simultanĂ©ment vu l'objet en Ă©tant Ă  des altitudes diffĂ©rentes et sous deux angles diffĂ©rents. Pendant l'engagement avec le Tic-Tac, il est passĂ© de stationnaire Ă  «Hors du champ de vision» en moins d'une seconde selon un pilote et «comme une balle tirĂ©e d'un fusil» selon l'autre pilote. Les deux pilotes ont estimĂ© la longueur du «Tic-Tac» Ă  40-60 pieds ( 15 m) le long de son axe principal et environ 15 pieds (4,5 m) le long de son axe secondaire. La limite de l'acuitĂ© visuelle d'un ĂȘtre humain est d’une minute d'arc et peut ĂȘtre utilisĂ©e pour calculer une distance Ă  laquelle un objet n'est plus rĂ©solu. Dans un milieu transparent, un objet de 60 pieds (18 m) de diamĂštre atteindra la limite de perception de l’homme Ă  39,1 miles (63 km ). L'utilisation d'un temps de disparition d'une seconde entraĂźne une vitesse de pointe de 281 520 mph( 453 000 km/h) et une accĂ©lĂ©ration constante maximale Ă©quivalente Ă  12,823 g. En prenant la limite infĂ©rieure et en utilisant un objet de 15 pieds de diamĂštre, la limite de la perception humaine est de 9,8 miles( 16 km ). L'utilisation d'un temps plus long pour la disparition de deux secondes entraĂźne une vitesse de pointe de 35 280 mph (127 000 km/h ) et une accĂ©lĂ©ration constante minimale Ă©quivalente Ă  803 g. La vitesse et l'accĂ©lĂ©ration rĂ©sultantes obtenues Ă  partir du tĂ©moignage des pilotes sont cohĂ©rentes avec celles obtenues par les rapports des opĂ©rateurs de radar embarquĂ©s. CaractĂ©ristiques de performance basĂ©es sur une vidĂ©o IR Une troisiĂšme mĂ©thode pour mesurer les caractĂ©ristiques de performance du «Tic-Tac» consiste Ă  utiliser les informations dans la vidĂ©o IR elle-mĂȘme. Il y a suffisamment d'informations pour dĂ©terminer les forces G gĂ©nĂ©rĂ©es en fonction de la taille et de la distance de l'objet. La partie spĂ©cifique de la vidĂ©o analysĂ©e est celle du moment oĂč l'objet semble se dĂ©placer rapidement vers la gauche Ă  la fin de la vidĂ©o. Une fois lĂ , le systĂšme vidĂ©o du F / A-18 s'est verrouillĂ© sur une cible, celle-ci reste normalement au centre de l'image vidĂ©o. Cela vaut la peine de discuter si le ou les objets se dĂ©plaçaient aux vitesses calculĂ©es, il aurait dĂ» y avoir d'autres caractĂ©ristiques observĂ©es qui n'ont pas Ă©tĂ© signalĂ©es. Il n'y a jamais eu d’indication que le bruit de la barriĂšre acoustique fut brisĂ©. Plus inhabituel encore, le rĂ©sultat du frottement des vitesses obtenues dans l'atmosphĂšre aurait dĂ» crĂ©er une boule de feu intense et une onde de choc destructrice lorsque l'objet se dĂ©plaçait dans le ciel. Aucun des quatre pilotes n’a Ă©tĂ© tĂ©moin que l’accĂ©lĂ©ration soudaine de l’objet ai provoquĂ© un Ă©chauffement qui serait attendu au vitesses indiquĂ©es. Le seul commentaire associĂ© Ă  la chaleur est venu de l'un des pilotes qui a dĂ©clarĂ© que l'air autour de l'objet avait une apparence ondulĂ©e similaire Ă  ce qui est vu sur une route pendant une chaude journĂ©e d'Ă©tĂ©. Ces caractĂ©ristiques inhabituelles nous amĂšnent Ă  nous poser la question de savoir si l’objet vu existait rĂ©ellement en tant que masse physique. Conclusions Avec trois procĂ©dures, nous avons calculĂ© les taux d'accĂ©lĂ©ration sur la base des tĂ©moignages de tĂ©moins militaires possĂ©dant des annĂ©es d'expĂ©rience et de connaissances liĂ©es aux caractĂ©ristiques et capacitĂ©s des aĂ©ronefs militaires. Ces tĂ©moins incluent deux diplomĂ©s de l’United States Naval Academy, l'un avec le grade de Commander (Capitaine de FrĂ©gate) et l'autre de Lieutenant- Commander (Capitaine de corvette). Les accĂ©lĂ©rations dĂ©montrĂ©es par les AAV dĂ©passent les capacitĂ©s de tout avion connu dans le domaine public. Nous ne connaissons pas l'origine des AAV et nous n'avons aucune information sur leur moyens de propulsion. Nous pensons que suffisamment d'informations ont Ă©tĂ© fournies dans ce document