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Les réseaux de neurones et le kaleidoscope OVNI 2/2

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    Nouvelles Ufologiques par le MUFON France
  • il y a 1 jour
  • 10 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 11 heures

Laurent Galtier

Chercheur, Directeur des enquêtes du MUFON France

V1.0 du 8 mai 2025



RÉSUMÉ :

Grâce aux progrès récents des intelligences artificielles basées sur les réseaux de neurones, et en utilisant l’outil MidJourney, nous avons exploré une hypothèse originale ( voir partie 1 de l'article ) : le phénomène OVNI pourrait résulter d’un signal hors-contexte, interprété par le cerveau du témoin selon ses propres références et sa mémoire.

Cette modélisation, inspirée du fonctionnement des IA génératives, permet de générer des images proches — de façon parfois saisissante — des descriptions issues du phénomène OVNI observé. Elle ouvre aussi la voie à des scénarios théoriques novateurs, susceptibles d’expliquer à la fois sa diversité et plusieurs de ses caractéristiques récurrentes.


➡️ Dans cette seconde partie, découvrez comment l’intelligence artificielle peut enrichir notre compréhension des observations d’OVNI en proposant une lecture inédite de leur variabilité visuelle et de leur impact psychique sur les témoins.



3.2 Expérimentation

Nous allons appliquer le modèle présenté dans le paragraphe précédent à deux situations :

— un témoin d’OVNI réalisant une observation entre le début et la moitié du XXème siècle ;— un autre témoin réalisant une observation d’OVNI contemporaine, entre la fin du XXème siècle et le début du XXIème.


3.2.1 Observation 1900-1950

Considérons un témoin vivant en Europe ou en Amérique du Nord entre le début et la moitié du XXème siècle ; ses références culturelles en ce qui concerne un engin volant non identifié (ce qu’est un triangle noir) sont les dirigeables, un avion tel que ceux qui ont été conçus pendant la Première Guerre Mondiale, ou une fusée de type V2 (post-Seconde Guerre mondiale). On présente dans la Figure 5 la sortie de MidJourney, une intelligence artificielle générative, lorsque nous cherchons à hybrider l’image d’un avion et d’un dirigeable de ces époques avec celle d’un triangle noir.


Utilisation de la command blend avec MidJourney V6
Utilisation de la command blend avec MidJourney V6

Figure 5 – Hybride d’un dirigeable, d’un avion ou d’une fusée de la période

1900-1950 avec un triangle noir


Nous obtenons de bien étranges dirigeables, des objets volants non identifiés en forme de cigares, sombres, pourvus de lumières, de projecteurs, de curieuses formes et excroissances. De même, nous obtenons d’étonnants avions dédoublés, illogiques, parfois sans empennages, avec d’étonnantes lumières et projecteurs ; le lecteur constatera à quel point cet hybride avion–triangle noir est tout à fait "tôle et boulons". Quant à la fusée V2, elle conduit à une forme étrange en croix, ou à une fusée d’un dessin plutôt sophistiqué [Note 4].


3.2.2 Observation contemporaine

Considérons maintenant un témoin vivant plutôt en fin du XXème siècle ou au début du XXIème. Ses références culturelles aéronautiques concernant un objet volant non identifié (OVNI) sont par exemple un avion de ligne de type Airbus au profilé classique, un hélicoptère, ou, en ce qui concerne un avion extrêmement performant et au design futuriste, le SR-71 Blackbird de Lockheed. Le résultat de leur hybridation par MidJourney, outil d’intelligence artificielle appliquée à l’ufologie, est donné dans la Figure 6.




Utilisation de la command blend avec MidJourney V6
Utilisation de la command blend avec MidJourney V6

Figure 6 – Hybride de véhicules aériens fin du XXème - début XXIème avec un

triangle noir


Encore une fois, le mélange de tout cela est hétéroclite et absurde. Les images montrent des hybrides de véhicules qui sont sans doute bien incapables de voler. On note que le mélange entre le SR-71 et le triangle construit des avions qui ne sont pas sans rappeler les avions les plus modernes — par exemple le F-35 ou, un peu plus ancien, le F-117. Ces résultats visuels s’inscrivent dans la logique du kaléidoscope OVNI tel qu’il est perçu à travers les récits de témoins d’OVNI modernes.



3.2.3 Proposition de conclusion

Nous constatons que, par le biais de MidJourney, nous avons réussi à reproduire l’extrême diversité du kaléidoscope OVNI, à partir de seulement deux images en entrée du modèle. Les images utilisées se différencient pour l’essentiel par la différence de leur forme (dirigeables, avions, hélicoptère, fusée), considérés comme connues, et celle du triangle noir, considéré comme l’objet hors-contexte, c’est-à-dire étrange.


