top of page
  • Nouvelles Ufologiques par le MUFON France

Le Dossier : Quand Jacques Vallée s'en mêle, par Carole Lauzé


Carole Lauzé est une productrice animatrice de l'émission Zone Parallèle et La Zone Insolite au Québec, elle est aussi ufologue, artiste et écrivain. Elle propose aujourd'hui sur la page de La Zone Parallèle une exclusivité dont nous faisons ici le partage.

Nous vous incitons a aller directement sur le lien pour plus d'amples informations et pour discuter avec Carole, nous vous incitons aussi a écouter les podcasts des émissions, entièrement consacrés aux phénomènes paranormaux sur 96.9 Levis.



Vidéo de la vidéo de Lausanne : https://youtu.be/A0ORlhprA6g


L'article de Carole Lauzé:


Lors de l’événement Québec disclosure 2016, 50 ans d’ufologie organisé par Richard Glenn à l’Hotel Sandman à Longueil, Québec, j’y étais comme participante à la conférence de presse pour y exposer certains de mes travaux. Lors d’une pause dans le corridor devant la salle, un homme s’est approché de moi, me demandant de lui accorder quelques instants. Cet homme est Gilles Lapointe, un adepte de tous ces phénomènes inexpliqués dont les OVNI. Il me fait part d’un cas qui a été filmé en Suisse me demandant d’étudier le cas en question puisque je suis enquêtrice dans le domaine de l’ufologie. Tout un cas d’ailleurs! Il me donne donc ses coordonnées afin que je puisse entrer en communication avec cette dame, ce que je fis la semaine suivante.


Après plusieurs échanges avec elle par vidéo et courriel, nous avons convenu de faire une entrevue vidéo dont je récupérais le son pour en faire un montage que j’ai rendu public en début d’année 2017.

La dame avait frapper à plusieurs portes et s’était fait rire d’elle malgré les preuves vidéos qu’elle avait en main. Aucun ufologue ne voulait étudier son cas, je me suis dont mis à la recherche d’un enquêteur de sa région parce qu’à partir du Québec, Canada, il m’était difficile de compléter cette enquête d’envergure.

M. Gilles Thomas d’ODHtv en France me propose le nom d’un enquêteur de MUFON Suisse, je l’ai donc contacté par courriel et après quelques échanges, je lui ai envoyé la vidéo que j’avais faite pour qu’il comprenne la situation et je lui ai demandé s’il pouvait prendre la relève, ce qu’il accepta.

L’enquêteur Bruno Mancusi alla donc rencontrer le témoin dans sa demeure pour la suite d’une enquête sur le terrain. Le seul ufologue qui croyait bon d’aller plus loin dans mes recherches déjà entamées.

Pour ceux qui ne connaissent pas mon dossier, je vous mets en lien la vidéo en question ici: https://www.zoneparallele.com/lumieres-et-boules-etranges-lonay-en-suisse/

Mais voilà qu’un article d’un journal voit le jour en Suisse en ce début d’année qui raconte une partie du récit de la dame, je me devais de vous le partager puisque je gardais en secret ce gros dossier sans trop en dévoiler certains éléments.

Comme le titre le mentionne, le grand chercheur et ufologue Jacques Vallée fut mis au parfum de ce dossier et en a pris la relève à son tour pour mon plus grand plaisir. Grâce à M. Mancusi qui l’avait rencontrer à Paris lors d’un événement ufologique, ils ont par la suite rencontré le témoin à sa demeure pour qu’il constate de ses yeux certains éléments de preuves. Je vous mets ici le lien de l’article du journal écrit par M. Christoph Kummer que vous pourrez traduire: https://thedebrief.org/silicon-valley-technologists-interested-in-swiss-ufo-case/?fbclid=IwAR25MEtE0IIALTdrV4SjGyHnoINigVvuRgQaSXI0q1myqHLqwg9EGWTo2GA

( voir traduction plus bas dans la page ).

En résumé, cette enquête fut la plus importante que j’ai eu à faire, d’autant plus difficile et complexe puisque nous sommes éloignés. Alors je tiens à remercier Gilles Lapointe de sa confiance en mon égard au départ et merci à Bruno Mancusi d’avoir pris la relève sur le terrain et grâce à lui, le grand Jacques Vallée a pu aussi investiguer ce dossier.


