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- connexion entre le nucléaire et l'OVNI de Rendlesham
De : Olivier de Sedona, 11/10/2020 Il y a eu plusieurs cas majeurs d'OVNI impliquant des bases militaires au cours des décennies, mais peu sont aussi bien documentés et largement discutés que le célèbre incident de Rendlesham au Royaume-Uni. Un documentaire produit par le chercheur américain Robert Hastings et sorti en 2016 avait apporté de nouvelles informations sur cette affaire très sensible. Petit rappel des faits : L'incident qui est composé en deux observations distinctes à commencé le 26 décembre 1980 lorsque des militaires américains stationnés sur la base de l’OTAN de Bentwaters dans la forêt de Rendlesham, ont vu un objet inconnu descendre dans les bois. Croyant avoir assisté à un crash d’avion, ils découvrent un spectacle bien plus insolite: un objet de forme triangulaire « produisant une lumière rouge et bleue » et « résolument de nature mécanique » selon le témoignage de l’un des soldats. Les récits des militaires font état d’un objet métallique de trois mètres à sa base pour deux mètres de hauteur qui semble reposer sur un tripode. L’un des soldats du nom de Jim Penniston a même touché l’appareil et y a distingué des symboles « rappelant des hiéroglyphes » Le 28 décembre, l'objet est apparu une seconde fois, incitant le commandant adjoint de la base, le lieutenant-colonel Charles Halt et un groupe de militaires à s'aventurer dans les bois pour enquêter. "Notre équipe de sécurité a observé une lumière qui ressemblait à un grand œil, de couleur rouge, se déplaçant à travers les arbres", a déclaré Halt. «Après quelques minutes, cet objet a commencé à dégouliner quelque chose qui ressemblait à du métal en fusion. Peu de temps après, il s'est brisé en plusieurs petits objets blancs qui s'envolaient dans toutes les directions» Selon des témoins, un objet «en forme de basket-ball» a réussi à parcourir «200 km en moins de 8 secondes» et a montré des niveaux de maniabilité apparemment impossibles pour la technologie humaine dans le ciel. Le documentaire UFOs and Nukes: The Secret Link Revealed apporte de nouvelles informations : Ike Barker et Jim Carey, qui étaient des opérateurs radar à la RAF Bentwaters, Suffolk, au début des années 1980, disent que l'objet a survolé la base lors de l'incident très débattu de décembre 1980. Des rapports sont arrivés plus tard selon lesquels le même OVNI avait ciblé l'installation de stockage d'armes nucléaires de la base (qui était la plus grande d'Europe à l'époque) et avait commencé à envoyer des faisceaux dans le bunker. Le rapport ci-dessous du commandant adjoint de la base, Charles Halt, surnommé le «mémo Halt», documentant tout ce qui a été rédigé au début de 1981, a été envoyé au ministère britannique de la Défense. Il a déclaré comment lui et d'autres témoins ont vu un objet brillant dans la forêt et une lumière pulsée `` rouge, semblable au soleil '' dans les arbres, et qu'un objet de forme triangulaire, se déplaçant rapidement, a été repéré agissant de manière erratique. Alors que certains ont essayé de démystifier les observations étranges comme des satellites militaires, des armes secrètes, un météore ou la lueur proche du phare d'Orfordness, ceux qui étaient sur place disent le contraire. L'opérateur radar Ike Barker est convaincu de ce qu'il a vu, disant: «Ce n'était pas comme n'importe quelle cible radar que j'ai jamais vue. Il volait à une vitesse extrêmement élevée, se souvient-il. Il est passé au-dessus de la tour de contrôle, puis il s'est arrêté. Je n'ai jamais rien vu de tel que la maniabilité qui s'est produite avec cet objet» Avant que l'objet similaire à un ballon de basket ne prenne sa vitesse de croisière, il avait effectué un décalage d'angle droit contre nature. «C'était juste phénoménal de le voir aller aussi vite. J'ai dit que cela ne pouvait pas être l'un des nôtres '', a déclaré Carey, sergent technique du 2164e Escadron des communications. "Aucun jet ne peut effectuer un virage à droite immédiat", a-t-il ajouté. D'après l'enquêteur et producteur de ce fameux documentaire, Robert Astings pense que c'était un avertissement à l'humanité, car l'OVNI semblait clairement cibler l'arsenal nucléaire de la base. Conclusion personnelle que je fais ici (Olivier de Sedona) : J'ai toujours pensé qu'il y avait un lien troublant entre l'armement nucléaire de l'OTAN présent en Belgique et la vague d'OVNI belge de 1989 à 1991. Mais cela reste une hypothèse à creuser tout en sachant qu'à l'heure actuelle, il y a encore des armes nucléaires américaines en Belgique.
- Robbie Williams aurait été enlevé par des extraterrestres
Par Evgeny Mikhaylov, SPUTNIK Traduction MUFON France L'artiste anglais est connu pour son intérêt pour les êtres extraterrestres et a été aperçu en train de faire des voyages de camping OVNI. Selon Williams, un extraterrestre lui a même rendu visite dans son studio d'enregistrement en Arizona. Un homme, qui a prétendu avoir été emmené au même moment, a déclaré au Daily Star que le chanteur britannique Robbie Williams a été enlevé par des extraterrestres. Selon Russ Kellett, il a été arraché à la périphérie de Bradford en 1999, alors qu'il conduisait sa moto dans un endroit appelé Druid's Altar. «La prochaine chose que j'ai su est que j'étais sur une chaise et que quelque chose me coulait dans la gorge et quelque chose a été injecté dans la nuque. J'étais paniqué. J'ai été emmené dans une autre pièce et on m'a donné un uniforme et des armes. Et je devait rester aligné. Évidemment, je pensais: «Où diable suis-je?», a-t-il déclaré au tabloïd. «J'ai dit: "Je ne vous connais pas de quelque part?" Il a répondu: «Je ne sais pas.» Puis on m'a dit: «Remettez-vous en ligne.» Je ne l'ai plus revu après cela, mais je suis sûr que c'était Robbie Williams. Nous n'avons parlé que brièvement, mais c'était définitivement lui », a ajouté Kellett. Il a également déclaré que les créatures qui les tenaient mesuraient 3 mètres de haut, étaient chauves et n'étaient certainement pas humaines. Williams n'a pas nié l'histoire mais a refusé de la commenter. En 2018, le chanteur a affirmé avoir rencontré un OVNI, affirmant qu'il était venu si près qu'il "aurait pu le frapper avec une balle de tennis". Nous avons entendu des histoires d'OVNI de célébrités dans le passé, mais le chanteur britannique Robbie Williams a surpris l'animateur de 60 Minutes en disant qu'il en avait vu un si près qu'il «pouvait le frapper avec une balle de tennis». L'animateur était tellement choqué qu'il a dû clarifier si le chanteur était sous l'influence d'une drogue, mais il était catégorique - "aucune substance n'était impliquée." «J'ai vu quelques choses étranges, j'ai vécu des phénomènes que je ne peux pas expliquer […] J'ai vu un [OVNI] juste au-dessus de moi et si j'avais une balle de tennis, j'aurais pu la frapper avec un balle de tennis », a déclaré le chanteur britannique.