pour justifier la divulgation de toutes les informations relatives Ă  cet incident afin qu'une analyse scientifique et une enquĂȘte puissent ĂȘtre menĂ©es. Remerciements Nous tenons Ă  remercier S.A. Little, PhD, le Dr Brandon Reddell, le Dr Erol Faruk, Charles Lamoureux, Brad Sparks et une personne anonyme pour leur aide dans l'examen de ce rapport. En raison de la nature extensive de ce rapport, aucune personne n’a pu examiner tous les aspects de ce rapport. Toute erreur dans le rapport relĂšve de la seule responsabilitĂ© des auteurs. Nous remercions Ă©galement les militaires de la Marine qui nous ont fait confiance en nous livrant leurs histoires et pour nous fournir les informations nĂ©cessaires Ă  l'ouverture de cette enquĂȘte. Un merci spĂ©cial va donc aux vĂ©tĂ©rans Kevin Day, James Slaight, Gary Voorhis et Jason Turner. Nous remercions le Dr Hal Puthoff, Robert B. Klinn, Giuliano Marinkovic et Christophe Spitzer Isbert, qui ont fourni chacun diverses informations utiles Ă  l'Ă©laboration de ce rapport.

  • US Navy « UFO Patents » : des expĂ©riences avec une « arme de modification de l'espace -temps

    Sylvain Matisse, https://investigationsoanisetoceanographiee.com/2021/01/31/ovni-lus-navy-revele-des-experiences/fbclid=IwAR3p4Bk9_VOEPMUXepuX_SBs2YZIJRWiRCcxUImTHqCJ5jXl9tWVWQqbWYA La Division des aĂ©ronefs du Naval Air Warfare Center (NAWCAD) a menĂ© les expĂ©riences, explorant le travail du Dr Salvatore Cezar Pais – un ingĂ©nieur aĂ©rospatial qui travaille pour l’US Navy. La marine amĂ©ricaine a menĂ© une sĂ©rie d’expĂ©riences et a dĂ©pensĂ© des centaines de milliers de dollars pour tester les concepts de base des « brevets OVNI », selon des documents qui mentionnaient Ă©galement comment une « arme de modification spatio-temporelle » pouvait faire passer la bombe Ă  hydrogĂšne comme un « pĂ©tard ». La Division des aĂ©ronefs du Naval Air Warfare Center (NAWCAD) a menĂ© les expĂ©riences, explorant le travail du Dr Salvatore Cezar Pais – un ingĂ©nieur aĂ©rospatial qui travaille pour l’US Navy. Les brevets avaient Ă©tĂ© garantis par le chef de l’entreprise de recherche aĂ©rospatiale de la marine, qui a dĂ©clarĂ© que la marine les dĂ©posait alors que les entitĂ©s chinoises travaillaient sur des progrĂšs technologiques similaires, rapporte War Zone. Les documents publiĂ©s dans le cadre de la loi sur la libertĂ© de l’information contiennent des centaines de pages sur le programme de recherche fondamentale et appliquĂ©e de la science et de l’ingĂ©nierie navales innovantes et les tests, photographies et autres documents connexes qui y sont associĂ©s. Le programme a Ă©tĂ© appelĂ© «le gĂ©nĂ©rateur de champ Ă©lectromagnĂ©tique Ă  haute Ă©nergie (HEEMFG). Les inventions du Dr Pais sont rendues possibles grĂące Ă  « l’effet Pais » – un concept de physique thĂ©orique qui est activĂ© par le « mouvement contrĂŽlĂ© de la matiĂšre chargĂ©e Ă©lectriquement (du solide au plasma) via un spin accĂ©lĂ©rĂ© et / ou une vibration accĂ©lĂ©rĂ©e sous une accĂ©lĂ©ration rapide (mais douce). – transitoires de dĂ©cĂ©lĂ©ration-accĂ©lĂ©ration. ‘ Les documents publiĂ©s dans le cadre de la loi sur la libertĂ© de l’information contiennent des centaines de pages sur le programme de recherche fondamentale et appliquĂ©e de la science et de l’ingĂ©nierie navales innovantes et les tests, photographies et autres documents connexes qui y sont associĂ©s. Le programme Ă©tait appelĂ© « le gĂ©nĂ©rateur de champ Ă©lectromagnĂ©tique Ă  haute Ă©nergie (HEEMFG) En consĂ©quence, selon Pais, des champs d’énergie Ă©lectromagnĂ©tique incroyablement puissants peuvent «façonner le tissu de notre rĂ©alitĂ© au niveau le plus fondamental». Cela peut conduire Ă  des changements rĂ©volutionnaires dans la puissance et la propulsion, les communications quantiques, la production d’énergie et l’armement. Un jeu de diapositives marquĂ© Pour un usage