Pour la suite, nous attendons impatiemment le résultat du laboratoire de Silicon Valley. Un grand Merci à Jacques Vallée, nous sommes honorés de savoir que vous acceptiez d’étudier certaines preuves de ce dossier très complexe. Et un grand merci au témoin de sa confiance pour m’avoir accordé son témoignage.
*Observation - Traduction de l'article - :

Océane ne connaissait les OVNI que par les films et ne croyait certainement pas en eux. Mais cela a changé le 18 novembre 2015, lorsqu'elle a filmé d'étranges lumières au-dessus de Lausanne, en Suisse, depuis son balcon.


Lorsqu'elle est entrée dans sa cuisine ce matin-là, avant l'aube, pour se préparer une tasse de café, elle a réalisé qu'elle ne pouvait pas voir la maison du voisin par la porte du balcon. "J'étais perplexe", dit-elle. "Alors je suis sortie pour voir." Au-delà de son balcon, il y avait un "nuage rose".


"Je pouvais voir l'église, mais pas la maison juste en face de moi. Le nuage s'est élevé et s'est déplacé vers le clocher de l'église. Puis j'ai vu ces boules de lumière blanche. Elles tournaient comme un carrousel dans le nuage", raconte-t-elle dans son appartement en banlieue de Lausanne, une ville historique au bord du lac Léman. Océane est un pseudonyme ; la femme, qui a entre 50 et 60 ans et dont l'identité est connue de ce reporter, souhaite rester anonyme de peur d'être ridiculisée dans sa communauté en tant que "lunatique OVNI".


Néanmoins, elle peut étayer ses déclarations : Elle a pris plusieurs photos, ainsi qu'une vidéo, montrant la brume rosée et les lumières. Les boules volantes tournent dans le ciel, s'élèvent dans les airs et se contractent à nouveau. Le spectacle étrange dure plusieurs minutes.


"Puis il y a eu les petites lumières", ajoute Océane. Dans la vidéo, vous pouvez voir des points lumineux tourbillonnant autour du cadre. "Ils faisaient un son doux quand ils frappaient les volets, comme le battement des ailes d'un oiseau. Ce faisant, ils laissaient derrière eux un liquide blanchâtre qui ressemblait un peu à du lait".


Océane reste perplexe. Et cette observation ne l'a pas seulement perturbée psychologiquement - elle rapporte aussi des plaintes physiques, comme des saignements de nez et des yeux injectés de sang. Elle se rend chez le médecin et se fait prescrire des gouttes pour les yeux. "J'ai eu peur parce que je pensais : Si cela laisse des traces, vais-je attraper une maladie ?"


Elle navigue sur Internet pour trouver des réponses. Son périple l'amène à Bruno Mancusi, un chercheur d'OVNI de longue date de leur région, le canton de Vaud. "C'est certainement l'observation d'OVNI la plus intéressante de ces dernières décennies en Suisse", déclare Mancusi. Le chercheur interroge Océane, et ensemble, ils décident de faire appel à la communauté scientifique.


Mais la science a généralement du mal avec les OVNI. La plupart des scientifiques soutiennent qu'il n'y a rien de plus que de la psychologie derrière eux, que les observations sont des hallucinations, le résultat d'une confusion, ou simplement des contes de fées. Ce rejet du phénomène est le plus fort chez les scientifiques, ce qui n'est pas surprenant puisque les traces physiques vérifiables qui prouveraient l'existence d'objets volants provenant de mondes étranges n'existent pas encore.


Pour la discipline scientifique, les OVNI ne sont tout simplement pas assez tangibles. "Quiconque y regarde de plus près se rend vite compte que le phénomène est très complexe", déclare Bruno Mancusi. "Il n'y a probablement pas une seule explication à toutes les observations". D'ailleurs, le chercheur sur les OVNI ne croit pas que les étranges objets volants aient une origine extraterrestre. "Il y a trop d'observations pour cela. Cela voudrait dire que notre planète est une attraction touristique galactique !"


Océane se procure des petits récipients et des cotons-tiges et prélève des échantillons des résidus que les petites boules de lumière ont laissés sur les volets et sur une vitrine dans le salon. Mancusi, qui travaille professionnellement comme technicien de laboratoire, envoie des courriels à l'Université de Lausanne, à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et à l'Office de l'environnement du canton de Vaud.


Mais les parties qu'il a consultées ont refusé d'examiner les traces de plus près. "Ils ont dit que c'était le travail de laboratoires privés. Je comprends leur réaction, mais je n'aime pas ça. Après tout, c'est quelque chose de potentiellement nouveau qui pourrait être passionnant pour la science", dit-il.