- Rapport Cometa: «Les ovnis et la défense"
Rapport Cometa: «Les ovnis et la défense. A quoi doit-on se préparer?» Le rapport COMETA est un document non officiel français remis en 1999 à Jacques Chirac et Lionel Jospin traitant du phénomène OVNI. Il a été rédigé par l'association française COMETA pour sensibiliser les pouvoirs publics français aux OVNIs. L'association COMETA (acronyme du COMité d'ÉTudes Approfondies, communément appelé le COMETA) a pour origine une association de fait qui, à partir de 1996, travaille à l'élaboration de ce qui deviendra le rapport COMETA. Le 24 février 1999, elle est déclarée comme association loi de 1901 à but non lucratif. Composée d'« experts provenant pour la plupart de l'Institut des hautes études de la défense nationale», elle est présidée par le général de l'armée de l'air Denis Letty. L'association déclare avoir pour but la sensibilisation des pouvoirs publics et de la population au phénomène OVNI ou PAN Cliquez ci-dessous pour télécharger le rapport dans son intégralité (Source : CNES - Centre National d'Etudes Spatiales)
- Space invaders : faire face à une invasion extraterrestre
Michel Goya / Areion24NewsGroup L’hypothèse d’une rencontre avec une civilisation extraterrestre est un thème majeur de la science-fiction, mais peu de la réflexion stratégique. C’est peut-être un tort, car toutes les réflexions sur cette possibilité, et notamment celles de l’astronome Frank Drake depuis 1961, concluent à une probabilité très faible, mais non nulle (1). À très long terme, cela arrivera très certainement, ce qui veut dire aussi que cela peut survenir aussi bien demain que dans 10 000 ans. Si la probabilité d’une présence extraterrestre à nos portes est très faible, les conséquences qui en résulteraient seraient au contraire et sans aucun doute colossales. En termes d’espérance mathématique, c’est-à-dire la probabilité d’un évènement multipliée par l’importance de ses conséquences, cette hypothèse ne peut donc être négligée, au même titre par exemple que la collision d’un objet céleste de grande dimension. Quels scénarios possibles ? Cette rencontre avec des extraterrestres pourrait prendre plusieurs formes. La science-fiction a sans doute abordé toutes les possibilités, depuis l’arrivée de réfugiés de l’espace dans le film District 9 jusqu’à l’invasion brutale de La guerre des mondes de H. G. Wells en passant par plusieurs formes de coopération, amicales ou non, comme dans la série de télévision V. Dans presque tous les cas, la civilisation humaine se trouve vulnérable par rapport à cette présence étrangère dotée nécessairement d’une technologie supérieure. Quelles que soient les intentions affichées des extraterrestres, cette vulnérabilité est forcément source de stress. L’histoire des rencontres entre civilisations très différentes dans notre monde n’incite pas à l’optimisme et l’idée d’une relation entre l’avancée technique d’une civilisation et sa bienveillance suscite également de grands doutes depuis plus d’un siècle. La perspective de rencontrer des êtres obéissant à des logiques difficilement compréhensibles pour nous, à la manière d’animaux rencontrant des humains, n’est pas non plus très rassurante. L’idée de menace est donc inséparable de celle de rencontre avec des extraterrestres et le rôle des stratégistes est de prendre en compte cette possibilité tout en espérant que, à l’instar de la guerre nucléaire, elle ne se réalise jamais. D’un point de vue opérationnel, cette hypothèse n’a de sens qu’en cas de rencontre avec une civilisation de type II ou III sur l’échelle de Kardachev (2). Une civilisation de type I est incapable de réaliser un voyage intergalactique, des civilisations au-delà du niveau III ne pourraient sans doute pas exister sans la maîtrise de théories physiques « exotiques » permettant de se déplacer plus vite que la lumière. Il n’est pas évident que de telles civilisations existent réellement dans notre galaxie, et c’est peut-être tant mieux, car elles seraient sans doute aussi invincibles face à nous. Dans ce cadre, la seule hypothèse compatible avec les lois de la physique est celle du « grand voyage » de plusieurs siècles d’un ou plusieurs vaisseaux-mondes dotés d’écosystèmes autorégénératifs. C’est l’hypothèse retenue par Isaac Asimov à la fin de La conquête du savoir ou encore par Liu Cixin dans son roman Le problème à trois corps avec une flotte lancée depuis le système d’Alpha du Centaure pour un voyage de quatre siècles. Ce grand voyage constituerait un investissement très important qui ne se justifierait sans doute que par un enjeu proportionnel au-delà sans doute de la simple recherche scientifique. Cette flotte pourrait être précédée d’engins de reconnaissance non habités, susceptibles de plus grandes accélérations et décélérations et donc, au bout du compte, beaucoup plus rapides. Ce serait peut-être alors l’origine du phénomène des ovnis, dont la discrétion serait alors le signe d’une volonté de camouflage d’un projet plus grand. Dans le même temps, l’envoi de tels engins présenterait le risque d’un décèlement. Or la question de l’alerte est fondamentale. Aurions-nous la possibilité de détecter précocement cette expédition et donc de nous préparer pendant des siècles, comme dans Le problème à trois corps, ou serions-nous nécessairement surpris ? En l’état actuel de nos moyens et en imaginant qu’une expédition hostile prendrait également des précautions, c’est de très loin la seconde possibilité qui est à privilégier. Compte tenu des énergies mises en œuvre, nous parviendrions probablement à détecter la flotte extraterrestre seulement à son entrée dans le système solaire, ce qui laisserait quelques mois, voire quelques années, pour nous préparer. Nous tenterions alors à ce moment-là d’établir une relation diplomatique avec les étrangers, sans doute par l’intermédiaire des Nations Unies, au moins pour essayer d’éclaircir les intentions de ces nouveaux venus. Dans le même temps, nous nous préparerions forcément à un affrontement. Il n’est pas évident cependant que cela fasse l’unanimité. Certains États ou organisations non étatiques préféreraient ne pas provoquer une force supérieure ou s’y soumettre, à l’instar des cités grecques divisées face à l’invasion perse au Ve siècle av. J.-C. Il faudrait compter sans doute avec un « parti extraterrestre » sur Terre. Les débats seraient intenses et la tension énorme. Cette confrontation, si elle devait avoir lieu, surviendrait à l’approche de la Terre, au moment où les projectiles ne mettraient plus des mois pour atteindre leurs cibles. L’affrontement aurait une forme clairement asymétrique, avec les humains dans le rôle du plus faible, au moins techniquement. Cela ne veut pas dire sans espoir. L’histoire de ce type de conflits depuis 70 ans tend même à montrer que ce n’est pas forcément le camp le plus puissant qui l’emporte. Comment se protéger face à une invasion ? Nous pouvons en premier lieu être protégés par la différence de milieu. Il n’est pas évident qu’une civilisation devenue nomade et vivant dans des écosystèmes confinés soit forcément à l’aise pour pénétrer et évoluer dans un monde à plus forte gravité et écosystèmes sans doute plus complexes. Si l’échange épidémiologique entre Indiens d’Amérique et envahisseurs a été en grande partie fatal aux premiers, c’est aussi la crainte des maladies tropicales qui a longtemps protégé l’Afrique subsaharienne des invasions. Dans La guerre des mondes, Wells s’est probablement inspiré du désastre de la première expédition coloniale française à Madagascar, ravagée par la maladie trois ans plus tôt. Il y a également une question de masse. Envahir et contrôler 510 millions de kilomètres carrés peuplés de 7,5 milliards d’êtres humains nécessite une présence peut-être au-delà des capacités d’une expédition nomade et sans doute au fonctionnement un peu malthusien et protecteur. Les expéditions militaires occidentales du début du XXe siècle ont été conduites par de petites armées où la mort de quelques soldats était vécue comme une défaite. Peut-être en serait-il de même pour ces envahisseurs puissants, mais peu nombreux et réticents au risque. La guerre devrait alors prendre la forme d’un siège d’une violence graduée selon l’intention des envahisseurs. Ils pourraient chercher la destruction totale de l’humanité ou sa soumission, ce qui dans ce dernier cas nécessiterait un dialogue, peut-être par le biais de groupes « collaborateurs ». Dans tous les cas, il faudra s’attendre à une campagne de bombardement aérospatial avec emploi d’armes de destruction massive. Cette campagne de frappes pourrait être combinée avec des opérations au sol menées par des troupes réduites, sans doute fortement robotisées et peut-être en liaison avec des partisans terrestres. Face à cela, il est peu probable que l’ennemi présente une vulnérabilité stratégique qui permettrait à un groupe de héros de le vaincre d’un seul coup. C’est un procédé très utile cinématographiquement, mais historiquement pour le moins assez rare. Pour les Terriens, la guerre sera forcément une guérilla sur plusieurs dizaines d’années, avec l’espoir au pire de lasser l’envahisseur et de l’amener à négocier, au mieux de le détruire. Un combat sur plusieurs fronts Le combat sera mené sur quatre espaces différents : l’espace profond, l’orbite terrestre, la surface de la Terre et le monde souterrain. La flotte extraterrestre sera peut-être en orbite elliptique dans le système solaire, ou installée autour de bases secondaires, Lune, grands astéroïdes ou points de Lagrange. Elle y sera sans doute inaccessible aux forces terriennes, au moins dans un premier temps. Inversement, l’humanité survivante sera presque obligatoirement installée dans des souterrains où elle pourra espérer résister aux coups et maintenir une capacité de production. Entre les deux, les forces se battront surtout pour la domination du sol et du ciel. La résistance au sol aura pour objet d’empêcher à tout prix l’ennemi de contrôler la surface du globe et si possible de lui infliger des pertes douloureuses. Dans le même temps, il faudra lui disputer la maîtrise du ciel et de l’orbite terrestre, un espace de bataille clé dont la possession permet de se protéger des attaques de l’autre. Ce n’est qu’ensuite qu’il pourra être possible de partir à l’attaque des vaisseaux-mondes, le centre de gravité de l’adversaire, un défi considérable. En résumé, se préparer à une invasion extraterrestre n’est pas très différent de se préparer à une catastrophe naturelle majeure, comme l’arrivée d’un astéroïde géant ou l’explosion d’un super-volcan, ou à une guerre nucléaire généralisée. Encore faut-il le faire, ce qui suppose des efforts d’autant plus difficiles que la menace est invisible et peu probable. Nous nous retrouvons sensiblement dans la position de l’Empire aztèque face à la perspective de l’arrivée d’étrangers puissants et dangereux depuis l’autre bout du monde, hypothèse jugée farfelue jusqu’en 1519. Notes (1) Frank D. Drake, Is Anyone out There ? : The Scientific Search for Extraterrestrial Intelligence, Delta Book/Dell Pub, 1994. (2) Sur la classification de Kardachev et ses conséquences stratégiques, voir Travis S. Taylor et Bob Boan, An Introduction to Planetary Defense, Brown Walker Press, 2016. Légende de la photo ci-dessus : Vue d’artiste illustrant une scène du film La Guerre des mondes, l’une des premières œuvres dont le sujet est l’humanité confrontée à des extraterrestres hostiles. Dans ce scénario, des cylindres envoyés depuis Mars libèrent des engins mécaniques qui détruisent tout sur leur passage et qui sèment une herbe rouge étouffant toute végétation. (© Shutterstock/GrandeDuc)
- Alien abattu près d'une base militaire US en 1978 ?