Nous pouvons ainsi proposer cette conclusion : la dimension protéiforme du phénomène OVNI, et le kaléidoscope généré, peuvent avoir pour origine la confrontation entre un signal hors-contexte, introduit et traité par le cerveau du témoin (modélisé ici comme un réseau de neurones), lequel déformera ce signal pour le mélanger à son contexte culturel qui ne l’inclut pas.


Cette conclusion sera discutée ci-dessous.


Note : dans les Figures 5 et 6, c’est la V6 de MidJourney qui a été utilisée, contrairement à la Figure 2 où c’est la V4 qui avait été employée. En effet, la V6 a appris à ne pas générer d’image d’hybride avion/oiseau, ce qui contraignait auparavant à employer une version précédente — où une telle correction n’avait vraisemblablement pas encore été mise en place. En revanche, la V6 n’a toujours pas appris à ne pas produire d’hybride entre, d’une part, un dirigeable, un avion, un hélicoptère ou une fusée, et, d’autre part, un triangle noir — une forme typique d’OVNI triangulaire souvent rapportée dans les témoignages ufologiques. Un tel correctif n’est sans doute pas, en effet, une priorité pour les ingénieurs qui développent MidJourney, dont l’usage s’étend désormais aux modélisations visuelles de phénomènes inexpliqués. Dans le contexte de cet article, ce constat est pour le moins amusant, puisqu’il tend à soutenir le présent argumentaire sur la nature protéiforme du phénomène OVNI, et sur la manière dont les intelligences artificielles peuvent involontairement participer à une forme de validation expérimentale en ufologie.


4 Discussion

4.1 Provenance du signal

Par construction de la présente démonstration, le signal est forcément externe au témoin, car il ne fait pas partie de son contexte culturel. Se pose ainsi la question de l’origine de ce signal exogène, élément central de notre modélisation du phénomène OVNI. Pour raisonner sur ce sujet, nous pouvons construire plusieurs scénarios explicatifs.


4.1.1 Processus d’imprégnation par une intelligence exogène




Le premier scénario hypothétique que nous pouvons construire serait celui d’une intervention d’une intelligence exogène (NHI, pour Non-Human Intelligence). Ce scénario pourrait être décrit, schématiquement, de la façon suivante :

  1. une civilisation avancée exogène cherche à entrer en contact avec l’humanité sur Terre. Les motivations qui sous-tendent cette initiative peuvent être diverses, plus ou moins imaginables, plus ou moins inquiétantes ;

  2. cette NHI entreprend au préalable un processus d’imprégnation, c’est-à-dire qu’elle veut habituer l’humanité, avant son contact, à ce futur événement, en diffusant parmi nous un certain nombre d’idées, de concepts, d’images qui serviront à ce contact. Encore une fois, les raisons qui motiveraient une telle démarche sont difficiles à anticiper mais les possibilités sont nombreuses : faciliter le contact en construisant un socle commun de connaissances, limiter les risques de désastre civilisationnel ("culte du cargo"), ou encore, pour les scénarios les plus paranoïaques, préparer nos mentalités à une éventuelle invasion...

  3. pour réaliser cette imprégnation, la NHI utilise une transmission à longue portée de mots, ou d’images partielles, lesquelles permettent de construire ce socle commun. Le procédé pourrait-être la transmission de mots, d’image, la suggestion/hypnose, ou, de manière plus spéculative, se baser sur des moyens télépathiques...


Le processus serait alors le suivant : introduction d’une idée exogène -> transformation de cette idée par un réseau de neurones -> production d’un kaléidoscope d’objets hybrides. Dans le cadre d’un processus d’imprégnation postulé, on peut noter que ce processus peut correspondre à un apprentissage progressif. Ainsi, plus l’idée est répétée dans la conscience d’un grand nombre de témoins, plus le nombre de réseaux de neurones mis à contribution sera élevé, formant un réseau de réseaux en croissance rapide. Or, un réseau plus grand, nous l’avons vu en ce qui concerne MidJourney, cela permet de produire de meilleures images - et d’éviter des pièges (cf Figure 1). Ainsi, en stimulant régulièrement des êtres humains, la NHI serait susceptible de rendre plus perceptible, plus précis, et de moins en moins étonnant, voire choquant, son message.


4.1.2 Interaction avec la Noosphère

Le mécanisme d’hybridation d’un contexte connu avec un signal hors-contexte peut tout à fait s’appliquer également à des interactions entre le cerveau du témoin et une hypothétique noosphère.