Visite d'un pionnier des OVNI

La recherche de scientifiques intéressés s'étend alors hors de Suisse. Mancusi apprend l'existence d'une étude aux États-Unis pour laquelle un certain Jacques Vallée cherche des échantillons. M. Vallée est un astronome d'origine française et un pionnier de la recherche sur les OVNI qui vit aux États-Unis depuis de nombreuses années. "Je l'ai contacté parce que j'avais appris qu'il cherchait des traces d'OVNI pour des études en laboratoire", dit Mancusi. "Il a montré de l'intérêt. Alors en mars 2018, je suis allé à Paris pour lui donner les conteneurs avec les résidus".


Vallée a ramené les échantillons en Californie. "Quelque temps après, il m'a dit qu'il aimerait rencontrer Océane pour en savoir plus sur les circonstances", rapporte Mancusi. "Il est donc venu à Lausanne en septembre 2018."


"Jacques est venu un samedi et est rentré à Paris le dimanche suivant", raconte Océane en montrant des photos de la rencontre. "Il était assis ici sur le canapé, regardant la vidéo et les photos. Je lui ai tout raconté en détail, il a pris beaucoup de notes. C'était agréable de voir quelqu'un de si familier avec ce phénomène le prendre au sérieux".

Vallée enquête sur les OVNI depuis les années 1950 et a écrit plusieurs livres bien connus sur le sujet. Aujourd'hui âgé de 82 ans, son attitude l'a longtemps distingué de nombre de ses collègues spécialistes des OVNI : Il prêche l'ouverture aux données acquises et le scepticisme dans l'interprétation du phénomène.


Le Debriefing a demandé au Dr. Vallée de commenter la publication de cet article. Il a déclaré à propos de cette affaire : "À mon avis, il ne fait aucun doute que les rapports sont sincères, et à ce stade, je n'ai pas d'explication naturelle à ce qui s'est passé". Cependant, il a noté que "le cas à Lausanne nécessite une autre visite sur place : la simple analyse des résidus ne nous dira peut-être pas si le phénomène était d'origine humaine ou non".


Le monde des isotopes


Selon M. Vallée, les objets volants laissent de temps en temps des traces physiques. Il fait la distinction entre les parties structurelles, qui proviennent de prétendus sites d'écrasement ; les éjections et résidus de matériaux, comme dans le cas d'Océane ; et les particules et "implants", que les témoins trouvent sur ou dans leur corps après les avoir vus.


L'ufologue veut de la clarté. En tant qu'investisseur technologique ayant financé un certain nombre de start-up, il a accès aux meilleurs laboratoires de la Silicon Valley. Dans ses études, il étudie les isotopes, des variantes d'un élément chimique dont les noyaux contiennent le même nombre de protons mais un nombre différent de neutrons. Certains isotopes sont présents naturellement sur Terre, tandis que d'autres n'existent que dans l'espace ou peuvent être produits exclusivement en laboratoire. En étudiant les débris d'OVNI à l'aide de spectromètres de masse, Vallée espère identifier des isotopes ou même des éléments nouveaux sur Terre.


Le laboratoire Nolan de l'université de Stanford - du nom de Garry Nolan, un leader mondial en génétique, immunologie et bioinformatique - est impliqué dans les recherches de Vallée. Bien que les travaux de Nolan portent principalement sur des domaines de recherche établis, il est également impliqué dans la science de pointe depuis des décennies. Il s'intéresse particulièrement aux découvertes médicales liées aux observations d'OVNI.


Nolan et Vallée, lorsqu'on les interroge, sont tous deux méfiants quant à l'actualité des travaux. Nolan a refusé par e-mail d'être interviewé, disant que la pandémie de Covid-19 avait "changé ses priorités". De plus, il a dit que son expérience lui avait appris que "pour les questions relatives aux OVNI, il ne faut pas rendre public avant que le travail ne soit terminé et que des faits clairs soient disponibles".


M. Vallée confirme, également par courriel, que les échantillons de Lausanne font partie de l'étude, mais qu'il existe actuellement des obstacles technologiques qui empêchent d'obtenir des résultats cohérents et significatifs.