officiel uniquement (FOUO) dans les documents mentionne comment le brevet du dispositif de fusion par compression plasma de Pais pourrait ĂȘtre utilisĂ© pour concevoir l’ultra-puissante «arme de modification de l’espace-temps». « Dans des conditions dĂ©finies de maniĂšre unique, le dispositif de fusion Ă  compression plasma peut conduire au dĂ©veloppement d’une arme de modification de l’espace-temps (SMW – une arme qui peut faire ressembler la bombe Ă  hydrogĂšne Ă  un pĂ©tard, en comparaison) », lisent les documents. Un aperçu de la technologie de « gĂ©nĂ©rateur de champ Ă©lectromagnĂ©tique Ă  haute Ă©nergie » du Dr Salvatore Pais « Des niveaux d’énergie extrĂȘmement Ă©levĂ©s peuvent ĂȘtre atteints avec cette invention, dans des conditions de courant pulsĂ© ultra-Ă©levĂ© (I) / ultra-haute densitĂ© de flux magnĂ©tique (B) (pincement en Z avec torsion de fusion). » Le NAWCAD a expliquĂ© que la technologie a «une importance pour la sĂ©curitĂ© nationale en conduisant Ă  la gĂ©nĂ©ration d’énergie d’allumage par fusion thermonuclĂ©aire avec un potentiel d’application commerciale et militaire, en assurant la domination Ă©nergĂ©tique nationale. Environ 466810 $ ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s pour mener des expĂ©riences pour le projet entre les exercices 2017 et 2019. Les tests ont Ă©tĂ© effectuĂ©s pas plus tard qu’en septembre 2019, avec une Ă©quipe d’au moins 10 techniciens et ingĂ©nieurs affectĂ©s Ă  tester un dĂ©monstrateur expĂ©rimental. Entre 2018 et 2019, quelque 1600 heures de travail ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es sur le projet. Les appareils testĂ©s semblent avoir Ă©tĂ© des versions prĂ©liminaires du modĂšle HEEMFG de Pais. Les appareils testĂ©s semblent avoir Ă©tĂ© des versions prĂ©liminaires du modĂšle HEEMFG de Pais. Ils ont utilisĂ© des condensateurs rotatifs pour «dĂ©montrer la faisabilitĂ© expĂ©rimentale d’obtenir des valeurs de flux d’énergie de champ Ă©lectromagnĂ©tique Ă©levĂ©es en vue de la conception de systĂšmes de propulsion avancĂ©s Ă  haute densitĂ© d’énergie / haute puissance». Les documents soulignent Ă©galement que le HEEMFG pourrait ĂȘtre poursuivi par l’Office of Naval Research (ONR), le Naval Research Laboratory (LNR), l’Air Force Research Laboratory (AFRL), la NASA ou la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA). Cependant, on ignore actuellement si le HEEMFG a Ă©tĂ© placĂ© sous la direction d’autres agences du DoD. Le NAWCAD a expliquĂ© que la technologie a « une importance pour la sĂ©curitĂ© nationale en conduisant Ă  la gĂ©nĂ©ration d’énergie d’allumage de fusion thermonuclĂ©aire avec un potentiel d’application commerciale et militaire, en assurant la domination Ă©nergĂ©tique nationale » Tags: armĂ©avecdesdocumentsexpĂ©rienceslespacetempslUS

  • Harry Reid (SĂ©nateur) : Les OVNIs sont rĂ©els et nous devons les Ă©tudier

    Traduction CertifiĂ© MUFON France JAZZ SHAW PubliĂ© Ă  19h01 le 9 mai 2020 Comme les lecteurs rĂ©guliers le savent dĂ©jĂ , le Pentagone a subi beaucoup de pression ces derniers temps pour divulguer plus d'informations sur les rĂ©sultats des enquĂȘtes en cours sur les phĂ©nomĂšnes aĂ©riens non identifiĂ©s (le nom fantaisiste des OVNIS) qui s'introduisent dans notre espace aĂ©rien militaire. Pour la plupart, ils ont Ă©tĂ© trĂšs rĂ©ticents Ă  discuter publiquement du sujet au-delĂ  de la confirmation de choses qui avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© divulguĂ©es aux yeux du public. Mais mĂȘme dans les coulisses, notre gouvernement prend-il cette question suffisamment au sĂ©rieux? Font-ils quelque chose Ă  ce sujet? Ce n’est clairement pas l’opinion de l’ancien sĂ©nateur Harry Reid du Nevada. Il a rĂ©cemment accordĂ© une interview Ă  Motherboard pour l'un de leurs podcasts et a exprimĂ© son mĂ©contentement quant Ă  la quantitĂ© de travail en cours sur ce sujet. Il