Pour explorer ce scénario, considérons par exemple le modèle construit par Michael Vaillant [Réf 3] dans son article publié en 2025. Dans ce modèle, il est discuté l’hypothèse selon laquelle les apparitions d’OVNI, ou de créatures mythiques type cryptides, pourraient provenir d’interactions entre l’esprit du témoin et la Noosphère — définie comme une dimension informationnelle du multivers, spécialisée dans le stockage et la transmission d’informations mentales collectives.


Cela pourrait conduire à la visualisation d’égrégores, définis comme des agrégats d’idées culturelles, associées à un environnement ou à une mémoire collective, répétées au fil du temps et persistant sous forme semi-autonome dans la Noosphère.


Dans le cadre du modèle présenté ici, le signal hors-contexte proviendrait d’une réception par le témoin d’informations issues de la Noosphère, associées au lieu ou au mythe local. La représentation mentale générée serait donc un mélange entre la mémoire individuelle du témoin (contexte connu), et une idée ou image issue de la Noosphère (signal hors-contexte), potentiellement construite il y a des siècles ou des millénaires.


Cette confrontation entre mémoire personnelle et mémoire collective pourrait alors générer une manifestation typique du kaléidoscope OVNI, comme en témoignent de nombreux récits ancrés dans une dimension mythologique ou symbolique forte.


4.1.3 Intelligence exogène et technologies mémétiques


Dans le scénario présenté dans le paragraphe précédent, le signal n’est pas exogène, mais endogène : il provient en effet provenant d’une noosphère humaine, regroupant idées, émotions et expériences construites au fil de l’histoire par l’humanité. On peut toutefois relever que les deux hypothèses "civilisation exogène" et "noosphère" peuvent être combinées : la noosphère pourrait par exemple être partagée entre les consciences humaines et celles des NHI. Ainsi, les idées provenant des NHI pourraient influencer, par le biais de la noosphère, et au travers d’une distance spatiale quelconque, un témoin humain.


Nous pouvons aller plus loin. Des NHI très évoluées auraient pu développer une "technologie mémétique", permettant d’influencer la noosphère. Cette influence pourrait concerner l’espace aux alentours de leur civilisation, et possiblement beaucoup plus loin, au travers des gouffres interstellaires, et ce jusqu’à la Terre. Ainsi, la noosphère permettrait de nous transmettre un signal exogène. En ce cas, le signal serait d’origine exogène via la noosphère, et cela rejoindrait le premier scénario de contact décrit dans cet article (cf §4.1.1).


4.1.4 Hypothèse inverse

Notons que le présent modèle pourrait également s’appliquer à un autre type d’hypothèse. Construisons le scénario suivant :

  • supposons qu’une NHI ait construit sur Terre une installation automatisée, et ce peut-être il y a de très nombreuses années, siècles, millénaires, ou plus encore ;

  • cette base automatisée est dotée d’une IA fonctionnant selon le principe du réseau de neurones ;

  • faisons l’hypothèse que cette installation ait pour mission d’observer, de surveiller les activités humaines, le tout en dissimulant sa présence ;

  • pour ce faire, cette base exogène pourrait construire des appareils ressemblant aux artefacts humains, de façon à pouvoir dissimuler ses activités.


Le modèle est ici inversé :

  • le "cerveau" qui traite l’information est celui de l’IA exogène (et non plus celui du témoin humain) ;

  • le contexte connu est celui de l’IA exogène, qui a éventuellement appris de l’histoire humaine, pour s’adapter à son évolution technologique ;

  • le signal hors-contexte serait alors les différents appareils volants, inventés successivement par l’humanité au cours des 150 dernières années.


Dans ce scénario, on peut imaginer que le phénomène OVNI est un ensemble d’appareils mimétiques, s’efforçant de se camoufler dans le trafic aérien humain, mais n’y parvenant pas de manière exacte, car ayant toujours un retard de quelques décennies sur les innovations humaines.


Ce scénario permet ainsi de générer à nouveau le kaléidoscope OVNI et sa dimension protéiforme. Il pourrait en outre être renforcé par l’hypothèse supplémentaire d’une installation vieillissante et dysfonctionnelle, et donc incapable de créer des simulacres convaincants.


Dans ce scénario, il faut relever que le phénomène serait bel et bien matériel, et susceptible de laisser des traces physiques.


L’explication du kaléidoscope OVNI comme le traitement par un réseau de neurones d’un contexte connu (la mémoire de l’IA exogène) et d’un signal hors-contexte (les innovations humaines), est toujours valide ici, quoique inversée.