Par Max Gorbachev / SPUTNIK Traduction MUFON France Un Alien a été abattu près d'une base militaire américaine en 1978, selon un ancien major de l'US Air Force Le mois dernier, le Pentagone a lancé un groupe de travail pour détecter et analyser les instances d'objets volants non identifiés et de phénomènes aériens. Le secrétaire à la Défense Mark Esper a rencontré son homologue japonais Taro Kono et les deux auraient discuté d'enquêter sur les ovnis comme un nouveau domaine de coopération entre les deux pays. Un extraterrestre a été abattu près d'une base militaire américaine en 1978, affirme l'ancien major George Filler de l'US Air Force. Le récit de l’officier militaire à la retraite de l’incident présumé est détaillé dans le livre «Strange Craft: The True Story of an Air Force Intelligence Officer’s Life with UFOs», écrit par le journaliste d’investigation primé John L. Guerra. Selon la description du livre, Guerra a interviewé Filler, qui est un officier décoré, pendant quatre ans au sujet des rencontres d’ovnis de l’US Air Force. Filler a dit à Guerra que le 18 janvier 1978, il était sur le point de se préparer à un briefing de renseignement pour ses officiers supérieurs lorsqu'il a vu un sergent-chef principal qui était pâle, agité et ses yeux "étaient grands ouverts". «Un extraterrestre a été abattu à Fort Dix et ils l'ont trouvé à la fin de notre poursuite [McGuire Air Force Base]», a déclaré le sergent-chef principal à Filler. «Était-ce un étranger d'un autre pays? Demanda Filler. «Non, c'était de l'espace extra-atmosphérique, un extraterrestre», répondit le sergent-chef. L'officier a alors dit à Filler qu'après que l'invité de l'espace ait été abattu, des OVNIS ont commencé à "bourdonner autour du site comme des fous". Selon Filler, l'extraterrestre a été abattu par un policier qui avait repéré une "créature mince et gris-brun" près de sa voiture. L'officier a dit à l'étranger de ne pas bouger et l'a abattu après avoir ignoré sa demande. Lorsque le policier a contacté la base aérienne de McGuire, une équipe spéciale de nettoyage est arrivée sur les lieux et a emmené le corps de l'étranger à la base aérienne de Wright-Patterson dans l'Ohio. Des personnes travaillant dans la zone 51 expérimentent des robots géants pour l'armée américaine, affirme un ufologue. Filler affirme qu'il a demandé à parler avec des témoins et à voir des photographies de l'incident afin de rédiger un rapport de renseignement, mais il s'est vu refuser l'accès. L'ancien major de l'armée de l'air est membre du Disclosure Project, une organisation non gouvernementale qui se compose d'anciens experts militaires et astronautes, qui a exhorté les autorités américaines à publier toutes les informations connues sur les rencontres avec des OVNIS. En avril, le Pentagone a diffusé trois vidéos montrant des pilotes américains poursuivant ce que le ministère de la Défense a qualifié de «phénomènes aériens inexpliqués».
- "Acte de guerre": Le Pilote de la Navy témoigne
by Muhammad Osman / SPUTNIK Traduction MUFON France Act of War »: le pilote de l'US Navy qui a suivi un OVNI en forme de Tic Tac au-dessus de la Californie s'explique. En 2017, trois vidéos divulguées présentant un mystérieux objet volant non identifié (OVNI) en forme de Tic Tac suivi par l'US Navy ont été divulguées. Les vidéos, qui font référence à une vague d'observation d'OVNI au large des côtes de Californie en 2004, ont fait l'objet d'une vaste couverture médiatique et d'une enquête, avant d'être déclassifiées par le Pentagone en 2020. Le commandant pilote à la retraite de l'US Navy David Fravor, qui a été témoin oculaire et suivi de l'OVNI californien en forme de Tic Tac en 2004, a révélé des détails non rapportés sur l'incident dans une récente interview avec le chercheur russo-américain YouTuber et le chercheur du MIT, Lex Fridman. Pendant l'interview, Fravor a qualifié l'incident d '«acte de guerre» et a suggéré que l'objet était un «pas de géant dans la technologie» qui serait bientôt divulgué. Fravor, un ancien chef d'escadron qui a servi dans l'US Navy pendant 18 ans, a déclaré à Fridman que l'incident s'était produit alors que lui et quatre autres «observateurs formés» menaient une mission d'entraînement de routine. Au cours de la mission, ils ont observé un objet mystérieux effectuer des manœuvres extraordinaires au large des côtes californiennes. "Ce n'est pas comme nous si nous l'avions vu et qu'il était parti, ou vu des lumières dans le ciel et c'est parti - nous avons regardé cette chose par une journée cristalline avec quatre observateurs formés", a déclaré Fravor dans l'interview du 8 septembre. L'ancien pilote a déclaré que lui et son équipage avaient reçu un ordre d'observer et d'identifier un avion mystérieux que la marine suivait depuis au moins deux semaines. Fravor a ajouté que lui et son collègue (commandant Jim Slaight), ainsi que deux autres, avaient été envoyés dans des avions de combat pour observer. Fravor a raconté que l'objet est soudainement apparu à une altitude de 80000 pieds, s'est précipité vers la mer, s'est arrêté instantanément puis a plané à environ 20000 pieds, avant qu'il ne se dirige trop rapidement vers l'atmosphère et s'éloigne de la Terre. «Nous voyons ce petit Tic Tac blanc parce que nous sommes à environ 20 pieds au-dessus de lui et qu'il va au nord, au sud, au nord, au sud et c'est brusque», a déclaré Fravor, notant que l'OVNI ne se déplaçait pas comme un hélicoptère ou comme un autre aéronef connu. L'aviateur a rappelé qu'il avait insisté pour s'approcher de l'objet pour le «vérifier», volant à une distance d'environ un demi-mille, avant que l'objet inconnu ne s'envole et disparaisse en «moins d'une demi-seconde». "Je vais à sa poursuite et je suis probablement à un demi-mile et il me traverse le nez ... et il accélère et disparaît à environ 12 000 pieds en moins d'une demi-seconde et c'est parti", a déclaré Fravor à Fridman. "Je me souviens avoir dit au gars assis sur ma banquette arrière, "Mec, je ne sais pas pour toi mais je me sens assez bizarre". Après la disparition de l'OVNI, Fravor a raconté plus loin que l'équipe avait décidé de redescendre vers la mer pour vérifier ce que l'objet en forme de Tic Tac planait potentiellement dans l'eau, mais en vain, car rien de notable n'était au-dessus de la surface de l'océan quand ils sont arrivés. Après l'atterrissage, Fravor a appris que l'objet avait été localisé avec succès sur le radar de son collègue, Chad Underwood, et une vidéo de trace avait été enregistrée. On a également remarqué que leur radar avait été «brouillé» à un moment donné, ce qui est considéré dans les milieux militaires comme «un acte de guerre». «Lorsque vous bloquez activement une autre plate-forme, oui, c'est techniquement un acte de guerre», a-t-il déclaré. En réponse à la question de l'hôte de savoir s'il croit que l'OVNI venait d'une autre planète, Fravor a répondu: «Je n'aime pas entrer dans les petits hommes verts mais je ne pense pas que nous l'avons développé [...] Je pense que vous pouvez cacher des choses pendant un certain temps. C'est un pas de géant dans la technologie ». L'observation d'OVNI en forme de Tic-Tac aurait eu lieu le 10 novembre 2004. Treize ans plus tard, une vidéo radar de l'incident a été divulguée et mise à la disposition du public, déclenchant une large couverture médiatique et une enquête, ce qui a conduit le Pentagone à publier officiellement les vidéos en 2020.