s'est Ă©galement considĂ©rablement ouvert sur ses propres points de vue sur les sujets des ovnis et sur l'existence possible d'ĂȘtres extraterrestres. L'ancien chef de la majoritĂ© au SĂ©nat, Harry Reid, a fait plus que tout autre lĂ©gislateur pour soutenir la recherche d'ovnis, ce qui, selon lui, n'avance pas grand-chose. "Ce qui est triste, c'est que personne d'autre n'a rien fait, alors dire que j'ai fait plus que quiconque n'est pas un problĂšme", a dĂ©clarĂ© Reid Ă  Motherboard sur le podcast CYBER. "Personne ne fait rien et c'est dommage." Reid Ă©tait l'architecte de deux programmes du Pentagone conçus pour rechercher et Ă©tudier les ovnis, les phĂ©nomĂšnes aĂ©riens non identifiĂ©s et les technologies de propulsion avancĂ©es. Ces deux programmes, appelĂ©s Advanced Aerospace Threat and Identification Program et Advanced Aerospace Weapons Systems Applications Program, ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d'un financement de 22 millions de dollars entre 2007 et 2012 grĂące Ă  un «budget noir» du CongrĂšs et Ă©taient gĂ©rĂ©s par une sociĂ©tĂ© appelĂ©e Bigelow Aerospace Advanced Space Studies , qui a travaillĂ© avec le Pentagone. En ce qui concerne les «petits hommes verts», Reid Ă©tait plutĂŽt franc Ă  ce sujet. Il a dit que nous devions ĂȘtre "un peu myopes si nous pensons que nous sommes la seule espĂšce dans l'univers entier." (Au fait, sĂ©nateur. Ils ne sont pas verts. Ils sont gris.) Les OVNIS ou UAP sont Ă©galement une question rĂ©glĂ©e pour Reid, qui travaille sur ce sujet sous les couvertures depuis des dĂ©cennies. Il a dĂ©clarĂ© Ă  Motherboard que le nombre de personnes crĂ©dibles qui ont rapportĂ© de telles rencontres ne se chiffre ni par dizaines ni par centaines. C’est par milliers. Il est Ă©galement devenu l’un des rares fonctionnaires Ă©lus que j’ai entendu admettre qu’un de nos sites de missiles nuclĂ©aires dans les Dakota Ă©tait effectivement inopĂ©rant lorsque «quelque chose» planait au-dessus. Reid a en outre fait un clin d'Ɠil Ă  l'exactitude des rapports indiquant que les systĂšmes de communication entre nos groupes de transporteurs dans le Pacifique ont Ă©galement Ă©tĂ© temporairement perdus lorsque les Tic Tac se trouvaient Ă  proximitĂ©. Quant Ă  ce que nous devons faire, Reid a insistĂ© sur le fait que nos Ă©lus doivent insister sur cette question et que le public devrait avoir le droit de connaĂźtre toute information qui peut ĂȘtre divulguĂ©e en toute sĂ©curitĂ©. «Je pense que nous devons bien comprendre cela et n'avoir aucune limite sur ce que nous recherchons», a-t-il ajoutĂ©. «Et je rĂ©pĂšte maintenant pour la deuxiĂšme ou la troisiĂšme fois que les gens ne devraient pas avoir peur. Je pense que trop de mes amis lĂ©gislateurs ont peur d’entrer dans ce domaine parce que quelqu'un pensera qu’ils sont une sorte de cinglĂ©. Mais j'y suis allĂ© et je ne pense pas que cela m'a blessĂ© politiquement. " Au risque de paraĂźtre insensible ici, je vais juste souligner que Harry Reid se porte bien depuis des annĂ©es et qu'il est aux prises avec de graves problĂšmes de santĂ©. Bien que je ne souhaite au sĂ©nateur Reid qu’une bonne santĂ© et une longue vie, la rĂ©alitĂ© est qu’il ne sera pas toujours parmi nous. Je me suis souvent demandĂ© s’il n’était peut-ĂȘtre pas l’un des candidats idĂ©aux pour faire partie de ceux qui livrent une soi-disant «confession de lit de mort» qui fait sauter le couvercle de cette histoire. Reid en sait beaucoup plus qu'il n'en a rĂ©vĂ©lĂ© dans les interviews et l'a rĂ©pĂ©tĂ© Ă  plusieurs reprises. Mais il ne veut pas enfreindre ses serments et divulguer des informations non approuvĂ©es. Cela changera-t-il Ă  un moment donnĂ©? J'ai le sentiment que si Harry dĂ©cidait de vraiment de taper dans la fourmiliĂšre, il pourrait dĂ©placer l'attention du monde entier et reconstruire la façon dont l'humanitĂ© voit sa place dans l'univers.