4.2 Évaluation de la thèse

4.2.1 Mérites

Dans ces différents scénarios, la notion de réseau de neurones semble permettre d’expliquer qualitativement une grande part de la dimension protéiforme du phénomène OVNI. On peut remarquer qu’elle permet d’expliquer également une part notable des autres caractéristiques, telles que définies par Éric Zurcher [Réf 4] :

  • performances hors-normes, ce sera possible si le phénomène OVNI ne consiste qu’en une représentation interne au témoin ;

  • phénomènes lumineux, dimension conscientielle, intentionalité et effet miroir, dans le cas d’un signal exogène introduit dans la conscience du témoin, interprété par son cerveau, et ce dans le cadre d’un processus d’imprégnation mentale ;

  • l’elusivité pouvant quant à elle provenir de la construction même du signal, ne pouvant pas durer de manière persistante, par conception ou du fait de limitations purement physiques ;

  • la dimension temporelle ("effet Oz") pourrait quant à lui être le résultat de l’état de conscience modifié éventuellement impliqué chez le témoin par la transmission du signal.


4.2.2 Limites


Nous avons déjà pointé les limites de la comparaison entre le cerveau humain et une IA type "MidJourney", fut-elle basée sur des réseaux de neurones artificiels. Nous ne prétendons pas proposer une preuve définitive, mais plutôt une appréciation qualitative et visuelle de la conclusion proposée, à même d’ouvrir de nouvelles pistes d’investigation en ufologie.


Il faut toutefois relever que les IA génératives sont l’outil disponible aujourd’hui le plus proche du fonctionnement du cerveau humain ; il n’est donc pas inutile d’en explorer les conséquences, en ayant conscience, bien sûr, de toutes ses limites.


Par ailleurs, la thèse proposée ici ne concerne bien sûr que les observations d’OVNI n’impliquant pas de trace matérielle, puisqu’elle implique que le kaléidoscope ne se trouve que sous la forme de représentations mentales du témoin, en réponse à un signal externe hors-contexte. Elle ne peut donc prétendre expliquer en tant que telle les cas qui incluent des traces matérielles (photo ou vidéo, trace dans le sol, crash/dispersion de matériaux, effet physiologique, implants, etc.).


Pour ce faire, il est nécessaire de procéder à des hypothèses supplémentaires, par exemple :

  • les cas avec traces matérielles procèdent d’une autre origine que les cas générés par la présente hypothèse (multiplicité des origines du phénomène OVNI) ;

  • pour les effets physiologiques, ceux-là peuvent être éventuellement induits par le procédé d’induction du signal hors-contexte, via éventuellement des effets psychosomatiques ;

  • si le signal hors-contexte est généré par un engin matériel, par exemple de petite taille (appelons-le une "sonde"), alors cet engin est susceptible de générer des traces matérielles ;

  • une dernière hypothèse pourrait concerner l’influence de la conscience sur la réalité, et elle renverrait alors à des notions liées aux hypothèses psi, à la parapsychologie, et aux théories dites de conscience étendue.


Bien entendu, dans l’hypothèse où les observations correspondent à des objets fabriqués par une installation exogène dotée d’un réseau de neurones, alors ces objets sont eux-mêmes susceptibles de générer des traces physiques.


4.3 Conclusion

Nous avons investigué dans cet article la thèse suivante : la dimension protéiforme du phénomène OVNI, ou une partie de ce phénomène, pourrait être induite par un signal hors-contexte, interprété par le cerveau du témoin d’une manière analogue à celle d’un réseau de neurones, et ce sur la base de sa mémoire constituant un contexte connu.


Pour tester cette hypothèse, nous avons utilisé une IA générative d’image (MidJourney), basée sur le principe du réseau de neurones. Cette approche s’est avérée fructueuse, car elle a permis de générer des images reproduisant, à tout le moins qualitativement, le kaléidoscope OVNI.


Cette hypothèse permet donc de construire des scénarios explicatifs qui permettent d’expliquer la dimension protéiforme du phénomène OVNI, ainsi qu’une proportion importante des autres caractéristiques du phénomène.


Notes

4. Le lecteur averti s’amusera de constater que l’image en bas gauche du cas "V2" hybrid. avec un triangle noir ressemble beaucoup au Starship de la société. SpaceX.)


Références

[1] Hameroff, Stuart et Roger Penrose. « Consciousness in the universe: a review of the ‘ORCH OR’ theory ». In : Physics of life reviews 11 (août 2013). doi :10.1016/j.plrev.2013.08.002.

[2] Robin, D. Les triangles de la nuit - Enquête sur un phénomène inquiétant. TEMPS PRESENT. Nov. 2018. isbn : 978-2351852835.

[3] Vaillant, M. « En Quête de Réponses: des Témoignages Extraordinaires aux Vendeurs de Rêves - Le rôle de la Conscience Collective ». In : (fév. 2025). eprint : https://www.u-sphere.com/

[4] Zurcher, E. Révélations ufologiques - L’énigme de la huitième cle dévoilée. JMG. Nov. 2023. isbn : 978-2357843752.



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