- G. Pinon : lettre ouverte au président
Imaginez la surprise du chef de l'État (en 2008) quand il a lu cette lettre ouverte prônant le lancement officiel d'une étude sur les Ovnis ! Un courrier d'autant plus étonnant qu'il est signé de responsables professionnels dont il est difficile de nier le sérieux et l'objectivité. Les signataires, le contre-amiral Gilles Pinon en tête, sont docteur en médecine, chirurgien, ingénieur du CNRS ou directeur de recherche de l'Inserm. Réunis au sein du Groupe des Sciences Ouvertes (GSO), ils estiment que le phénomène Ovni constitue « un sujet suffisamment grave pour que l'État s'y implique enfin de manière très sérieuse ». Renvoyant dos à dos les ufologues et leurs détracteurs, ces sommités reconnues pensent que « si l'interprétation extraterrestre du phénomène ovnien n'est pas prouvée scientifiquement, il existe en sa faveur de fortes présomptions… » Autrement dit, si ces apparitions d'Ovnis relèvent le plus souvent de méprises, de fantasmes ou d'hallucinations, « une part significative témoigne de lois physiques inconnues et participe d'un principe intelligent… » En somme, Gilles Pinon s'appuie sur ce doute très cartésien pour exiger de l'État qu'il applique tout simplement le principe de précaution. Le phénomène ovnien serait donc une affaire trop grave pour être abandonnée aux seuls ufologues et à la rumeur publique, « quand bien même elle ne montrerait aucune intention hostile, une intrusion extraterrestre présenterait un danger de chaos pouvant conduire à un ethnocide… Imaginez le choc pour les populations si ce phénomène Ovni apparaissait demain au grand jour… », affirment les auteurs du courrier. Cette lettre ouverte a une résonance particulière à Toulouse, d'autant qu'elle est le fruit d'une réflexion inspirée par un ouvrage d'Yves Sillard consacré aux Ovnis. L'ancien « X » qui fut directeur général du Centre d'études spatiales, est considéré comme le père du lanceur Ariane. Mais Yves Sillard est surtout le président du Groupe d'études et d'information des phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan), créé au sein du Cnes de Toulouse. C'est lui qui recueille, analyse et archive les témoignages sur les phénomènes inexpliqués. Décidément, les Ovnis n'ont jamais autant occupé et préoccupé nos esprits. Le Pentagone depuis longtemps attentif C'est clair, il y a aujourd'hui une réflexion générale autour de la présence ou pas d'Ovnis. D'après les rapports de gendarmerie qui constituent les archives du Geipan basé au Cnes de Toulouse, environ 28 % des phénomènes demeurent totalement inexpliqués. De là à leur attribuer une origine extraterrestre… Reste que l'interrogation demeure et ne laisse personne insensible. Aux États-Unis, depuis la célèbre affaire Roswell, les Ovni ont fait l'objet d'une attention toute particulière de la part des pouvoirs publics. Plusieurs commissions d'études ont vu le jour et, malgré des conclusions officielles qui refusaient la réalité du phénomène, le Pentagone n'a cessé de poursuivre ses enquêtes. C'est ce que prouvent tous les documents de la CIA, du FBI, de l'US Air Force et des autres corps d'armée qui ont fini par tomber dans le domaine public, après que l'affaire du Watergate eut permis un développement de la liberté de l'information. Mais ces documents lus et relus, coupés et censurés, n'offrent pas un grand intérêt. Tout juste témoignent-ils de l'intérêt permanent du Pentagone pour les ovnis. Pour mémoire, en 1977, Jimmy Carter affirmait dans sa course à la présidence : « Si je suis élu Président, je ferai en sorte que toutes les informations détenues sur les observations d'ovni soient disponibles pour le public. » Aux USA comme ailleurs, la découverte ces dernières années de très nombreuses exoplanètes autorise à penser que nous ne sommes pas seuls dans l'univers. En France, en juillet 1999, l'association Cometa, composée d'officiers supérieurs, d'ingénieurs, de scientifiques, concluait à « la réalité physique quasi certaine d'objets volants totalement inconnus. » L'intégralité de la lettre : Lettre ouverte au Président de la République française, Le principe de précaution appliqué au phénomène ovnien Préambule. « On ne subit pas l’avenir, on le fait » (Georges Bernanos). En l’absence même de toute intention hostile, l’intrusion d’une civilisation extraterrestre pourrait porter atteinte à notre environnement compris comme l’ensemble des conditions naturelles, sociales et culturelles constituant le théâtre des activités humaines. La Charte de l’environnement, qui a valeur constitutionnelle, prévoit que lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution [ ], à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques. Le phénomène ovnien. Des phénomènes aérospatiaux insolites se montrent régulièrement dans notre espace aérien. On les appelle communément OVNI. Le CNES (Centre national d’études spatiales) préfère leur donner le nom de PAN (phénomène aérospatial non identifié). Avant que de chercher à leur donner une interprétation, il nous faut reconnaître une évidence toute simple : ils existent. Certes une grande partie relève de méprises, de fantasmes ou d’hallucinations, mais une part irréductible et significative semble témoigner de lois physiques inconnues et participer d’un principe intelligent. Ils ont donné naissance à une discipline, l’ufologie, qui comprend deux activités bien distinctes : en premier lieu la collecte des données, en second leur interprétation. Par convention, nous désignerons, dans la suite de cette lettre, par le terme générique « phénomène ovnien » l’ensemble des pans qui, après examen, n’ont reçu aucune explication rationnelle au regard de nos connaissances scientifiques. Les données. Un groupe d’études émanant du CNES, le GEIPAN (groupe d’études et d’information des phénomènes aérospatiaux non identifiés), a reçu en France la mission officielle de recueillir, d’analyser et d’archiver les données relatives aux pans. Grâce à cet organisme et au travail obstiné d’enquêteurs indépendants, nous disposons aujourd’hui de banques de données comportant plusieurs milliers d’observations. Leur étude statistique met en évidence la complexité et l’incongruité du phénomène qui recouvre des dizaines de types d’événements, allant du plus banal, simple lumière anormale dans le ciel, au plus surprenant, enregistrement radar d’objets aux performances cinématiques inexplicables. Mais elle fait aussi apparaître une cohérence interne et des caractéristiques générales, relativement stables et rarement démenties, de réalité physique et de comportement intelligent, non hostile, discret, furtif et brouillé. L’interprétation. L’interprétation la plus répandue parmi les ufologues soutient que le phénomène ovnien est gouverné par une (ou plusieurs) intelligence non terrestre. Dans cette hypothèse, il faut accepter l’idée qu’il cache un dessein potentiellement hostile, un programme soutenu par une stratégie. Quel est ce programme ? Qui en sont les auteurs ? Quelle est leur stratégie ? Telles sont les questions que nous sommes amenés à nous poser face à une activité inconnue. Partant, l’étude du phénomène ovnien ressortit aux méthodes d’appréciation des situations complexes mettant en jeu des intelligences aux desseins équivoques et des informations rares, sporadiques et brouillées. Des méthodes hypothéticodéductives, itératives et adaptatives. Quelles sont ces méthodes ? De conception militaire, elles sont apparues durant le dernier conflit mondial, en même temps que la recherche opérationnelle. Elles sont enseignées dans les écoles supérieures de guerre (en France, le Collège interarmées de défense) et sont employées par les états-majors des grandes puissances. Les grandes entreprises, exposées aux contraintes économico-politiques et devant affronter une concurrence où la désinformation est couramment pratiquée, les ont adoptées et adaptées à leurs besoins propres. Cela explique la présence de la métaphore et de la terminologie militaires dans le discours des dirigeants de société. Ainsi que la recherche opérationnelle, elles ont pour objet de pallier l’insuffisance de l’intuition et du bon sens devant des situations confuses dépendant de paramètres multiples, relevant de facteurs objectifs et soumises à des événements naturels aléatoires. Mais contrairement à la recherche opérationnelle, elles tiennent compte de l’immixtion d’une intelligence extérieure douée de volonté et capable de brouillage et de comportements arbitraires apparemment irrationnels. Elles sont particulièrement pertinentes en présence de désinformation et dans des conflits asymétriques opposant des adversaires aux logiques différentes, aux éthiques divergentes et aux modes de pensée dissemblables, comme la lutte contre le terrorisme ou, le cas échéant, une intrusion extraterrestre. De quelle sorte de raisonnement ces méthodes participent-elles ? Elles sont de type hypothéticodéductif. Elles consistent à formuler des présuppositions, préalablement passées au crible des vraisemblances éthique, technique, économique et opérationnelle, dont sont déduites des conséquences, passées et futures, susceptibles d’être vérifiées par l’observation et le renseignement. Si elles trouvent une vérification expérimentale, elles sont validées. Sinon, elles sont soit réfutées soit révisées afin de les rendre compatibles avec l’expérience. Elles sont par construction itératives et adaptatives. Elles astreignent à une pensée formalisée et rigoureuse. Tout bien considéré, elles sont