  • Une photo du gouvernement montre un OVNI "immobile, en forme de cube "

    Traduction MUFON France La communautĂ© amĂ©ricaine du renseignement est au courant de l'objet mystĂ©rieux depuis deux ans. Qu'est ce que ça pourrait ĂȘtre? Une image non classifiĂ©e qui aurait Ă©tĂ© diffusĂ©e parmi les agences de renseignement amĂ©ricaines montre ce qui semble ĂȘtre un phĂ©nomĂšne aĂ©rien non identifiĂ© (UAP), le terme du Pentagone dĂ©signant des objets volants non identifiĂ©s. L'objet sur la photo a Ă©tĂ© dĂ©crit par des responsables amĂ©ricains comme de l'argent et «en forme de cube», selon un rapport de The Debrief, qui a d'abord partagĂ© l'image. La photo divulguĂ©e remonte Ă  2018, lorsqu'elle s'est matĂ©rialisĂ©e dans un rapport de renseignement du Groupe de travail sur les phĂ©nomĂšnes aĂ©riens non identifiĂ©s (UAPTF), l'unitĂ© officielle du ministĂšre de la DĂ©fense (DoD) qui enquĂȘte sur les observations d'UAP. En aoĂ»t, le Pentagone a approuvĂ© la crĂ©ation du groupe de travail comme le premier programme gouvernemental sur les OVNIS depuis une unitĂ© des annĂ©es 2000 a perdu son financement en 2012. Cependant, plusieurs sources ont confirmĂ© Ă  Popular Mechanics plus tĂŽt cette annĂ©e que l'unitĂ© restait actif dans le secret aprĂšs son obturation. Selon The Debrief, l'UATPF a informĂ© le gouvernement et les responsables militaires sur les questions de l'UAP au cours des deux derniĂšres annĂ©es; la nouvelle image apparaissait dans un rapport publiĂ© par le groupe de travail pendant cette pĂ©riode. Tim McMillan du Debrief, un collaborateur de Popular Mechanics, a appris l’existence de la photo d’un «responsable de la dĂ©fense qui a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ© comme Ă©tant en mesure d’avoir accĂšs aux rapports de renseignement de l’UAPTF», Ă©crit-il. Trois autres responsables gouvernementaux ont confirmĂ© Ă  McMillan que la photo, qui a Ă©tĂ© partagĂ©e sur un rĂ©seau sĂ©curisĂ© utilisĂ© par la communautĂ© amĂ©ricaine du renseignement, provient d'un rapport du groupe de travail de 2018. Un pilote militaire aurait rencontrĂ© l'objet en survolant l'ocĂ©an Atlantique sur la cĂŽte est des États-Unis en 2018 et l'a capturĂ© avec son tĂ©lĂ©phone portable personnel. Il est probable qu'un opĂ©rateur de systĂšme d'armes Ă  l'arriĂšre d'un F / A-18F Super Hornet ait pris la photo de l'objet, que McMillan appelle «inversé» et «en forme de cloche», et le dĂ©crit ayant «des arĂȘtes ou d'autres saillies le long de ses bords latĂ©raux. , s'Ă©tendant vers sa base. " Il est possible que l’objet soit une dropsonde GPS, un capteur sur un parachute qui fournit des informations sur le profil vertical d’une tempĂȘte. Mais comme le souligne McMillan (et le confirme avec un chercheur en atmosphĂšre), la dropsonde rĂ©elle n'apparaĂźt pas sur la photo - juste le parachute potentiel Ă  cĂŽne carrĂ©. Et il faudrait Ă©videmment qu'il y ait un avion au-dessus de l'objet pour le larguer, et aucun engin de ce type n'est visible sur l'image. L'objet est-il un ballon de recherche? Probablement pas, disent deux responsables de la dĂ©fense Ă  McMillan. «Les pilotes qui ont rencontrĂ© l'objet ont dĂ©crit que, contrairement Ă  un ballon dans des conditions similaires, l'objet Ă©tait complĂštement immobile et apparemment non affectĂ© par les courants d'air ambiant», Ă©crit-il.

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