Contacté par The Debrief à ce sujet, Vallée a expliqué : "Ma raison de ne pas me lancer dans les débats actuels sur les matériaux récupérés lors d'événements OVNI est simplement que la publicité prématurée sur des cas spécifiques empêche une attention sérieuse de la part des scientifiques et une éventuelle publication dans des revues spécialisées".

e débriefing a été suivi de questions concernant les échantillons eux-mêmes. Vallée a expliqué que les matériaux collectés étaient des "solides durs" et "semblables à de la pierre". Lui et son équipe ont récemment déposé une série de dossiers et de documents d'appui à une publication scientifique.


"Nous ne savons pas combien de scientifiques seront invités à donner leur avis et leurs commentaires. L'éditeur peut alors décider de ne pas aller de l'avant, ou de demander une série de mises à jour", a déclaré M. Vallée à The Debrief, sans toutefois préciser le nom de la publication. "Cela pourrait donc prendre de 3 à 6 mois, ce qui est à peu près la norme dans le monde scientifique".



Juste un mirage?


La preuve scientifique est encore à faire, comme c'est souvent le cas pour le phénomène OVNI et les sujets connexes. Il faut cependant contester la vidéo qu'Océane a enregistrée ce matin de novembre. Même s'il ne s'agit pas d'une preuve scientifique, l'enregistrement de quatre minutes est au moins une indication qu'il y avait quelque chose là. Mais quoi ?


Nous avons posé cette question à plusieurs météorologues et scientifiques de l'atmosphère, dont ceux de l'EPFL. Tous étaient prêts à regarder la vidéo. Les suggestions étaient variées et allaient de la foudre en boule à de simples reflets de lumières en passant par une illusion d'optique.


Le physicien et spécialiste de l'atmosphère Markus Furger était particulièrement curieux. "La vidéo est très intéressante", a écrit Furger dans un e-mail après avoir regardé l'enregistrement plusieurs fois. "Je pense que l'observateur a capturé quelque chose d'extraordinaire." Mais qu'est-ce que c'est ? "Se pourrait-il qu'une inversion de température ait fait dévier les rayons lumineux ?"


Dans la littérature, cet événement météorologique très rare est appelé "mirage supérieur", explique-t-il. En se référant à l'autoroute voisine, il écrit que la façon dont "les points bougent suggère des lumières de voitures en mouvement." Un reflet dans le ciel, donc, causé par un temps inhabituel et les phares des voitures ?


Le problème de cette explication est que, selon MétéoSuisse, le service météorologique national, il n'y a pas eu d'inversion dans la région ce matin-là. Il n'y a pas non plus de données permettant de soutenir une inversion très locale près de Lausanne.


Plusieurs des chercheurs interrogés ont clairement indiqué que leurs citations ne doivent pas être interprétées comme des déclarations officielles de leurs universités. L'explication : "Nous ne faisons pas de recherche dans ce domaine."


Au fait, aucun autre témoin de l'observation d'Océane tôt le matin n'a pu être trouvé. Un membre de la communauté très bien informé a exprimé sa surprise en entendant parler de l'observation et ne savait rien à ce sujet, pas plus qu'il ne pouvait l'expliquer. L'affaire n'a pas fait l'objet de reportages dans la presse locale, ni dans les médias sociaux. Pour le chercheur Mancusi, ce n'est pas inhabituel : "Il n'est pas rare que les observations d'OVNI n'aient qu'un ou deux témoins".


Qu'a observé Océane le 18 novembre 2015 ? Aujourd'hui encore, elle est convaincue que c'était quelque chose qui sortait de l'ordinaire. "Je ne pense pas que c'était un phénomène météorologique. Après tout, cela ne laisse aucune trace", dit-elle. "Je veux savoir ce que j'ai vu et vécu. Je porte ce grand point d'interrogation depuis 2015".


Elle espère que l'enquête en Californie apportera des réponses. Et que les personnes qui ont observé des OVNI ne seront plus regardées avec méfiance. "Je pense que la seule façon d'y parvenir est de se baser sur des preuves scientifiques. C'est la seule façon pour les témoins d'avoir quelque chose entre les mains et d'oser rapporter ce qu'ils ont vécu et de se lever avec leurs noms."


Une version de cet article a été publiée à l'origine dans l'Aargauer Zeitung suisse avant d'être soumise en anglais à The Debrief. Il a été édité pour des raisons de clarté et de style, et des commentaires supplémentaires du Dr Jacques Vallée ont été ajoutés.


Christoph Kummer·

January 6, 2021·



bottom of page