une application assez fidèle de la méthode scientifique de Karl Popper. Elles s’opposent au processus inductif de pensée qui va du particulier au général, qui prétend à un énoncé général à partir d’un nombre limité d’observations. S’agissant de l’ufologie, la méthode inductive est inappropriée en raison d’une information fortement dépréciée. Elle a malheureusement conduit à deux écueils : d’une part au scepticisme ou au refus de toute tentative d’interprétation car les visages polymorphe et absurde que revêtent les manifestations des pans depuis soixante années ne permettent pas de justifier un énoncé général ; d’autre part, par extrapolations abusives, à l’élaboration d’interprétations hasardeuses et au développement de thèses conspirationnistes. Une possible intrusion extraterrestre. Si nous écartons a priori l’hypothèse non scientifiquement réfutable d’une intelligence transcendant le monde sensible, il faut bien admettre que nous avons possiblement affaire à une intrusion extraterrestre, c’est-à-dire à la présence non désirée d’êtres intelligents appartenant à une ou plusieurs planètes de la Voie lactée ou d’une autre galaxie. Pour que les méthodes hypothéticodéductives lui soient applicables, encore faut-il vérifier que ces êtres peuvent raisonnablement faire l’objet de présuppositions. La difficulté vient alors, entre leurs civilisations et la nôtre, des écarts des connaissances et des évolutions : écart certain pour ce qui est des sciences et des technologies ; écart vraisemblable des évolutions biologiques et sociales et des éthiques. Une nouvelle forme d’incommensurabilité ? Tout revient à la question de savoir si des êtres intelligents aux niveaux de connaissances inégaux et aux développements psychique et biologique éloignés seraient capables de se comprendre. A cette condition seulement, les présuppositions auront un sens et pourront être admises comme hypothèses heuristiques. Une position est aujourd’hui en faveur chez certains ufologues qui prétendent, après Carl Sagan, que les différences de connaissance et d’évolution seraient en réalité des obstacles insurmontables rendant impossible notre compréhension, voire notre perception, d’une intrusion. S’il est vrai que le fossé du langage est à jamais infranchissable entre l’homme et l’animal, il ne serait pas en revanche un empêchement dirimant entre notre civilisation et celles des autres mondes technologiquement, et peut-être psychiquement, supérieurs. En effet l’exobiologie tient pour probable que tous les êtres intelligents de l’univers sont dotés de capacités d’inférence et de gestion du temps et que leurs schémas mentaux sont, selon toute vraisemblance, analogues sinon identiques. Il vient qu’il est légitime d’appliquer les méthodes hypothéticodéductives au phénomène ovnien et, par conséquent, de chercher à découvrir, au-delà de leurs modes de déplacement dans l’espace, les intentions à notre égard des éventuels intrus. Présuppositions. Elles doivent porter sur la nature de ces êtres, sur leur libre ou serf arbitre, sur leur organisation sociale et politique, leur éthique collective, leurs intentions et leurs activités. La vie revêt-elle ailleurs des formes radicalement différentes ? Les êtres biologiques extraterrestres doués d’intelligence ont-ils une physiologie semblable à celle de l’homme ? Erigent-ils leurs sociétés en civilisations ? Dans l’hypothèse où certains auraient acquis la maîtrise de l’espace, de quelle organisation sociale et politique se seraient-ils dotés pour atteindre un tel niveau de connaissances ? Quelle serait leur éthique ? Reconnaîtrait-elle une vérité morale ? Quelle stratégie adopteraient-ils vis-à-vis des civilisations visitées ? Au service de quelle mission ? Obéiraient-ils à un principe de précaution ? Quelles procédures d’approche appliqueraient-ils ? Des signes de leur présence seraient-ils perceptibles ? Désinformation et brouillage. Dès lors que l’on tient pour plausible une intrusion extraterrestre, il convient de s'interroger sur son origine, son mobile et sa dangerosité : - Sommes-nous en présence d’une seule civilisation ou de plusieurs civilisations opérant de concert ou de manières indépendantes ? - S’agit-il d’une simple surveillance à distance, d’une intervention ponctuelle ou d’une tentative d’influence ou de prise de contrôle ? Il est vain d’espérer que d’une démonstration ovnienne ostensible et non brouillée surgiront un jour prochain les réponses à ces graves questions parce que le phénomène est discret, furtif et brouillé et ne semble pas disposé à se dévoiler. Elles ne viendront pas davantage d’une étude reposant sur l’induction car il est de mieux en mieux établi qu’il est depuis son origine l’objet d’opérations de travestissement et de déformation de la vérité : - la désinformation mise en œuvre par des fabulateurs aux intérêts obscurs et par des agences gouvernementales motivées par l’enjeu stratégique et la nécessité du secret ; - l’amplification, plus ou moins volontaire, de certains des témoins et enquêteurs ; - le brouillage et le camouflage par les intrus eux-mêmes. Désinformation et brouillage sont si présents qu’il devient difficile de faire la part entre la réalité et la fiction, de restituer une information fiable et crédible à partir des seuls récits des témoins. Les méthodes hypothéticodéductives sont censées lever ces difficultés. Un risque d’ethnocide planétaire. Quand bien même elle ne montrerait aucune intention hostile, une intrusion extraterrestre présenterait un danger de chaos pouvant conduire à un ethnocide si, par accident, elle se montrait au grand jour sans laisser aucun doute sur son origine. A défaut d’une action psychologique préalable, les hommes pourraient perdre confiance dans leur capacité de maîtriser leur avenir. L’équilibre du monde en serait bouleversé. Cependant que le génocide est l’extermination d’un groupe ethnique ou religieux, l’ethnocide est la destruction de sa culture. Le chaos n’est pas propre aux systèmes physiques. Des évolutions chaotiques se rencontrent aussi bien dans d’autres systèmes naturels complexes, composés de plusieurs sous-systèmes interagissant fortement. Des événements extérieurs, que les économistes appellent « chocs », pourraient jouer un rôle déterminant dans le déclenchement des involutions irréversibles. Or peut-on concevoir un choc culturel plus violent, plus déstabilisateur, que le contact impromptu avec des êtres extraterrestres qui ont mis la terre sous observation ? Le risque d’ethnocide ne peut être négligé. Il doit être pris en considération au plus haut niveau de l’État. Là encore, seules les méthodes hypothéticodéductives sont susceptibles d’apporter une aide précieuse à la décision. Compte tenu des réflexions d’ordre général qui précèdent et considérant : - que la France s’est dotée d’un organe officiel de collecte et d’analyse des données des pans, le GEIPAN, - que le GEIPAN et son comité de pilotage n’ont pas reçu pour mission d’interpréter le phénomène ovnien, - que, seraient-ils chargés de cette mission, ils ne détiendraient pour la mener à bien ni la compétence ni les moyens ni la méthode, - que le phénomène ovnien est possiblement la manifestation de l’intrusion d’une ou de plusieurs civilisations extraterrestres, - que, si l’intrusion n’est pas prouvée scientifiquement, il existe en sa faveur de fortes présomptions, comme l’a écrit en son nom propre dans un livre récent M. Yves Sillard, président du comité de pilotage du GEIPAN, ancien directeur général du CNES et ancien délégué général pour l’armement, - qu’une intrusion extraterrestre procède nécessairement d’une politique respectant une éthique et implique un programme servi par une stratégie, - qu’une stratégie relevant d’une intelligence étrangère aux motifs incertains pourrait porter atteinte à notre environnement compris comme l’ensemble des conditions naturelles, sociales et culturelles constituant le théâtre des activités humaines, - qu’elle doit donc faire l’objet, selon une méthode appropriée, d’une étude d’évaluation des risques, notamment le risque ethnocidaire, par application du principe de précaution conformément à l’article 5 de la Charte de l’environnement, - que la seule méthode appropriée face à une menace imprécise est la méthode d’appréciation des situations complexes mise au point par les grands états-majors, - que le phénomène ovnien est une affaire trop grave pour être abandonnée aux seuls GEIPAN, ufologues et associations ufologiques, à la rumeur publique, - que - pour ce que l’on en sait - aucune étude officielle portant sur l’interprétation du phénomène ovnien n’a été conduite à ce jour en France, - qu’à la suite de la publication du rapport Condon, une telle étude a vraisemblablement été menée aux États-Unis en toute confidentialité et que ses conclusions suffiraient à expliquer la désinformation que ce pays semble avoir mise en place pour préserver sa situation dominante et, peut-être, écarter le risque ethnocidaire, les soussignés ont l’honneur de demander à Monsieur le Président de la République de bien vouloir ordonner une étude exhaustive du phénomène ovnien en application d’une méthode hypothéticodéductive empruntée aux états-majors. Cette étude devrait réunir de hautes compétences dans les disciplines directement concernées : politique, militaire, scientifique, sociologique, philosophique et ufologique. Elle recevrait pour objet d’infirmer ou de valider l’interprétation extraterrestre et, le cas échéant, de mettre en évidence la stratégie poursuivie par l’intrusion et, si possible, ses moyens. Ainsi le gouvernement de la France serait-il en mesure de mettre sur pied, à des fins de vérification, des actions spécifiques d’investigation scientifique et de renseignement, puis de construire sa propre stratégie, enfin d’arrêter la politique nationale qu’il conviendrait d’appliquer en matière de défense, de sécurité, de recherche, de santé et de maîtrise de l’information. Il disposerait en outre d’éléments pertinents pour décider de la position à tenir sur la scène internationale et de l’information qu’il serait éventuellement nécessaire de porter à la connaissance des institutions et de l’opinion publique. A Versailles, le 14 avril 2008 Gilles Pinon, Contre-amiral (2S) Jacques Costagliola, Docteur en médecine Claude Lavat, Ingénieur ESME Francis Collot, Chirurgien Alain Labèque, Ingénieur CNRS Vincent Morin, MCU docteur en électronique Rémi Saumont, Ancien directeur recherche INSERM
