Publié par MUFON France
Psychiatre américain respecté et professeur à Harvard, le Dr John Mack n’a jamais imaginé qu’un jour il deviendrait un spécialiste d’un phénomène surprenant : celui des enlèvements extraterrestres. Pourtant, après avoir enquêté sur plus d’une centaine de cas d’enlèvements (abductions), le Dr Mack a dû se rendre à l’évidence : ses patients ne souffraient d’aucune maladie mentale. Grâce à l’hypnose, il a pu leur faire revivre ces événements : nature des aliens et de leurs vaisseaux, procédures « médicales » subies, message des « êtres de l’espace » à l’humanité etc.
Dans cette enquête unique et approfondie, il nous présente les témoignages les plus sérieux, récits captivants d’enlèvements qui remettent en question la science d’aujourd’hui, notre vision du cosmos et notre rôle au sein de cet univers.
Cliniquement, notre vision du monde ne tient pas ! La réalité n’est pas juste ce que nous pensions qu’elle était. Notre actuelle vision du monde englobe si peu de chose ! Elle est tellement incapable d’appréhender la nature de la réalité que nous observons ! Comment cette planète serait différente si la vision du monde émergente devenait la vision du monde dominante ?
Notre vision actuelle du monde n’est qu’une programmation de notre cerveau, et n’est pas basée sur une connaissance inamovible et établie, sur des soi-disant lois qui ne sont que des émanations de la structure scientifique actuelle. La réalité n’est pas juste ce que nous pensions qu’elle était. Notre actuelle vision du monde englobe si peu de chose ! Elle est tellement incapable d’appréhender la nature de la réalité que nous observons !
Ne devrions-nous pas plutôt reconnaître que la définition de ce qui est possible est une question de vision du monde, avant de remettre en doute sans aucun examen les témoignages de tant de personnes ?
La culture décide de ce qui est réel. Ce qui est réel dans notre culture est complètement différent de ce qui est vrai dans la réalité des Indiens d’Amérique, dans la réalité des bouddhistes tibétains, dans celle des Kauna d’Hawaï. Nous avons une certaine idée de ce qui est réel, elle est très limitée et devient de plus en plus limitée au fur et à mesure que passent les siècles. Je considère que la vision du monde que nous avons est arbitraire et mon expérience de médecin me pousse à croire mes patients bien plus que je ne crois cette vision du monde. Ils sont bien plus convaincants !
John E. Mack prit la décision d’ouvrir cette porte au début des années 90. Ce qu’il avait repoussé du revers de la main depuis toujours, est devenu le travail le plus important de sa vie pendant 10 ans.
Ce psychiatre américain de renom, est le premier spécialiste en santé mentale à s’être intéressé sérieusement aux gens qui prétendent avoir été enlevé par des extraterrestres. Écrivain et professeur à la Harvard Medical School, Il reçut le prix Pulitzer comme biographe et fit autorité par son étude du phénomène des enlèvements extraterrestres. Au début des années 90, il accepte de rencontrer les témoins de Budd Hopkins, suite aux demandes successives de Mr. Hopkins. En avril 1994, John Mack publie une étude clinique (Dossier extraterrestre – l’affaire des enlèvements) de près de six cents pages sur une centaine de cas sur 2 ans, dont treize qu’il décrit dans ce livre.
Le diagnostic de John Mack — quant à la santé mentale de ces étranges patients — a été confirmé depuis par différentes études et tests psychiatriques réalisés par d’autres équipes. Des spécialistes en santé mentale, reconnus et respectés, déclarent donc que les gens prétendant avoir été enlevé ne sont pas fous, et présentent en outre des symptômes de stress post-traumatique, stress d’ordinaire lié à un événement traumatisant réel. Le stress post-traumatique qu’éprouvent les enlevés est similaire, par exemple, à celui de vétérans du Vietnam.
Le Dr. John Mack est décédé le 27 septembre 2004, à l’âge de 74 ans. Il fut renversé tard le soir par un conducteur ivre alors qu’il traversait un passage pour piétons à Londres. Ce conducteur, Raymond Czechowsky, 52 ans, d’Elstree, en Angleterre, fut ultérieurement appréhendé par la police. Il plaida coupable pour « conduite dangereuse en état d’ivresse ».