- OVNI, russie et forces spéciales
Romain Mielcarek / Sept info En 1989, plusieurs dizaines de Russes aux dons exceptionnels sont recrutés par l’armée. Intégrés au sein de l’Unité 10'003, ils apprendront à devenir des «superhumains». De l’utilisation de la télépathie sur les champs de bataille à une rencontre avec des extraterrestres, les souvenirs de ces vétérans jouent avec les limites de l’imagination. Hésitante, l’interprète ouvre de grands yeux incrédules. L’homme à qui elle parle au téléphone est-il complètement fou? Elle peine à traduire ses propos tant ils paraissent incroyables. «Pendant plusieurs mois, nous avons fait des recherches et compris comment instaurer le contact avec les extraterrestres grâce à la télépathie, explique une voix sereine à l’autre bout du fil. Ils ont un code de communication composé de chiffres et de lettres, comme les opérateurs radio.» Cet étrange récit est celui du général à la retraite Alexey Y. Savin. Le vieil homme, vêtu simplement, reste en forme du haut de ses soixante-dix ans passés. Il a pris l’habitude de raconter son histoire et continue de le faire patiemment en cette année 2016. Dans sa jeunesse, l’officier a suivi un cursus particulièrement prestigieux au sein de l’armée russe. Au début des années 1970, il commence des études au département aéronaval de l’Académie de la marine de Sébastopol, avant de se plonger dans la cybernétique. Pendant les seize premières années de sa carrière d’officier, il sera même à la pointe de la recherche scientifique de la Défense soviétique. Jusqu’à ce qu’en 1989, l’Etat-major des armées lui confie une nouvelle mission: développer une cellule de recherche et d’expérimentation dans le domaine de la parapsychologie. Les Russes veulent vérifier si les compétences extraordinaires de certains esprits peuvent servir au cours d’opérations militaires ou de missions de renseignement. «Nous avions quarante ans de retard sur les Américains, car ce genre de pratiques n’était pas conforme à l’idéologie communiste, se souvient-il. Nous avons donc décidé de créer l’Unité 10’003.» Télépathie, visionnage de coordonnées géographiques ou de sites militaires par la pensée, détournement de missiles par la force de l’esprit, prédictions de l’avenir et… contacts avec des extraterrestres, les «phénomènes» étudiés par cette brigade très spéciale rappellent de nombreux épisodes de la célèbre série X-Files. D’ailleurs, sur internet, on ne trouve au sujet de l’Unité 10’003 qu’une poignée d’interviews de son ancien patron. Ainsi que des rumeurs invérifiables évoquant des expériences sur des zombies, des liens obscurs avec les dirigeants soviétiques, des noms d’officiers du KGB… C’est pour rectifier ces affabulations, nourries par le secret militaire et la complexité des sujets abordés, que le général Savin et l’une de ses anciennes subalternes ont accepté de nous raconter leur histoire. Pour développer les capacités extraordinaires nécessaires à la parapsychologie, les militaires ont commencé par s’intéresser au fonctionnement du corps et de l’esprit dans des conditions de concentration extrême. «On travaillait de 9 heures du matin jusqu’à 21 heures», se souvient Valentina Ivanovna Sydorova, l’une des membres de la première heure de l’Unité 10’003, formée au KGB. Trente ans après, elle garde toujours le même carré réglementaire et affiche fièrement ses médailles, sur l’uniforme qu’elle ne sort plus que pour les grandes occasions. A la création de l’unité, en 1989, elle est âgée de 35 ans. Elle est rapidement soumise à un entraînement intensif dans un austère bâtiment à deux pas de l’Etat-major des armées, en plein cœur de Moscou. «L’Institut de nutrition nous avait prescrit un régime spécial. Il s’agissait d’examiner une nouvelle méthodologie. On testait tout, comme la nourriture végétarienne. Notre état, tant physique que psychique, était régulièrement contrôlé en laboratoire.» Très tôt, Savin est convaincu que les femmes possèdent des capacités accrues et qu’elles sont capables de mieux aiguiser leurs sens, même méconnus. Pour le prouver, il les pousse dans leurs derniers retranchements. Sur des clichés jaunis, il nous montre ces Russes à la coiffure rigide, pas spécialement habituées aux réalités de l’infanterie presque exclusivement masculine en Union soviétique, s’entraîner à tirer à l’arme automatique… ou chercher à deviner l’état civil de fonctionnaires à partir de simples photos. «On nous soumettait une liste de cinquante portraits d’inconnus et nous devions retrouver l’identité de chaque personne, raconte Valentina. Si cela ne correspondait pas à 85% à la réalité, on devait tout reprendre à zéro. On arrivait à de très bons résultats.» L’Unité 10’003 était divisée en deux groupes. Le premier, composé de forces spéciales, est toujours soumis au secret défense. Le haut gradé est, par contre, plus loquace en ce qui concerne la seconde section, exclusivement féminine. Sur les centaines de candidates auditionnées, huit seulement ont été retenues. Lui-même a été sur le terrain, même si les photos de l’époque montrent qu’il n’avait pas le physique d’un guerrier. Le visage potelé, il ressemble, sur une photo prise dans un hélicoptère, à un chercheur plus habitué aux laboratoires qu’aux champs de bataille. Mais il fallait bien aller suivre sur place les résultats de ses ouailles: «Pendant la guerre en Tchétchénie, elles avaient pour tâche de déterminer les intentions de l’adversaire et de décoder les informations lors des interrogatoires, explique le général. Même chose pour les plans des Américains en ex-Yougoslavie. On leur donnait des cartes topographiques sur lesquelles elles devaient indiquer où se trouvaient les mines et les stocks d’armes dissimulés.» En plus des conflits en Tchétchénie, en Géorgie, en ex-Yougoslavie et en Abkhazie, les spécialistes de l’Unité 10’003 ont, au fil des années, collaboré à des enquêtes de police dans différentes villes du pays. «Comme j’avais été formée au KGB, se souvient Valentina, j’ai notamment pris part à la lutte contre les trafiquants d’armes et de drogue.» Ce sont d’ailleurs les seules attestations que les anciens de l’Unité 10’003 sont en mesure de présenter. Tout leur travail au profit de l’armée est confidentiel, et le restera probablement longtemps encore, Moscou n’ayant pas de politique de déclassification des documents militaires comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. Le général Savin, s’il assure que les résultats de ses «supersoldats» ont épaté les combattants sur le terrain, ne peut nous montrer qu’un document du ministère de l’Intérieur: une lettre rédigée en 1993 qui remercie son équipe de femmes pour leur participation à de vastes opérations de police, ayant permis l’interpellation de criminels. Aussi surprenants que puissent paraître ces exploits, Alexey Y. Savin et Valentina Ivanovna Sydorova en égrainent d’autres, plus abracadabrants encore. Cette dernière raconte par exemple comment elle a communiqué télépathiquement avec des dauphins, dressés par l’armée, dans le port militaire de Sébastopol. De la projection mentale au profilage d’individus, en passant par le développement d’une supermémoire ou l’étude de la philosophie et de la poésie, le champ des investigations de l’Unité 10’003 était pour le moins diffus. Dans l’esprit du général, ces procédés étaient motivés à la fois par un goût intime pour la spiritualité et par un patriotisme qui le poussait à mieux servir son pays: «J’aimerais que les gens ne nous perçoivent pas comme des agresseurs violents, mais qu’ils comprennent que, parmi les militaires, certains avaient une approche philosophique, croyaient en Dieu et n’avaient pas peur de l’opinion publique, même à l’époque soviétique.» Que ce soit parce qu’il sent sa fin approcher ou parce qu’il a vraiment envie de partager ce qu’il a observé, le septuagénaire a commencé à coucher sur le papier les mémoires d’une vie assurément originale pour un officier de l’Armée rouge. On peut y découvrir les souvenirs du jeune chercheur en cybernétique, marqué par les conflits qui ont saigné son pays et forgé, comme pour toute une génération de Russes, son amour fervent du pays. Il rend également hommage à ceux qui ont posé les jalons du tournant majeur de son existence. Il insiste notamment sur le rôle joué par Vitaly Shabanov, l’officier général qui deviendra plus tard vice-ministre de la Défense pour l’armement, l’homme qui a eu l’idée de créer cette cellule paranormale et de la lui confier. Un projet qui a vu le jour grâce aussi à Valentin Pavlov, ultime Premier