La famille du Dr. Mack écrivit à la cour d’assises pour demander l’indulgence du jury. « Bien que cet événement ait été tragique pour notre famille, nous sommes convaincus que le comportement de Mr. Czechowski n’a été ni malveillant, ni intentionnel.
Nous ne nourrissons aucun ressentiment à son égard depuis que nous avons appris les circonstances de la collision », disait la lettre. « Nous en avons discuté plusieurs fois en famille au cours de l’année passée, et particulièrement ces dernières semaines, sachant que la sentence allait bientôt être prononcée, et nous sommes tous persuadés que John Mack n’aurait pas désiré que Mr. Czechowsky aille en prison.
En ce qui nous concerne, notre chagrin n’en sera pas diminué si cette personne est incarcérée – et, de fait, nous ne souhaitons pas qu’elle le soit. » Mr. Czechowski fut néanmoins condamné à 15 mois de détention.
John E. Mack, auteur et lauréat du Prix Pulitzer, était professeur à la Harvard Medical School et ses recherches sur les enlèvements, prétendument par des extraterrestres, engendrèrent beaucoup de publicité et de controverses. Le Dr. Mack était également actif au sein du mouvement contre le nucléaire, qui était depuis très longtemps source d’inquiétude pour lui.
Le Dr. Mack fonda la section psychiatrique de l’hôpital de Cambridge, au Massachusetts, où il avait été interne. Il obtint une certification en psychanalyse de l’enfant et de l’adulte. Ses premières recherches en psychologie portèrent notamment sur le rêve, le cauchemar, et le suicide chez l’adolescent. Il débuta en 1990 ses recherches sur des personnes qui affirmaient avoir rencontré des extraterrestres. Il soutenait que ces rencontres étaient réelles, quoique probablement de nature plus spirituelle que physique. Ses travaux furent très remarqués en 1994, lorsqu’il publia un best-seller intitulé Abduction.
Cette année-là, la Harvard Medical School nomma un comité spécial au sein de la faculté pour passer en revue les soins et l’enquête cliniques du Dr. Mack sur ses sujets. Après 15 mois d’investigations, le comité renonça à toute action contre lui. Harvard publia un communiqué précisant que le doyen avait « réaffirmé la liberté académique du Dr. Mack à étudier ce que bon lui semblait et à exprimer ses opinions sans en être empêché » en concluant que « le Dr. Mack demeurait un membre estimé de la Faculté de Médecine d’Harvard. »
Le Dr. Mack interrogea au total quelques 200 personnes persuadées qu’elles avaient eu des contacts avec des extraterrestres. Malgré tout le ridicule que lui attirèrent ses travaux, le Dr. Mack les considéra comme l’occasion unique de faire l’étude d’une expérience spirituelle ou transformationnelle, un thème déjà fréquemment présent dans ses premières recherches. Parmi les personnes qu’il interrogea, nombreuses furent celles qui affirmèrent que ces expériences de rencontres multiples avec des aliens avaient affecté leur conception du monde, entre autres en élevant leur degré de spiritualité et de préoccupation pour l’environnement.
L’intérêt de Mack pour les aspects spirituels ou transformationnels de ces rencontres avec des aliens, et sa suggestion que l’expérience elle-même d’un contact alien puisse être de nature plus spirituelle que physique – quoique réelle – le différentiait de beaucoup de ses contemporains, tels que Budd Hopkins, partisan de la réalité physique desdits aliens.
« Personne n’a pu proposer de contre-formulation capable d’expliquer ce phénomène » déclara le Dr. Mack en 1992, au cours d’une interview pour Globe, dans laquelle il exprimait son opinion sur les rencontres avec des aliens. « Mais si les gens ne peuvent pas se convaincre que c’est vrai, cela ne fait rien.
Tout ce qui m’importe, c’est que l’on soit convaincu qu’il se passe ici quelque chose d’inexplicable. » Au cours d’une autre interview pour Globe, en 1994, le Dr. Mack affirma : « Je suis persuadé, en toute innocence, que si l’on fait son travail objectivement et de manière exhaustive, il se suffira à lui-même. »
Le Dr. Mack publia en 1999 un autre livre sur le sujet, intitulé Cosmos: Human Transformation and Alien Encounters, à la fois le point culminant de ses travaux avec les expérienceurs de rencontres aliènes (auxquels le livre est dédié) et un traité philosophique, reliant ensemble les thèmes de la spiritualité et des visions modernes du monde.
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