ministre de l'URSS. En 1989, en tant que ministre des Finances, c’est lui qui alloue un budget équivalent à 30 millions de dollars à l’Unité 10’003. «On n’avait pas besoin de le convaincre, assure Savin. C’était quelqu’un de très éduqué, qui connaissait très bien la philosophie.» Mikhaïl Gorbatchev, dernier dirigeant du pays avant son effondrement en 1991, a lui aussi assisté à une démonstration de l’unité qui l’aurait convaincu de poursuivre les travaux. A l’époque, personne ne trouve rien à redire à ces expériences hors normes. Le général et ses troupes ont même le droit de mobiliser d’importants moyens humains: 200 chercheurs de haut niveau, sous la direction notamment de Natalia Bekhtereva, une neuroscientifique particulièrement respectée en Russie. Les militaires réquisitionneront toutes sortes de spécialistes, des psychiatres, des astrologues, des théologiens. Ils équiperont plusieurs laboratoires à travers le pays, multipliant les visites pour faire la démonstration des talents de leurs soldats d’un nouveau type. Les religieux seront également approchés, car les méthodes de l’Unité 10’003 reposent largement sur un intense travail spirituel. Au cours de leurs explorations, les militaires consulteront des hommes de foi, issus aussi bien de l’Eglise orthodoxe que de l’islam. Les musulmans se seraient même montrés plus ouverts sur le sujet que les chrétiens, du moins au début, à en croire Savin. Une bonne partie de ses mémoires s’égare toutefois en poèmes incompréhensibles et en longues digressions sur la nature de l’âme ou encore sur les liens entre religions et nature. «J’avais compris, tente-t-il d’expliquer, que les personnes possédant ces connaissances développaient une certaine force mentale, un pouvoir sur elles-mêmes, mais aussi sur leur entourage. Il était donc important d’accroître leur sens de la responsabilité, afin qu’elles se considèrent comme des citoyens de cette planète.» En favorisant cette approche spirituelle, les Russes ont renoncé à l’usage de drogues pour stimuler le cerveau, contrairement aux expérimentations du même genre menées au cours de la seconde moitié du XXe siècle par la CIA, comme le relatent de nombreux témoignages incroyables. Parmi les plus connus, celui de Leonard Lyn Buchanan qui explique dans son livre The Seventh Sense comment une équipe de l’US Army dont il faisait partie parvenait à projeter leurs esprits à travers le temps et l’espace afin d’espionner les installations ennemies. Il affirme aussi que les Russes et les Chinois faisaient de même et, qu’entre «psy-espions», ils parvenaient à se ressentir les uns les autres. A cette époque, les Etats-Unis investissaient beaucoup d’argent dans le domaine de la parapsychologie. Tandis que la CIA se concentrait principalement sur la possibilité de conditionner les esprits grâce notamment à des exercices d’hypnose et de drogues, l’US Air Force étudiait avant tout les phénomènes d’OVNI. Plusieurs de ces soldats-cobayes ont longuement raconté leurs aventures, à travers des récits tous plus fous les uns que les autres. Autant de travaux et d’expérimentations aux résultats aléatoires et particulièrement controversés, qui ont a priori tous été abandonnés. En ce qui concerne les travaux de l’Unité 10’003, ils étaient suffisamment importants pour interpeller les militaires américains. On en veut pour preuve une page d’un rapport sur les opérations d’information, coproduit en 2004 par la NSA (l’Agence de la sécurité nationale) et le collège d’Etat-major des armées. Listée parmi d’autres organismes travaillant sur les engagements cognitifs et informationnels, «l’Unité militaire 10’003, qui étudie l’occulte et le mystique, maîtriserait le recrutement et les techniques de "lavage de cerveau" des individus destinés aux opérations psychologiques». Le document évoque également la présence d’astrologues au ministère de la Défense russe pour prévenir tout piège ou tentative d’infiltration et de spécialistes formés… au détournement de missiles par la pensée. Autant d’activités qui dépendaient directement du commandement du général Savin. Lorsque l’Unité 10’003 ferme ses portes en 2004, un plus petit laboratoire de l’Académie de l’air prend le relais. Mais en 2012, cette institution cesse elle aussi ses activités à la suite d’une immense affaire de corruption. Les élèves officiers aviateurs sont déplacés à Voronej, à 500 kilomètres de la capitale. Trop loin de Moscou pour que les chercheurs impliqués dans la recherche parapsychique fassent le déplacement. «Nous continuions cependant à travailler avec certains groupes, notamment dans le renseignement, car les autorités et quelques ministres avaient saisi l’importance de nos travaux», affirme, comme pour se rassurer, le général Savin.
- ovnis : l'armée US a dépensé 22 m$
États-Unis: l'armée a dépensé 22 millions de dollars pour enquêter sur les ovnis Des médias anglophones révèlent l'existence d'un programme secret du Pentagone, le département de la défense. Il aurait été mené pendant au moins cinq ans. Vingt-deux millions de dollars par an, c'est la somme qu'a consacré le département américain de la Défense pour enquêter sur des objets volants non-identifiés (ovnis). Un programme qui a duré au moins cinq ans comme l'ont rapporté samedi le New York Times et Politico. Un budget de 22 millions de dollars Le Pentagone a reconnu les faits. Son programme officiellement qualifié d'identification des menaces aérospatiales avancées (AATIP) a été mené entre 2007 et 2012. L'objectif : en savoir plus sur des objets volants non identifiés qui avaient été aperçus aussi bien par des militaires que de simples citoyens. Une menace jugée "crédible" par le département de la défense. L'essentiel du budget de 22 millions de dollars, qui passait facilement inaperçu dans le budget global du Pentagone (environ 600 milliards de dollars) étaient versés à une société. Baptisée Bigelow Aerospace, celle-ci appartient au milliardaire Robert Bigelow. C'est elle qui était supposée évaluer la menace que constituaient ou non les ovnis. LIRE AUSSI >> L'origine d'un "sursaut radio" extraterrestre découverte Selon le New York Times et Politico, cet argent a servi à stocker des objets liés à des ovnis, et des enregistrements audio et vidéo. Il a aussi permis à des chercheurs de l'entreprise d'interroger des personnes disant avoir rencontré l'un de ces objets volants, et avoir ensuite ressenti des modifications d'ordre physiologique. Des ovnis observés "près d'installations nucléaires" Un document du Pentagone explique en 2009 que "ce qui était considéré hier comme de la science-fiction est à présent un fait scientifique." Il assure également que les États-Unis ne seraient pas capables de se défendre "contre les technologies découvertes." Des sources proches du dossier interrogées par Politico soutiennent à ce propos que les ovnis observés apparaissent "beaucoup plus avancés que la technologie américaine ou étrangère." "Dans certains cas, ces engins manœuvraient de façon si inhabituelle et si rapide qu'ils semblaient défier les lois de la physique", décrivent ces personnes. A en croire Luis Elizondo, l'homme à la tête du programme, les ovnis auraient surtout été observés "près d'installations nucléaires", que ce soit des navires en mer ou des centrales. Il indique qu'ils ne semblent "pas provenir d'un quelconque pays". Les financements coupés en 2012 ? Le programme n'a jamais été gardé totalement secret, mais seuls quelques personnes en avaient eu connaissance. Selon Robert Bigelow, ces précautions n'avaient été prises que par "peur d'être ostracisés" ou "stigmatisés" par les médias. Un porte-parole du Pentagone a assuré que les financements officiels du programme avaient été coupés du fait "d'autres priorités plus importantes" en 2012. Ce qui ne signifie pas nécessairement qu'il n'existe plus: Luis Elizondo raconte avoir travaillé jusqu'en octobre 2017. Il a depuis démissionné de son poste, déçu que les États-Unis n'investissent pas davantage sur la recherche sur les ovnis. Entre 2007 et 2012, ce programme a documenté les rencontres en vol entre appareils de combats et objets volants évoluant à grande vitesse sans propulsion visible ou en position stationnaire sans moyen apparent de portance, détaille le quotidien américain. L’une des vidéos obtenues par le New York Times montre deux avions de chasse américains qui poursuivent un objet ovale de la taille d’un avion de ligne, au large de la côte californienne, en 2004. « Question de sécurité nationale » Le programme doté d’un budget de 22 millions de dollars a été mis en place par l’ancien sénateur démocrate du Nevada, alors chef de file de la majorité au Sénat, Harry Reid, qui portait un intérêt particulier aux phénomènes inexpliqués. « Nous n’avons pas les réponses, mais nous avons beaucoup d’éléments pour justifier de se poser des questions », a expliqué Harry Reid sur son compte Twitter après la publication de l’enquête du New York Times. « C’est une question scientifique et de sécurité nationale. Si l’Amérique ne se charge pas de répondre à ces questions, d’autres le feront. »
- Le Canada s’est intéressé aux ovnis
Karl Rettino-Parazelli Le Canada s’est intéressé aux ovnis pendant 50 ans Les États-Unis ne sont pas les seuls à porter attention aux objets volants non identifiés. Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le milieu des années 1990, le gouvernement du Canada a déployé des efforts constants pour répertorier et enquêter sur les signalements effectués par les Canadiens. Un article du New York Times révélant l’existence d’un programme du ministère de la Défense américain consacré aux ovnis, lequel aurait pris fin en 2012, a fait grand bruit. Or, en plongeant dans les archives du gouvernement canadien, on constate qu’au fil des ans, l’intérêt d’Ottawa pour les objets volants non identifiés n’a pas été moins grand. Officiellement, les ministères de la Défense nationale et des Transports, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Conseil national de recherches du Canada se sont tous occupés d’enquêtes ou de rapports liés à l’apparition d’ovnis à un moment ou à un autre entre 1947 et 1995. Selon l’influent ufologue canadien Chris Rutkowski, le Canada coopère avec les États-Unis dans ce domaine depuis des décennies, et il est fort probable que cette collaboration se poursuive encore aujourd’hui. Des décennies d’analyses Le gouvernement du Canada a commencé à amassé des informations sur les objets volants non identifiés en 1947. À ce moment, de nombreux Canadiens qui ont le dernier conflit mondial en mémoire et une possible guerre froide en tête continuent de tourner leur regard vers le ciel, craignant une attaque. La GRC et le ministère de la Défense reçoivent alors plusieurs signalements de citoyens disant avoir aperçu un ovni. En 1952, le gouvernement canadien met sur pied le projet Second Story, qui a pour objectif d’analyser les témoignages liés à l’apparition de soucoupes volantes. Le procès-verbal de la première rencontre du comité mandaté pour ce projet indique que « la fréquence et la persistance des observations [d’ovnis] tendent à mettre en doute la théorie des hallucinations ». On ajoute plus loin que des efforts plus intensifs doivent être déployés pour obtenir les données de manière organisée et procéder aux enquêtes et aux analyses nécessaires. La même année, l’armée américaine lance le projet Blue Book, qui s’échelonnera jusqu’en 1969. Au fil des ans, ses responsables recevront plus de 12 600 signalements, dont 701 demeurent inexpliqués. À la fin des années 1960, le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), qui est le principal organe de recherche du gouvernement canadien, devient le point de chute des rapports d’observation d’ovnis provenant du ministère de la Défense, du ministère des Transports et de la GRC. Le CNRC a cessé de recueillir les comptes rendus en 1995. Plus de 1000 signalements Depuis le milieu des années 1990, le gouvernement semble avoir laissé au secteur civil le soin de répertorier et d’analyser les signalements d’ovnis. L’ufologue Chris Rutkowski reçoit chaque année une poignée de rapports provenant des différentes instances gouvernementales. « Je soupçonne qu’il y a d’autres rapports concernant des ovnis qui sont gardés secrets, mais je n’y ai pas accès pour l’instant », affirme l’astronome de formation, qui habite à Winnipeg. Grâce à ces signalements transmis par le gouvernement et aux données compilées par des passionnés d’ufologie des quatre coins du Canada, M. Rutkowski produit depuis 1989 un rapport annuel comptabilisant tous les événements rapportés au pays. En 2016, 1131 événements ont été signalés, dont 38,5 % en provenance du Québec. « Même si la vaste majorité des signalements d’ovnis sont explicables, il y a toujours un pourcentage d’événements qui demeurent inexpliqués. Ces signalements ne signifient pas que le Canada a été visité par des extraterrestres, mais ils indiquent que des observations ne peuvent pas être expliquées et qu’elles nécessitent davantage d’études scientifiques », dit M. Rutkowski. Ce que les gens pensent être un ovni peut par exemple être la lumière d’un avion, un drone ou un satellite qui pénètre l’atmosphère terrestre. « Les signalements d’ovnis ne sont pas tous aussi mystérieux qu’on pourrait le croire », insiste le chercheur. Contrairement à certains ufologues, cet auteur de nombreux livres consacrés aux ovnis demeure donc prudent, sans fermer de portes. « Certains croyants disent que je suis sceptique et, à l’opposé, certains disent que je suis trop croyant. Je pense qu’il est important de garder un esprit ouvert, dit-il. Ma formation en astronomie m’a appris qu’il peut y avoir de la vie ailleurs dans l’univers et qu’elle pourrait venir nous visiter. Mais nous n’en avons pas encore la preuve. » LE CANADA ET LES OVNIS 1947 Des organismes gouvernementaux, dont le ministère de la Défense nationale, commencent à amasser des informations sur les ovnis. 1952 Le gouvernement canadien met sur pied le projet Second Story afin d’analyser les témoignages évoquant des soucoupes volantes. 1959-1960 Le Canada et les États-Unis instaurent un système conjoint de rapports sur les ovnis. 1968 Le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) devient le point de chute des rapports sur l’observation d’ovnis. 1995 Le CNRC cesse de recueillir les comptes rendus liés aux ovnis, laissant place au secteur civil.
- des signaux d’une civilisation détectés dans l’espace ?
par Sarah Ben Bouzid, SCIENCE, Source : The Astronomical Journal Des millions de signaux d’une civilisation intelligente détectés dans l’espace ? Pour détecter les signes de civilisations intelligentes dans la Voie lactée, les astronomes se basent sur l’analyse de signaux dans l’espace que les technologies extraterrestres seraient susceptibles d’émettre, appelés « technosignatures ». Or entre 2018 et 2019, les chercheurs de l’université de Californie ont détecté 26 631 913 technosignatures, dont certaines à 400 années-lumière de la Terre. Mais elle se sont majoritairement avérées être générées ici-même, expliquent-ils dans une étude parue dans The Astronomical Journal le 10 novembre. Jean-Luc Margot, astronome à l’université de Californie à Los Angeles, a effectué entre 2018 et 2019 des recherches de technosignatures à l’aide du Green Bank Telescope, un puissant radiotélescope situé en Virginie. Sur 31 étoiles observées semblables au Soleil, 26 631 913 potentielles technosignatures ont été détectées. Mais une analyse plus approfondie des données a révélé qu’elles provenaient de la Terre. Bien qu’aucun signal extraterrestre n’ait donc encore été découvert, les scientifiques ont fait un pas en avant significatif dans l’identification des interférences radioélectriques terrestres. Elles viennent principalement des technologies de navigation, des technologies des satellites, des téléphones portables, des fours à micro-ondes, des avions, des communications… Et certaines sont détectables jusqu’à 400 années-lumière d’ici, comme les signaux en provenance du radiotélescope d’Arecibo. « Ces interférences radioélectriques pourraient potentiellement obscurcir un signal extraterrestre », a déclaré Margot. « Elles rendent notre travail plus difficile car nous détectons des dizaines de millions de signaux par heure de temps de télescope, et nous devons déterminer chaque signal : est-il terrestre ou extraterrestre ? » Cela a quand même permis aux chercheurs d’apporter plusieurs améliorations à leur traitement des données, en affinant la sensibilité et le taux de détection des signaux, ainsi que le filtre utilisé pour classer automatiquement les interférences radioélectriques et ainsi les catégoriser automatiquement comme des technosignatures extraterrestres. Les signaux terrestres sont tellement importants que certaines mesures ne peuvent même plus être effectuées depuis la Terre ; c’est pourquoi les scientifiques travaillent sur un radiotélescope qui puisse être installé sur la face cachée de la Lune. La Lune agissant comme un tampon naturel contre les interférences radio anthropiques. La possibilité (certes faible mais pas nulle) de détecter un signal extraterrestre pourrait selon Jean-Luc Margot répondre à la question qui nous occupe tous : « Sommes-nous seuls ? »
- Un BOEING 737 évite une collision avec un OVNI
Max Gorbachev / SPUTNIK Traduction MUFON France L'incident, survenu le 1er septembre alors que l'avion était à l'atterrissage, a été classé événement de «catégorie A» par le UK Airprox Board, une organisation qui surveille la sécurité et enquête sur les accidents et les quasi-accidents. Un Boeing 737 a miraculeusement échappé à une collision «frontale» avec un objet volant non identifié, a écrit The Sun, citant un rapport du UK Airprox Board. Selon le journal, l'objet mystérieux a sauté devant l'avion à une distance de 10 pieds (3 mètres) alors qu'il tentait d'atterrir à l'aéroport de Leeds Bradford. "Les deux pilotes ont soudainement vu une lumière vive et un objet qui semblait se déplacer vers l'avion, presque de face, légèrement vers le haut et vers la gauche. L'objet est apparu sans avertissement et il n'y avait pas le temps d'agir", a lu le rapport du Royaume-Uni Airprox Board, cité par The Sun. Selon le tabloïd, à la suite de l'incident, les pilotes ont été informés qu'un hélicoptère de la police avait vu une lanterne voler dans le ciel. Cependant, le journal écrit que le rapport du UK Airprox Board mentionne qu'aucun des pilotes ne pense que ce qu'ils ont vu "était une lanterne". L'incident serait survenu trois jours après qu'un Airbus 320 transportant 186 passagers a été impliqué dans un quasi-accident avec un drone, qui volait 20 fois au-dessus de la limite autorisée. Selon The Sun, le drone a volé à moins d'un mètre du jet, qui venait de décoller de l'aéroport de Manchester. Le rapport du UK Airprox Board mentionne qu'il y a eu neuf incidents d'avions en quasi-accident avec des drones ou des objets inconnus au Royaume-Uni en septembre.











